141
Vers la tige de cette branche


LES TYREL DE POIX

Branche Cadette issue des SIRES DE POIX

EN BERRY, EN POITOU ET EN TOURAINE
Depuis l'an 1402 jusqu'en 1869.

- Leur origine - Les branches qu'ils ont formées -
- Leurs illustrations - Leurs Maintenues et preuves de noblesse -
- Les terres, seigneuries et fiefs qu'ils ont possédés. - Leurs armoiries -

- Leur généalogie jusquà nos jours -



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ARMES DES POIX
De sable, à trois aiglettes d'or ayant leurs ailes étendues, posées 2 et 1.

143

L'origine de la famille de Poix, comme nous l'avons dit plus haut (1)(1) Voyez la deuxième partie de cette Histoire, page 29, nous paraît être une branche cadette des Tyrel, sires de Poix, dont le premier connu vivait dans la première moitié du onzième siècle. En effet, si nous nous en rapportons à divers généalogistes et savants, nous dirons qu'au commencement du quinzième siècle, un cadet ou puîné de cette illustre maison, nommé Adam Tyrel ou de Poix, 2e fils de Jean IV Tyrel, chevalier, sire de Poix, etc., fut appelé en Poitou, par le testament de Jean de Poix (2)(2) Voyez plus haut, article Jean de Poix, page 50, arrière-petit-fils de Guillaume ler Tyrel, chevalier, sire de Poix, pour lui succéder dans les terres et fiefs de Villemor et de Forges, et, qu'avant de quitter la Picardie, - Adam Tyrel abandonna les biens qu'il avait dans cette province, à son frère aîné Jean V Tyrel, dernier sire de Poix de cette lignée, puis alla, avec Geoffroy Tyrel, son frère puîné, habiter le Poitou (3).(3) Généalogie des Tyrel Sires DE POIX, manuscrit; - Dumont de Moyencourt, manuscrit Nous ajouterons que ce même Adam, 144 en 1417, alla en Picardie disputer la succession de Philippe Tyrel, son neveu, mais qu'il en fut évincé par Mgr Thibaut de Soissons, chevalier, vicomte de Coeuvres, son beau frère, comme mari de Marguerite de Poix, sœur aînée dudit Adam et légataire universelle de Jean V Tyrel, son frère, qui avait testé en sa faveur, en cas de mort sans enfants (1). Ces mêmes auteurs rapportent ensuite que, dans sa nouvelle province, Adam Tyrel quitta son nom patronymique, pour prendre celui de Poix, à cause du seigneur de Villemor qui portait ce nom, ou en mémoire de la ville de Poix, qui était la principale terre des Tyrel, ses ancêtres, et que sa postérité a toujours conservé (2).(1) (2) Généalogie des Tyrel, sires DE POIX, manuscrit. - Dumont de Moyencourt, manuscrit.

Disons en passant que le nom de Poix, devenu alors le nom patronymique de cette famille, s'est écrit avec de nombreuses variantes, ainsi que le prouvent les actes et titres que nous avons compulsés : en effet, nous le trouvons écrit sous ceux de Pouez, Poué, Poiez, Poyer, Poyes, Poer, Poiz, Poids Poys, Pois, Poi, et enfin de Poix, qui est l'orthographe actuelle.

Sans discuter les arguments cités ci-dessus, et qui nous paraissent vrais, jusqu'à preuve contraire, nous ajouterons à l'appui de ces assertions, les auteurs suivants :

1° De La Chesnaye-des-Bois (3)(3) Dictionnaire de la Noblesse, Paris, 1772, in-4, t. XII, p. 707., qui dit que les Tyrel de Bretagne ont été maintenus en 1671 dans la qualité de chevalier, dans la personne de Michel de Tyrel de Poix, alors l'aîné de sa branche. On sait que ce dernier descendait d'Adam de Poix, comme nous le dirons plus bas;

2° De Saint-Allais (4)(4) Nobiliaire de France, t. VII, p. 470 et suiv.; VIN, p. 486., qui rapporte la généalogie des Tyrel;

3° Jouffroy des Chavannes (5)(5) Armorial Universel, t. 1, p. 331., dit Tyrel de Poix, en Picardie et en Bretagne.

4° Borel d'Hauterive (6)(6) Annuaire de la Noblesse, année 1863, p. 252.145, dit à l'article de Jean-Baptiste II, chevalier, marquis de Montesson, seigneur de Bais, etc.; marié, par contrat passé devant Lauverjon notaire à Paris, le 14 novembre 1719, avec Iris de Poix, veuve du comte de Bienassis et fille de feu Gilles, comte de Poix, chevalier, seigneur de la Massais, etc., et de MarieFrançoise de Poix, de la maison des princes de ce nom.

5° Généalogie de la maison de Poix (1);(1) Armorial de la Noblesse de France, par M. d'Auriac. Paris, 1854, i, in-4 (Bib. impér., N. 11,376).

6° Une autre généalogie (2)(2) Généalogie des Tyrel, Sires DE POIX, manuscrit.

7° Dumont de Moyencourt, etc. (3);(3) Manuscrit communiqué à l'Auteur.

8° Généalogie de la maison de Tyrel de Poix (4); (4) manuscrit contenant 24 pages in-fol., aux Archives du château de Chabenet (Indre).

9° Les archives et dossiers généalogiques de la famille de Poix;

10° Notes Généalogiques, depuis Adam de Poix, contenant la généalogie de cette famille jusqu'à ce jour (5)(5) Manuscrit envoyé à l'Auteur par M. Ludovic de Poix.;

11° Le contrat de mariage d'Adam de Poix, en 1408, dans, lequel figure Geoffroy de Poix, son frère (6); et

12° Un un acte de foi et hommage, du 13 octobre 1428, rendu par Jean de Poix, dans lequel il est dit : Pour les biens à lui obvenus (échus) par le trépas, serment d'Adam de Pouez, son père, et de Jehan de Pouez, son oncle, etc. (7).(6) (7) Titre en parchemin, aux Archives du château de Chabenet.

Enfin, tous les généalogistes, qui ont écrit sur la maison des Tyrel, sires de Poix, sont d'accord pour faire descendre Adam de Poix de cette maison de Picardie, et lui donnent pour père Jean IV, et pour frères Jean V et Geoffroy Tyrel de Poix. Or, il résulte que nous voyons précisément figurer ces deux derniers, dans le contrat de mariage dudit Adam en 1408, et dans l'acte de foi et hommage de 1428 cités ci-dessus?...

La postérité d'Adam de Poix, a formé cinq branches principales et plusieurs rameaux, d'où sont issus des personnages marquants, entre autres : un échanson du roi 146 Charles VII; un maître d'hôtel de la reine Marie d'Anjou (mère de Louis XI); un capitaine de cent chevau-légers et divers officiers distingués; un chanoine-comte de Lyon, et une chanoinesse-comtesse du chapitre noble de l'Argentière; des chevaliers de l'ordre de Malte et de celui de Saint-Louis.


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Maintenues et Preuves de noblesse. - Cette famille a été maintenue plusieurs fois dans sa noblesse, savoir :

1° par les commissaires députés par le roi Henri IV, pour le règlement des Tailles, en 1600;

2° par sentence rendue en l'élection de Châteauroux, le Ier, juin 1634;

3° par arrêt rendu en la Cour des Aides de Paris, le 28 mars 1665 par jugement rendu à Bourges, par Charles de Tubeuf, chevalier et baron de Vert, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes et intendant de la généralité de Bourges et de Moulins, le 12 août 1669; et

5° par arrêt rendu en la chambre de la réformation, le 17 janvier 1671.

De plus, la famille de Poix a aussi fait ses preuves de noblesse, pour l'ordre de Saint-Jeau-de-Jérusalem,(ou de Malte), en février 1701; - pour le Chapitre noble des comtes de Lyon, en novembre 1765, et pour le chapitre noble des dames comtesses de l'Argentière au diocèse de Lyon, en juillet 1780.

TITRES. - Dans les actes et titres de cette famille, nous avons trouvé les qualités suivantes, savoir : comte de Marécreux, dans les années 1721, 1724 et 1765 (1)(1) Voyez aux Preuves, N. 99, 104 et 105 ; comte de Poix de Marécreux, an 1778 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 117 et 118.; comte de Poix, dans les années 1789, 1814, 1829, 1832, 1836, 1838, 1864 et 1865 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 121, 131, 132, 136, 137, 138, 141, 142 Pt 143.; vicomte de Poix, dans des actes des années I829, 1838, 1864, 1865, 1866 et 1867 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 136, 137, 141, M, 144 et 145. (5) Voyez aux Preuves, Y. 130, 131 et 132.; et baron de Poix, dans des actes des années 1814, 1836 et 1858 (5).147

Aujourd'hui, tous les mâles de cette famille sont titrés. M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille, a pris la qualité de comte de Poix depuis 1845. M. Ludovic de Poix, son cousin, chef de la cinquième branche, porte le titre de comte de Poix depuis 1829. M. Charles de Poix, frère de ce dernier, prend celui de vicomte de Poix depuis 1839; et M. Gaston de Poix, son neveu, porte aussi la qualité de vicomte de Poix, depuis sa naissance.

SEIGNEURIES. - La famille de Poix a possédé les terres, fiefs et seigneuries d'Auges, de Barberoux, des Carts, de Chabenet, de Chatelobe, de Concise, de Contremer, de Cousay, de Forges, de Fouesnel, de Fougère, de Fraigne, de Fretay, de la Barre, de la Bézillière, de la Borde, du Lac, de la Chaume, de la Ferandière, de la Genestière, de la Gorgère, de la Mardelle de la Massais, de la Mothe, de la Noue, de la Petite-Borde, de la Tournerais, de Marécreux, du Mazier, de Montansault, de Montchenin, de Neuville de Périgny, de Plainpinard, de Relonnier, de Roche, de Rolomer, de Saint-Romain, de Valleray, de Villermain, de Villemort, etc., en Berry, en Bretagne, en Poitou et en Touraine.


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ARMOIRIES

La famille DE POIX porte pour ARMES

De sable, à trois aiglettes d'or, ayant leurs ailes étendues, posées 2 et 1 - Un casque de front posé sur l'écu accompagné de lambrequins d'or et de sable. - Cimier : Un aigle- naissant d'or (1).(1) Lettre de M. Ludovic de Poix, datée de Tours, le 10 janvier 1868, et signée: Lud comte de Poix.

C'est de cette manière que ces armoiries ont été réglées et décrites par l'arrêt de la cour des Aides, du 28 mai 1663, et dans le jugement de maintenue de noblesse, rendu à Bourges par M. Charles Tubeuf, le 12 août 1669, en faveur de Jacques de Poix, âgé de 78 ans, écuyer, seigneur de Marécreux et Jacques de Poix, âgé de 21 ans,. son neveu, écuyer, seigneur des Carts et de Montansault (2).(2) Voyez aux Preuves, rapportées Plus loin sous le IN. 82 148

Aujourd'hui, M. Louis de Poix, chef du nom et des armes de sa famille, porte :
Ecartelé, au ler, quartier, DE TYREL; au 2e DE POIX ; au 3e DE PIERRE-BUFFIERE et au 4e D'Andigné(l)
SUPPORTS : Un lion et un griffon. COURONNE de Marquis.
(1) Voyez la gravure de ces Armoiries, P.142.

M. Ludovic de Poix, chef de la Ve branche de sa famille porte pour armes:
Ecartelé, aux 1er et 4e quartiers, DE TYREL; aux 2e et 3e DE POIX.
SUPPORTS : Un lion et une licorne. COURONNE de Comte (2).
(2) Voyez la gravure de ces Armoiries, P.197.

De La Chesnaye-des-Bois dit (3): TYREL DE POIX, ressort de Rennes et Nantes en Bretagne.

Les Tyrel de Bretagne, par arrêt rendu en la chambre de la réformation, le 17 janvier 1671, au rapport de M. des Carts, ont été déclarés nobles d'ancienne extraction, et maintenus dans la qualité de chevalier, dans la personne de Michel de Tyrel de Poix, alors l'aîné de sa branche.
Armes : Ecartelé au 1 et 4 d'or, au vol de gueules, au 2 et 3 de gueules, à la bande d'argent, accostée de six croisettes d'or recroisetées 3 et 3 (4).(3) (4) Dictionnaire de la Noblesse. Paris, 1772, in-4, t. XII, p. 707.

Jouffroy des Chavannes (5)(5) Armorial universel, t. 1, p. 351; t. Il, p. 338., dit: TYREL DE POIX en Picardie et en Bretagne.
Ecartelé: aux 1 et 4 d'or au vol de gueules; aux 2 e t 3 de gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisettées de même, 3 et 3.

POIX DE MARÉCREUX, en Picardie et en Berry :
De sable à trois aiglettes d'or.

Rietstap (6)(6) Armorial général, p. 825 et 1059.(7) Nobiliaire et Armorial de Bretagne, p. 277 dit : Tyrel de Poix, en Picardie et en Bretagne, et donne les mêmes armoiries.

Enfin, M. Potier de Courcy (7), dit : DE POIX, originaire de Picardie et donne aussi les mêmes armoiries - Ecartelée aux 1 et 4 de Poix; aux 2 et 3 de Tyrel (8).(8) Voyez aux Preuves, no, 146.

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Vers la tige de cette branche
149

GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DE POIX

DEPUIS L'AN 1402 JUSQU'EN 1869

Cette généalogie a été dressée par l'Auteur de cette Histoire généalogique, d'après les titres et papiers qui sont aux archives de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille, et propriétaire de l'ancien château féodal de chabent, près Argenton, arrondissement de Châteauroux (Indre).

Comme nous l'avons dit plus haut, la famille de Poix s'est divisée
en cinq branches principales et plusieurs rameaux.

( degrés / Années )

Branche I, Seigneurs de Chatelobe, de Concise, de Cousay, de Forges, de Villemort, etc.149 14
1402
15
1425
 >II et III
16
1487
17
1511
Branche II, Seigneurs de Forges, du Mazier, etc.159 16
1487
17
1518
18
1533
Branche III, Seigneurs de Villemort de Concise, de Montchenin, etc.161 16
1487
 >IV
17
1533
18
1564
 
Branche IV, Seigneurs de la Borde, de la Noue, de Marécreux, etc.171 17
1533
18
1579
19
1609
20
1673
21
1720
22
1734
 >V
23 et 23bis
1814
24
1814
   
Branche V, Etablie à Tours, au château de la Roche-Ploquin (Indre-et-Loire), et à Paris.198 23
1814
24
1843
24bis et 25bis
1857
25
1832
26
1867

Nous allons rapporter, successivement, la filiation de chacune de ces branches.


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Vers la table des branches

1re BRANCHE, dite DE POIX.

Degrés :
Années :
14
1402
15
1425
 >II et III
16
1487
17
1511

Seigneurs de Chatelobe de Concise de Contremer de Cousay de Forges, de Fougère, de la Massais, de la Mothe, du Mazier, de Périgny, de Relonnier, de Rolomer de la Tournerais, de valeray, de Villemort, et autres fiefs en Berry, en Bretagne et en Poitou.

FILIATION GÉNÉALOGIQUE

Vers la table des branches Table de cette I° branche ci-dessus

XIVe degré : 1402. - ADAM DE POIX (1)(1) Voyez plus haut ce que nous avons dit sur Adam de Poix. écuyer, seigneur de Villemort, sis près de la paroisse de Saint-Savin (Vienne) et de Forges, près de celle de Concremiers (Indre). Ces deux terres, situées en Poitou, étaient déjà en la possession 150 d'Adam de Poix, dès l'année 1408; il ne vivait plus le 6 décembre 1425 (1).(1) Archives du château de Chabenet (Indre). (a) Cette Généalogie a été dressée par l'auteur de cette Histoire généalogique, d'après les titres et papiers qui sont aux Archives de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille, et propriétaire de l'ancien château féodal de Chabenet près Argenton, arrondissement de Châteauroux. (Indre).

Femme : Marié par contrat passé le 2 août 1408 (2),(2) Voyez plus loin, aux Preuves de la famille DE Poix, Y. 1. à Marie SAVARY DE LANCOSME, d'une ancienne famille originaire de la Touraine , laquelle dame étant veuve, ayant le bail et gouvernement de ses deux enfants, rendit hommage au roi Charles VII, le 6 décembre 1425, pour la terre de Forges (3). (3) Voyez aux Preuves, N. 2.
Fille de Pierre Savary, écuyer, seigneur de Lancosme (4)(4) Aujourd'hui commune de Vendoeuvres, canton de Buzançais, arrondissement de Châteauroux (Indre)., mort avant le 2 aoùt 1408.
Armes de la famille SAVARY DE Lancosme : Ecartelé d'argent et de sable.

Enfants :

1er JEAN 1er DE POIX, qui suivra.

2e Jeanne DE POIX, morte après 1451.
- Épousa, par contrat du 3 février 1432 (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 3., GUILLAUME LOUBE DE RAINGUET, écuyer, puis seigneur de Rainguet, après son père.


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Vers la table des branches Vers la table de cette I° branche

XVe degré : 1425. - JEAN 1er DE POIX, né en 1410, écuyer, seigneur de Villemort, de Forges, Contremer, Cousay, Relonnier et autres lieux, fut échanson du roi Charles VII et maître d'hôtel de la reine Marie d'Anjou; il rendit foi et hommage, le 13 octobre 1428, au seigneur du Blanc, pour des biens à lui échus par le décès d'Adam de Poix, son père (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 4. ; par acte du 4 avril 1442, il fit foi et hommage lige et serment de fidélité, à Pierre Frotier, seigneur de Preuilly et du Blanc, etc., pour raison des biens qu'il possédait dans la paroisse de Contremer et autres151 lieux, etc. (1)(1) Voyez aux Preuves, N. 5., et, le 20 avril suivant, il rendit aveu et dénombrement au même seigneur, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 6,. Jean de Poix obtint des lettres patentes du roi Charles VII, données à Limoges le 4 mai 1442, portant permission de construire et de fortifier son château de Forges (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 7.. Dans ces lettres, Jean de Poix est qualifié notre bien aimé Eschanson. Par acte du 27 janvier 1452, il donna à cens et rente la terre des Loges aux Anglais, mouvant de sa seigneurie de Forges (4)(4)Voyez aux Preuves, N. 8.. Par autre acte du 12 avril 1453, il rendit son aveu de sa terre de Forges (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 9.. Le 28 mars 1462, Jean de Poix, écuyer, seigneur de Forges, maître d'hôtel de la reine Marie, rendit foi et hommage au roi Louis XI, à cause de son château de Montmorillon, pour sa terre de Forges (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 10. , et il en rendit aveu et dénombrement au même monarque, le 1er juillet suivant (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 11. . Il donna, par acte du 8 juin 1473, 850 livres à Georges de Poix, son deuxième fils ; au moyen de cette somme, ledit Georges renonça aux successions de son père et de feu sa mère (8)(8) Généalogie des Tyrel, Sires DE POIX,. Par acte du 19 juin 1480, il rendit, à cause de Jeanne de Saint-Sébastien, sa seconde femme, aveu à Antoine de Puydray, écuyer, seigneur dudit lieu, pour un droit de dîmes qu'il partageait avec le curé de Concise (9)(9) Voyez aux Preuves, N. 12. . Le 15 mars 1484, aveu rendu par Pierre Mesnard, écuyer, seigneur du Rivault, près la Trémoille et de la Brousse, à noble homme Jean de Poix, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges (10)(10) Voyez aux Preuves, N. 13.. Par acte du 26 mars 1484, il partagea tous ses biens entre ses enfants (11)(11) Voyez aux Preuves, N. 14152 . Le 12 décembre 1485, il forma une demande pour être, avec tous ses droits, maintenu dans la possession d'un moulin, situé sur la rivière Danglain, en la seigneurie de Rolomere, et obtint des lettres de commitimus. Dans cette demande, on voit que Jean de Poix avait été maître d'hôtel du roi Charles VII.(1) Voyez aux Preuves, N. 1 5. Enfin, Jean de Poix fit son testament le 23 août 1487, par lequel il choisit sa sépulture en l'église de Contremer, au tombeau de ses prédécesseurs ; il fait ensuite divers legs pieux aux églises de Bethines, de Relonnier, de Contremer, etc.; confirme le partage qu'il avait fait entre ses enfants; nomme ses exécuteurs testamentaires et tuteurs de ses enfants mineurs (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 16., et meurt au château de Forges, en septembre 1487. Il fut inhumé dans l'église de Contremer.

Par acte du 19 septembre 1487, un accord eut lieu au château de Forges, entre les exécuteurs de feu noble homme Jean de Poix, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, et ses enfants mineurs, d'une part, et Pierre de Poix, fils aîné du dit seigneur (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 17.. Un autre accord fut aussi fait le 25 du même mois pour le même sujet (4).(4) Voyez aux Preuves, N. 18.

Femmes : Marié

1°, vers 1438, à Marguerite DE VOUHET morte avant 1455, ne laissant que deux fils, Pierre et Georges de Poix (5); fille de noble Georges II de Vouhet, écuyer, seigneur dudit lieu, en Poitou, et de Marie de Moussy (6).(5) (6) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.
Armes DE VOUHET :D'azur au chevron d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, posées 2 et 1.

2°, vers 1460, à Jeanne DE SAINT-SÉBASTIEN, d'une famille de Poitou, laquelle eut 1,000 écus pour dot. Par acte du 5 avril 1462, elle fit acquisition, au nom de son 153 mari, des cens, rentes et autres droits, de noble Jean Brachet, écuyer, seigneur d'Orcet, etc. (1).(1) Voyez aux Preuves, N. 19.
Fille unique et héritière de Florent de Saint-Sébastien, écuyer, seigneur de Concise, près de Montmorillon, et de Gabrielle de Gaindemville.
Armes DE SAINT-SÉBASTIEN : De sable, à trois aiglons d'or posés 2 et 1.
Ces armoiries sont les mêmes que celles de la famille de Poix; on peut donc supposer que Jean de Poix quitta les armes primitives des Tyrel, ses ancêtres, pour prendre celles de sa seconde femme, comme c'était d'usage, lorsqu'on épousait une héritière?…

Enfants (1er lit)

1er PIERRE DE POIX, écuyer, fut d'abord seigneur de Chatelobe, du chef de sa mère, puis de Villemort, par donation de son père. Par acte du 4 avril 1178, il rendit aveu et dénombrement au seigneur de Meignac, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 20.. Son père, par acte de partage fait le 26 mars 1484, lui assigna la terre et seigneurie de Villemort avec le quart de ses meubles, sous la réserve de l'usufruit sa vie durant. Ce qui fut confirmé par le testament dudit Jean de Poix, fait le 23 août 1487. Pierre de Poix fit, le 19 septembre suivant (après la mort de son père), un accord avec Jehan et Florent de Poix, ses frères, et en fit encore un autre le 25 du même mois. Il fit son testament le 3 mai 1496 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 21., et mourut peu après sans alliance.

2e GEORGES DE POIX, qui suivra.

3e (2e lit) Jean DE POIX, tige de la 2e branche, qui sera rapportée plus loin.

4e Florent DE POIX, tige de la 3e branche, rapportée plus loin.

5e Ydeverte (hildeverte) DE POIX, dame de Chamousseau, fief et seigneurie que lui donna, par testament, son premier mari; elle vivait encore en 1500. 154
- Épousa

l°, vers 1478, Jean de Barbançois, écuyer, seigneur de Chamousseau, nommé Jehan d'Elbatoir (noté en marge : "non il y a eu abrégé de Brabançois : Bbçois") dans le partage des biens de Jean de Poix, son beau--père, fait en 1484 il fit Son testament en faveur de sa femme, et mourut en 1485.

2° Par contrat du 31 janvier 1486 (1),(1) Voyez aux Preuves, IN. 22. Jean Bertrand, écuyer, seigneur de Villemort en Berry, puis de Chamousseau du chef de sa femme.
Armes de la famille BERTRAND: Losangé d'hermines et de gueules.

6e Gabrielle DE POIX, citée dans l'acte de partage des biens de son père, fait en 1484.
- Épousa, vers 1480, Guillaume de Borde, écuyer, Seigneur de Conturan.

7e Françoise DE POIX, morte avant 1496.
Epousa, vers 1482, Adam DE RAVENEL, écuyer, seigneur dudit lieu,
- Dont vint : Pierre de Ravenel, cité dans le testament de son oncle Pierre de Poix, fait en 1496.
Armes DE RAVENEL : D'argent à une quintefeuille de gueules.

8e Marie DE POIX, testa en 1498, en faveur de son mari.
- Épousa en 1483, Joachim DU CLAVIER, écuyer, seigneur du Rioulx.


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Vers la table des branches Vers la table de cette I° branche

XVIe degré: 1487. - GEORGES DE POIX, écuyer, seigneur de Valeray, en Bretagne, du chef de sa femme (2). Il renonça aux successions échues et à échoir de ses père et mère, moyennant la somme de 850 livres, que Jean ler de Poix, son père, lui donna par acte du 8 juin 1473 (3). Georges de Poix fut capitaine d'une compagnie d'hommes d'armes, qu'il commanda sous les ordres de Pierre de Rohan, maréchal de Gyé, et fut blessé à la bataille de Fornoue, le 6 juillet 1495 (4)(2) (3) (4) Généalogie des Tyrel, sires DE Poix, manuscrit.. Il fit son testament à Nantes, en Bretagne, devant Me Gilles Karsin, notaire, le 23 octobre 155 1510, par lequel il partagea ses trois enfants (1). Il ne vivait plus le 14 février 1511.

Femme : Marié, en juin 1473, à Jeanne DE PALLEMARE, dame de Valeray, dernier rejeton de sa famille; morte à Nantes en 1507 (2).
Armes DE PALLEMARE : D'azur, à trois roues d'or, 2 et 1.
Fille et unique Héritière de noble Geoffroy de Pallemare, chevalier, seigneur de Valeray, capitaine du château de Nantes, mort après 1488, et de Jeanne de Kervy, dame en partie de Sartelly (3)

Enfants :

ler JEAN II, qui suivra.

2e Geoffroy DE POIX, écuyer, seigneur en partie de Sartelly, par donation de Jeanne de Kervy, son aïeule maternelle (4).
- Marié, dès 1510, avec Isabelle DE FORGASSE, fille de noble Pierre de Forgasse, écuyer, seigneur dudit lieu, et soeur de Clément de Forgasse, chanoine de l'église de Nantes et grand vicaire de Mgr François Hamon, évêque de cette ville, de 1512 à 1532 (5).
Armes DE FORGASSE : Gironné d'or et de gueules.

3e Marie DE POIX, qui testa le 23 octobre 1535 (6).
- Épousa, en mai 1502, Louis DE BRAIZY, écuyer, seigneur dudit lieu et du Gallet, capitaine de cavalerie, tué à la bataille de Marignan, en 1515 (7).
Armes DE BRAIZY : De gueules à six étoiles d'or, posées 3, 2 et 1.


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Vers la table des branches Vers la table de cette I° branche

XVII° degré: 1511. - JEAN DE POIX, chevalier, seigneur des Valeray, qui rendit foi et hommage pour ce fief, le 14 février 1511 (8). Il fut capitaine de cavalerie et gouverneur des ville et château de Vannes, en la basse Bretagne; se distingua à la bataille de Pavie où il fut blessé le 24 février 1525 (9).(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) Généalogie des Tyrel Sires DE POIX, manuscrit.

De ce Jean de Poix, sont descendus les seigneurs 156 de Fougère, de la Massais, de la Mothe, de la Tournerais, de Périgny et autres lieux en Bretagne et en Poitou (1).

Notes complémentaires Concernant les branches TYREL de POIX en Bretagne (Alain de Poix 2009)

Ces Tyrel de Poix ont été déclarés nobles d'ancienne extraction, et maintenus dans la qualité de chevalier, dans la personne, de MICHEL DE TYREL DE POIX, alors l'aîné de sa branche, par arrêt rendu en la chambre de la réformation, le 17 janvier 1671 (2).(2) De La Chesnaye-des-Bois, Dictionnaire de la Noblesse, Paris) 4 772, in-4o, t. XII, p. 707.

Voici quelques degrés concernant ces seigneurs:

1686. - Gilles comte DE POIX, fils de Michel comte de Poix (3), chevalier, seigneur de la Massais, de la Tournerais, etc., de la maison des princes de ce nom (4); mort avant le 14 novembre 1719.

Femme : Marié, vers 1681, à Marie-Françoise DE POIX, sa Parente (5), qui resta veuve, et demeurait à Rennes, en Bretagne, en 1719.

Enfants (entre autres):

ler GILLES-FRANÇOIS DE POIX, qui suivra.

2e Marguerite-Iris DE POIX, née en 1686, qui fut mariée deux fois, qualifiée de haute et puissante dame dans l'acte de son 2e mariage; elle mourut vers 1753, âgée d'environ 66 ans.(6)
- Épousa :

1°, vers 1710, haut et puissant seigneur, messire René-François DE VISDELOU, chevalier, seigneur Comte de Bienassis, conseiller du roi en ses conseils, et son président en sa cour de parlement de Bretagne, en 1710; mort avant 1719.(1) ( 3) (5) (6) Généalogie des Tyrel, sires De Poix, manuscrit.
Armes DE VISDELOU : D'argent à trois têtes de loup de sable, arrachées et lampassées de gueules.

2° Remariée, par contrat passé devant Lauverjon, notaire à Paris, le 14 novembre 1719 (7)(4) (7) Borel d'Hauterives Annuaire de la Noblesse, année f 863, P. 252 et 253., et célébration, le 28 du 157 même mois (1)(1) Etat civil de Paris (paroisse de Saint-Sulpice), M. an1719, reg. 220, fol. 125, N° 510, avec haut et puissant seigneur, messire JEAN-BAPTISTE Il DE MONTESSON, né en 1687, chevalier, marquis de Montesson (2)(2) Voyez aux Preuves, No 23., seigneur de Bais, du Plessis-Bouret et autres lieux, brigadier des armées du roi, puis créé maréchal de camp et lieutenant-général des armées de Sa Majesté; mort à Paris, le 2 août 1769, à 82 ans (3).(3) Etat civil de Paris (paroisse de Saint-Sulpice), D. an 1 769 et Nouvelle Biographie Générale, t. 36 col. 203, article Montesson
Armes DE MONTESSON : D'argent, à trois quintefeuilles d'azur, posées 2 et 1.

Le marquis de Montesson, se remaria vers 1755, avec Charlotte-Jeanne Béraud DE LA HAYE DE RIOU née à Paris, le 5 octobre 1738 (4)(4) Etat civil de Paris (paroisse de Saint-Sulpice), B. an 1738., où elle mourut duchesse douairière d'Orléans, le 6 février 1806, âgée de 67 ans et demi (5).(5) Etat civil de Paris (2e arrondissement ancien), D. an 1806.
Armes BÉRAUD DE LA HAYE DE RIOU : De gueules, au loup d'argent accompagné de trois coquilles du même, posées 2 en chef et 1 en pointe.

Cette dame, devenue veuve à son tour, se remaria à Paris, le 23 avril 1773 (6), (6) Etat civil de Paris (paroisse de Sain t-Eustache), M. an 1773.avec Mgr LOUIS-PHILIPPE, DUC D'ORLÉANS, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensier, sire de Coucy, etc., premier prince du sang, chevalier des Ordres du Roi et de la Toison d'or, etc.; né à Versailles, le 12 mai mort au château de Sainte-Assise, près Melun, en Brie, le 18 novembre 1785, âgé de 60 ans.

Ce prince fut l'aïeul de Louis-Philippe 1er, roi des Français, en 1830.

1719. - GILLES-FRANCOIS comte DE TYREL DE POIX, chevalier, seigneur de la Massais, de la Tournerais, et autres lieux, gentilhomme de la chambre du roi Louis XV, et capitaine de cavalerie; mort après 1760 (7).(7) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit. 158

1670. - Hélie de POIX, fut conseiller du roi, et mourut après 1762 (1).(1) Généalogie des Tyrel, sires de poix, manuscrit.

Femme : Jeanne FAVEROT, d'une famille du Bourbonnais ; vivant en 1701.
Armes FAVEROT : D'argent, à trois demi-fleurs de lis de sable, posées 2 et 1.

Enfants :

ler NICOLAS DE POIX, qui suivra.

2e LOUIS DE POIX, qui suivra après son frère.

3e Pierre-Elie DE POIX, prêtre, docteur en théologie, chanoine de l'église Sainte-Radegonde de Poitiers dès 1705.

4e Jacques DE POIX, fut aussi chanoine de la même église dès 1715.

1704. - NICOLAS DE POIX, né en 1667, écuyer, seigneur de Fougère, fut avocat au parlement de Paris, et mourut dans cette ville, le 4 avril 1715 (2)(2) voyez aux Preuves, N° 24., âgé de 48 ans, et fut inhumé le lendemain dans l'église de Saint-Eustache (3).(3) Etat civil de paris (paroisse de Saint-Eustache), D. an 1713, reg. 363, foi. 21.

1704 (bis). - LOUIS de POIX, né en 1672, écuyer, seigneur de Périgny, de la Mothe-Mesmé et autres lieux; qualifié maître Louis de Poix, sieur de Périgny, conseiller du roi, receveur, des tailles de l'élection de Poitiers, et âgé de 28 ans, dans son acte de mariage. Il mourut à Paris, le 23 mars 1754 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 25., âgé de 82 ans, et fut inhumé dans l'église Saint-Roch (5).(5) Etat civil de Paris (paroisse de Saint-Roch), D. au 1754, reg. 166 foi. 17.

Femme - Marié à Paris, le samedi 19 janvier 1701 (6)(6) Voyez aux preuves, N. 26.. à damoiselle Élisabeth DE LORNE (7)(7) Etat civil de Paris (paroisse de Saint-Paul), M. an 170 1, reg. 119, fol. 11-12, N. 46. née en 1685, qui resta veuve.
Fille de maître Antoine de Lorne, greffier des commissons 159 extraordinaires du conseil, premier commis de M. d'Armenonville, intendant des finances, et de feue dame Elisabeth Calfille.
Armes DE LORNE : D'argent, au sautoir de sinople, chargé de cinq étoiles d'or.

Enfant : Marie-Elisabeth DE POIX, née à Paris, le 11 mars 1705 (1)(1) Etat civil de Paris (Paroisse de Saint-Roch), B. 1705, reg. 57, fol. 45., et baptisée le lendemain (2).(2) Voyez aux Preuves, N. 9-7.


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Vers la table des branches Vers la tige de cette II° branche

IIe BRANCHE DE POIX:

Degrés :
Années :
16
1487
17
1518
18
1533

Seigneurs de Forges, du Mazier, et autres fiefs en Berry et en Poitou.


Vers la table des branches Table de cette II° branche ci-dessus

XVIe degré: 1487. - JEAN DE POIX, 3e fils de Jean 1er de Poix, écuyer, seigneur de Villemort, de Forges, etc., mort en 1487, et de Jeanne de Saint-Sébastien, sa 2e femme; écuyer, seigneur de Forges, etc., était encore mineur à la mort de son père. Il rendit aveu et dénombrement au seigneur du Blanc le 23 mai 1496, pour plusieurs domaines qu'il possédait dans la paroisse de Rolomere (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 28.; le 9 mars 1515, il donna procuration à Florent de Poix, écuyer Seigneur de Villemort, pour suivre un procès qu'il avait à Montmorillon (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 29.. Jean de Poix fit son testament en 1528 et mourut peu après.
Femme : Marié, par contrat du ler mai 1496, (5) à Jeanne DE CREVANT d'une famille de touraine, laquelle resta veuve, et mourut avant 1553 (6).
Fille de noble homme, Mre Jean de Crevant, écuyer, seigneur de Bauché et autres lieux, et de Catherine de La Jaille (7).(5) (6) (7) Voyez aux Preuves, N. 30.
Armes DE CREVANT : Écartelé d'argent et d'azur. 160

Enfants :

1er LOUIS, qui suivra.

2e Jean DE POIX, tige d'un rameau qui a possédé la terre du Mazier, et qui s'est éteint en 1684.

3e Autre Louis DE POIX, qui fut tué à la bataille de Pavie, le 24 février 1525.

4e Jacqueline DEPOIX morte sans enfants, avant 1547.
- Épousa vers 1528, Seguin de Puygirault, chevalier, seigneur de la Brousse, lequel, à cause de sa femme, arrenta des terres, le 6 février 1539, en la seigneurie de Forges (2)
Armes DE PUYGIRAULT: De gueules, a l'aigle d'argent .


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Vers la table des branches Vers la table de cette II° branche

XVIIe degré: 1518 - LOUIS DE POIX, écuyer, seigneur de Forges mort avant le mois de mars 1533 (3). (3) Voyez aux Preuves, N. 32.

Femme : Marié Vers 1525, à Françoise DE LA BARDE, laquelle dame étant veuve, et, en sa qualité de tutrice de Florent de Poix, son fils, rendit hommage, en mai 1533, devant le sénéchal du Poitou (4)
Armes DE LA BARDE: D'or, à trois coquilles de sable posées 2 et 1; au chef d'azur, chargé d'une molette d'éperon d'or.


Vers la table des branches Vers la table de cette II° branche

XVIIIe degré 1533. - FLORENT DE POIX, fils unique, écuyer, seigneur de Forges, dernier mâle de sa branche il mourut sans alliance en juillet 15411 (5).

François de Poix, écuyer, seigneur de, Villemort, fut héritier de Florent de Poix, son cousin, et réunit la terre de Forges à ses domaines (6).(6) ibid. Ibid

Branche éteinte le 1547

Un rameau, issu de cette branche, formé en 1533, a existé jusqu'en 1684, époque à laquelle mourut Jean-Louis DE POIX, écuyer, Seigneur du Mazier (7).(4) (5) (7) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit Voyez aux Preuves> N- 31161


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Vers la table des branches Vers la tige de cette III° branche

IIIe BRANCHE DE POIX

Degrés :
Années :
16
1487
 >IV
17
1533
18
1564

Seigneurs de Villemort, de Concise des Auges, de Montchenin de la Borde, de Fraigne, de Bolemere, de Relonnier, de la Petite-Borde, de Villermain et autres lieux, en Berry et en Poitou.


Vers la table des branches Table de cette III° branche ci-dessus

XVIe degré: 1487. - FLORENT DE POIX, quatrième fils de Jean ler de Poix, écuyer, seigneur de Villemort et de
Forges, mort en 1487, et de Jeanne de Saint-Sébastien, sa seconde femme; écuyer, seigneur de Villemort, de Montchenin, la Borde, Concise, Rolomere, Villermain, la Petite-Borde, Relonnier, Fraigne et des Auges, puis de
Forges. Il était encore mineur à la mort de son père, comme on le voit par le testament de ce dernier et les accords faits en 1487 (1)(1) Voyez aux Preuves, N. f 6, 17 et 18. ; il rendit aveu et dénombrement le 29 novembre 1498, au seigneur du Blanc, pour son fief des Petites-Auges (2) (2) Voyez aux Preuves, N. 33.. Il donna déclaration, le 6 décembre 1506, à haut et puissant seigneur monseigneur de Prie, et de Buzançais, de sa terre et seigneurie de Montchenin, provenant du chef de sa femme, dans laquelle il a justice haute, moyenne et basse, etc., relevant de mondit seigneur de Prie a foi et hommage lige, à cause de son dit château de Buzançais (3) (3) Voyez aux Preuves, N. 34.. Il rendit un autre aveu, le 17 février 1507, à noble et puissant seigneur Méry de Beauvillier, chevalier, seigneur de la Ferté, de Thory et du Petit-Lude, pour et au nom de nom de demoiselle Catherine du Cartier sa femme, du lieu et métairie de Villermain, mouvant dudit seigneur à foi et hommage lige et relevant dudit lieu de Lude (4) (4) Voyez aux Preuves, N. 35.; il donna dénombrement, le 8 mai 1509, au nom et comme mari de demoiselle Catherine du Cartier, sa femme, à très-haute et très-puissante princesse Madame Louise de Savoie,162 comtesse d'Angoulême, dame de Romorantin (veuve de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême et mère du roi François 1er), pour les fiefs de la Borde, qu'il tenait de cette princesse, a foi et hommage à cause de son château et châtellenie de Romorantin (1)(1) Voyez aux Preuves, N. 36. ; il fit le rachat de 15 livres de rente au profit d'Adam de Ravenel, etc. (2)(2) Voyez aux Pi-cuves, N, 37. ; il rendit aveu et dénombrement, le 9 mars 1522, au seigneur du Blanc., pour sa terre de Rolomere, qu'il tenait à foi et hommage lige, de la châtellenie dudit lieu du Blanc (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 38.; il fit le partage, le 27 mai 15281 du fief et lieu seigneurial de Montchenin, dont il possédait les deux tiers, avec Pierre et Jehan des Tables, frères, écuyers, seigneurs dudit lieu de Montchenin, pour l'autre tiers, etc. (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 39. ; le 30 novembre 1528, il reçut déclaration de divers particuliers de leurs biens sis à Rolomere (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 40. ; le 11 décembre 1529, il donna aveu et dénombrement au seigneur du Blanc, pour son fief des Auges, mouvant dudit seigneur, à cause de sa châtellenie dudit lieu du Blanc (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 41. ; et, par une quittance du 11 décembre 1527, on voit qu'il devait la somme de 70 sols, à François Quartault, et Simon Treste, son curateur (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 42. . Florent de Poix mourut, en 1533, avant le mois de mai, et ses biens furent partagés le 19 janvier 1511, entre sa veuve et ses enfants (8).(8) Voyez aux Preuves, N. 43.

Femme : Marié vers 1503 à Catherine du CARTIER, dame de la Borde, de Montchenin , de Villermain et autres fiefs situés en Berry et Touraine, qu'elle porta en mariage dans la famille de Poix (9)(9) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.; elle partagea avec ses enfants la succession de son mari par acte du 19 janvier 1541 ;163 elle demeurait au lieu noble de Barberoux, le 30 septembre 1516. Elle vivait encore en 1555, et était morte en 1560.
Fille et héritière de Louis du Cartier ou, du Quartier, écuyer, seigneur de la Borde, de Montchenin, etc., mort avant 1306, et de Françoise des Tables, ou d'Estables (1).
Armes DU CARTIER : De gueules a trois étoiles d'argent, posées 2 et 1.

Enfants :

1er FRANCOIS, qui suivra.

2e Jean DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort, qui fut tué, avec son cousin Louis de Poix, à la bataille de Pavie, le 24 février 1525 (2).

3e Prudent DE POIX fut d'abord prieur d'Ingrande dès 1530, puis de Livernon, lors du partage des biens de feu son père, en 1541.

4e Florent DE POIX, écuyer, qui fut la tige d'un rameau établi en Bretagne, lequel existait encore en 1748 (3).(1) (2) (3) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.

5e Joachim DE POIX, tige de la 4e branche, qui sera rapportée plus loin.

6e Catherine DE POIX, morte avant 154l.
- Épousa, vers 1526, Louis de Moussy, écuyer, Seigneur de Boismorant; il figure dans l'acte de partage des biens de Florent de Poix, son beau-père, fait en 1541.
Armes DE MOUSSY : D'or, au chef de gueules, chargé d'un lion passant d'argent.

7e Françoise DE POIX, vivant en 1553.
- Épousa, vers 1529, Antoine Sechault, écuyer, seigneur de la Perrière; il figure, en 1541, dans le partage des biens de Florent de Poix. Ce seigneur et sa femme, par acte du 18 juillet 1553, afferment la dîme qu'ils avaient dans la paroisse de Pandoux (4).(4) Voyez aux Preuves, N. 41.

8e Marguerite DE POIX, était religieuse à Montazay, en -1541.

9e Marie DE POIX, vivant en 1511. 164

10e Jeanne DE POIX, était religieuse à PUY, en 1541

11e Marie-Hélène DE POIX, morte avant 1541.
- Épousa, vers 1530, Antoine LE SELLIER, écuyer, seigneur de Prouzel, en Picardie (1).(1) Généalogie des Tyrel, sires de POIX, Manuscrit
Armes LE SELLIER: D'or, à l'aigle d'azur, becquée et membrée de gueules.

12e Autre Françoise DE POIX, qui était religieuse à Notre-Dame.... en 1541.

13e Louise DE POIX, laquelle dame, étant veuve, fit une vente, par acte du 16 juin 1571, à Jean de Poix, écuyer, seigneur de Forges (2).(2) voyez aux Preuves, N. 45.
- Épousa, vers 1535, François Girault, écuyer, seigneur de Langellerie; il figure, en 1541, dans le partage des biens de Florent de Poix. Il était mort en 1571.
Armes GIRAULT DE LANGELLERIE : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et d'une rose du même en pointe.


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Vers la table des branches Vers la table de cette III° branche

XVIle degré :1533. - FRANCOIS DE POIX, écuyer, Seigneur de Villemort, de Fraigne, Relonnier, Rolomere et autres fiefs, puis de Forges, etc. Il donna quittance, le 30 mai 1533, pour saisie féodale, à Marie de la Forest, veuve du sieur de Salle (3)(3) Voyez aux Preuves, N- 46.; il partagea, par acte du 17 janvier 1541, avec sa mère, ses frères et sœurs, la succession des biens, provenant de feu Florent de Poix, son père (4)(4) Ibid., Ibid. N. 43.. En juillet 1547, il recueillit la succession du seigneur de Forges, son cousin (5)(5) Ibid., Ibid. N. 30.. Par acte du 4 juin 1548, il reçut hommage du sieur d'Ingrande, pour un moulin que ce dernier avait dans la dépendance de Villemort (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 47.165. François de Poix fit son testament le 4 avril 1564 (1), et mourut peu après.(1) Voyez aux Preuves, N. 48.

Femme : Marié vers 1533, à Françoise D'ALOIGNY, morte veuve avant le 17 mai 1571 ; issue d'une ancienne maison de chevalerie du Poitou (2).(2) Généalogie des Tyrel, sires Dit POIX, Manuscrit.
Armes D'ALOIGNY : De gueules à cinq fleurs de lis d'argent, posées 2, 1 et 2.

Enfants :

ler RENÉ DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, succéda à son père, dans ces deux seigneuries, en 1564 Il donna, avec Madeleine de Poix, sa sœur, par acte du il juillet 1567, à titre de ferme et d'assensement, pour sept années, le moulin de Rolomere (3)Voyez aux Preuves, N. 49.. René de Poix fit son testament en octobre suivant, et fut tué, au service du roi, à la bataille de Saint-Denis, près Paris, le 10 novembre 1567, sans avoir été marié.
C'est à cette journée de Saint-Denis que fut blessé à mort : Anne, premier duc de Montmorency, pair et connétable de France, lequel mourut à Paris, le surlendemain de cette bataille.

2e JEAN DE POIX, qui suivra.

3e Pierre DE POIX, écuyer, seigneur en partie de Villemort et de Forges; il fit un accord, en 1567, avec Jean de
Poix, écuyer, seigneur de Forges et de Maillechort, son frère, au sujet de la succession de René de Poix, leur frère aîné (4)(4) inventaire des titres de la famille de Poix, aux Archives du château de Chabenet.. Par acte du 17 mai 1571 il transigea avec ses frère et sœurs, au sujet de la succession de leurs père et mère (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 50. . De cette transaction vint une sentence arbitrale qui fut rendue le lendemain 18 mai 1571 (6)(6) voyez aux Preuves, N, 5 1 . Il fit un 166 compromis devant notaire, le 16 juin 1584, avec ses sœurs et ses beaux-frères, contre dame Marguerite de Moussy, veuve de Jean de Poix, écuyer, seigneur de Forges, etc., au sujet de la succession de ce dernier (1).(1) Voyez aux Preuves, N. 52.
- Marié vers 1578 à Renée LE BEAU, d'une famille de Touraine.
Armes LE BEAU : D'azur, à la fasce d'argent accompagnée de trois coquilles du même posées en chef, et d'une étoile dor posée en pointe.
- Dont vinrent 2 filles :

1re Marguerite DE POIX, dame de Forges ; par acte du 12 juin 1607, elle passa, avec son mari et ses autres parents, un compromis pour le partage des terres et seigneuries de Forges et de Villemort, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N - 53.. Elle est citée, avec son mari, dans les partages et divisions de la terre de Villemort et de celle de Forges, faits par arbitrage, le 15 décembre 1610 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 54.. Par cet acte, Marguerite de Poix devint dame de Forges. Elle et son mari firent leur testament le 15 juin 1622 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 55.. Marguerite de Poix ne vivait plus le 6 août 1627.
- Épousa, vers 1604, Antoine DE LAGE écuyer, chevalier, seigneur de la Palisse, puis de Forges. Il figure avec sa femme dans des actes et titres des années 1607, 1610, 1622 et 4627. Il survécut à Marguerite de Poix, et fit une transaction, le 6 août 1627, avec Pierre de Muzard et Renée de Poix, ses beau-frère et belle-sœur, au sujet de la succession de sa femme (3)(5) Voyez aux Preuves, N. 56. Il mourut, sans enfants, vers 1630.167
Armes DE LAGE : D'argent, à la croix alésée de gueules, surmontée de cinq écussons d'azur.

2e Renée DE POIX, qui était encore mineure le 12 juin 1607 ; elle figure, avec son mari, dans des actes du 15 décembre 1610 et 6 août 1627 (1).(1) Voyez aux Preuves, Nos 53, 54 et 56.
- Épousa, en 1610, Pierre de Muzard. écuyer, seigneur de Chantebon; mort après 1630.
- Dont vint : Jacques DE MUZARD, écuyer, Seigneur de Chantebon après son père, lequel reçut 600 livres, par le testament d'Antoine de Lage et de Marguerite de Poix, ses oncle et tante, fait le 15 juin 1622 (2).(2) Voyez aux Preuves, N. 55.

4e Renée DE POIX, qualifiée dame de Forges, comme on le voit, par un acte d'amortissement qu'elle fit le 5 février 1549, au profit d'André Pigneau et de sa femme (3).(3) Voyez aux Preuves, N. 5 7.
On ignore si elle fut mariée, mais elle mourut avant 1564.

5e Anne DE POIX, citée dans le testament de son père, fait le 4 avril 1564 et dans des actes des 17 et 18 mai 1571, 1 décembre 1571, 18 juin 1576, 16 juin 1584 et 12 juin 4 607. Par acte du 11 décembre 157 1, elle donna, avec son mari, quittance de la somme de 654 livres 10 sols à Jean de Poix, écuyer, seigneur de Forges et de Villemort, son frère (4)(4) Voyez aux Preuves, N - 58., puis par autre acte du 18 juin 1.576, elle vendit, de l'autorité de son mari, audit Jean de Poix, tout ce qu'elle avait et pouvait prétendre dans les successions de ses père et mère (5)(5) voyez aux Preuves, N. 59.. Anne de Poix mourut avant 1610, et laissa plusieurs enfants.
- Épousa, vers 1560, François de La LANDE, écuyer, seigneur de La Vau, en Poitou,. lequel figure, avec sa femme, dans des actes des 17 mai et 11 décembre 1571,168 18 juin 1576, 16 juin 1584 et 12 juin 1607. Il était mort en 1610.
Armes DE LA LANDE : Ecartelé, d'azur et d'or.

6e Madelaine DE POIX, dame de Roche et de Rolomere, laquelle passa un acte avec René de Poix, écuyer, seigneur de Forgés, le 11 juillet 1567 (1).(1) Voyez aux Preuves, N. 49.
- Épousa, vers 1566, René d'Archat, chevalier, seigneur de Roche et de Rolomere, premier écuyer d'écurie du roi, et gentilhomme ordinaire de la chambre. Il figure, avec sa femme, dans l'acte du il juillet 1567.

7e Louise DE POIX, citée dans le testament de son père, fait le 4 avril 1564; elle vendit par acte du 13 août 1572, à Jean de Poix, son frère et à Catherine de Moussy, sa femme, le tiers de la seigneurie de Villemort, qui lui revenait de la succession de ses père et mère et celle de René de Poix, son frère aîné (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 60.. Elle est citée, avec son mari, dans des actes des 16 juin 1584 et 12 juin 1607 (3)(3) Voyez aux Preuves, NO' 52 et 53.; morte vers 1610.
- Épousa, par contrat du 19 août 1573, passé à Montmorillon , devant Gautier et Dupuys , notaires royaux , Pierre de Coral, écuyer, seigneur du Mazet, du Breuil et autres lieux, d'une ancienne famille du Limousin.
- Dont vint :

René de Coral, né en 1574 qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, baron du Mazet, seigneur des terres et chàtellenies de Mirolles et de Saint-Morier, du Breuil, de la Barrière, de la Tour et autres lieux, gentilhomme ordinaire de la chambre du prince de Condé.
- Marié,

1° en 1604, à Louise de Pompadour, fille de Louis, vicomte de Pompadour, et de Péronnelle de la Guiche, dame de Lostanges (4).(4) Généalogie des Tyrel sires DE Poix, manuscrit.169

2° En 1624, à Marguerite Jay du Pin, fille de Paul Jay, chevalier, seigneur du Pin, de Château-Garnier, du Plessis, de la Mothe, de la Roche, etc., et de Diane de Bourbon-Busset, fille de Claude de Bourbon, comte de Busset, baron de Chaslus etc. , et de Marguerite de la Rochefoucauld.

Cette famille de Coral a pour chef actuel Hugues-Gabriel-Marie , comte de Coral né le 1er avril 1.819, conseiller à la Cour des Comptes.
- Marié le 9 octobre 1851 à Claire-Pauline d'Audiffret, 2e fille de Charles-Louis-Gaston, marquis d'Audiffret.. sénateur, grand-officier de la Légion d'honneur, membre de l'Institut, ancien président de la Cour des Comptes et ancien pair de France, etc. (1).(1) Généalogie des Tyrel sires de Poix, manuscrit.

Armes DE CORAL : De gueules, à la croix patée d'or, soutenue par deux lions rampants affrontés du même, et chargée d'un bâton péri d'azur.


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Vers la table des branches Vers la table de cette III° branche

XVIIIe degré: 1564 .- JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, qui succéda, dans ces deux seigneuries, à la mort de son frère aîné, arrivée en 1567. Par acte du ler février 1569, il donna, à cens et rente, douze boisselées de terre, sises en la seigneurie de Forges (2).(2) ) Voyez aux Preuves, N . 61. Il est nommé dans une transaction passée le 17 mai 1571 avec ses frères et sœur (3)(3) (4) Voyez aux Preuves, NO' 50 et 5 1 -, et dans une sentence arbitrale du 18 mai 1571 (4). Par acte du 16 juin 1571, il acquit, de Louise de Poix, veuve de François Girault, écuyer, seigneur de Langellerie, tout ce qu'elle devait avoir dans la succession de Florent de Poix (5)(5) (6) Voyez aux Preuves, NOS 50 et 58.. Il reçut quittance, le Il décembre 1571, de François de la Lande, écuyer, seigneur de la Vau et d'Anne de Poix, sa femme, de la somme de 654 livres 10 sols (6). Par acte du 13 août 1572, il 170 acquit, de Louise de Poix, sa sœur, le tiers de la seigneurie de Villemort (1)(1)Voyez aux Preuves, N. 60., il reçut aveu, le 30 novembre 1574, de Guillaume Foucault, écuyer, seigneur d'Ingrande, pour son fief dudit lieu, relevant de la seigneurie de Forges (2)(2)Voyez aux Preuves, N. 62. . Par acte du 18 juin 1576, il acquit, d'Anne de Poix, sa sœur, les droits qu'elle avait et qu'elle pouvait prétendre dans les successions de ses père et mère et de René de ,Poix, son frère aîné (3).(3)Voyez aux Preuves, N. 59.

Jean de Poix , écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, capitaine de cent chevau-légers, acquit, par acte du 11 janvier 1578, du blé, du seigle et de l'avoine, etc. (4)(4)Voyez aux Preuves, N. 63. . Par acte du 15 juillet 1580, il fit l'amortissement d'une rente de 33 livres 6 sols et 8 deniers, qui avait été constituée en 1545, par son père (5)(5)Voyez aux Preuves, N. 64. . Il mourut en avril 1583 sans postérité.

Femme - Marié, par contrat du 19 septembre 1569 (6)(6)Voyez aux Preuves, N. 65. , à Marguerite DE MOUSSY, laquelle étant restée veuve, passa le 16 juin 1584, un compromis avec ses beaux-frères et belles-sœurs, au sujet de ses droits sur la succession de feu Pierre de Poix, son mari (7)(7)Voyez aux Preuves, N° 52.. Cette dame se remaria depuis avec Gabriel de Bouex, dont nous allons parler.
Fille de Bertrand de Moussy, écuyer, seigneur de la Contour, mort avant 1569, et de Jacquette de Benaye.

Armes DE MOUSSY : D'or, au chef de gueules, chargé d'un lion léopardé d'argent.

Enfant : René de Poix, fils unique, mort en juin 1584.

Par acte du 12 juin 1607, messire Gabriel de Bouex, chevalier, seigneur de Richemont, et dame Marguerite de 171 Moussy, sa femme et veuve en premières noces de Jean de Poix, vivant écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, d'une part, et les héritiers dudit Jean de Poix, d'autre part, se mettent en arbitrage et compromis pour le partage des seigneuries de Forges et de Villemort (1); Puis, par autre acte du 15 décembre 1610, ces deux terres furent partagées et divisées (2) (1) (2) Voyez aux Preuves, Nos 53 et 54.. D'où il résulte que la seigneurie de Forges fut adjugée à Antoine de Lage , chevalier , seigneur de la Palisse, à cause de Marguerite de Poix, sa femme; et la terre de Villemort passa à la famille de Bouex, dont les membres connus sous le nom de Bouex de Villemort, se qualifiaient chevaliers, marquis de Villemort avant .1790. Marie-Mesmin de Bouex, chevalier, dernier marquis de Villemort, comparut, en 1789, à l'assemblée électorale de la noblesse au Poitou (3).(3) Généalogie des Tyrel Sires Dr POIX, manuscrit,
Armes DE BOUEX : D'argent, à deux fasces de gueules

Branche êteinte en 1584.


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Vers la table des branches Vers la tige de cette III° branche

IVe BRANCHE DE POIX

Degrés :
Années :
17
1533
18
1579
19
1609
20
1673
21
1720
22
1734
 >V
23 et 23bis
1814
24
1814

Seigneurs de Barberoux de la Borde, de la Genestière, de la Noue, de Marécreux de, Montansault de Montchenin, etc.


Vers la table des branches Table de cette IV° branche ci-dessus

XVIIe degré: 1533. - JOACHIM DE POIX, 5e fils de Florent de Poix (chef de la 3e branche), écuyer, seigneur de Villemort, de Montchenin, etc., mort en 1533, et de Catherine du Cartier, son épouse, qui resta veuve; écuyer,
seigneur de Montchenin, de Barberoux, de la Borde, de Marécreux (paroisse de Saint-Lactencin, en Touraine), puis de Montansault, de la Genestière, et autres fiefs situés en Berry, du chef de sa femme. Il partagea, avec ses frères et 172 sœurs, les biens provenant de son père, par acte du 19 janvier 1541, étant encore mineur et sous l'administration de sa mère (1)(1) Voyez aux Preuves, N. a.; il ratifia ledit partage, par acte du 30 septembre 1546, et demeurait alors au lieu noble de Barberoux, paroisse d'Antigny, près Saint-Savin, en Poitou (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 65. . Joachim de Poix reçut une déclaration d'héritage, le 25 février 1558, de Pierre, Jacques, Thomas et Etienne ReveilIon frères (3)(3) Généalogie des Tyrel, sires DE Poix, manuscrit.; il fit offres de foi et hommage les 30 avril et 1er Mai 1560, au roi et à madame (Elisabeth de France, douairière, dame de Romorantin); au château de Romorantin à cause des fief, terre et seigneurie de la Petite Borde, situés en la paroisse de Vernon en Poitou (Non en Poitou mais en sologne. Correction manuscrite en marge) et mouvant de leurs Majestés, etc. (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 67.; il fit aussi les acte de foi, hommage lige et serment de fidélité, le 25 mai 1560, à Françoise de Longwy, comtesse de Buzançais, dame de Charost, de Brion et d'Escueillé, pour ses fiefs de Montchenin et de Montansault (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 68. . Il reçut un aveu de René Guyot, le 13 avril 1575, pour ce qu'il tenait de lui dans la seigneurie de Montchenin (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 69. . Joachim de Poix mourut en juillet 1579 (7).

Femme : Marié,

(1° à Antoinette GANTIERE : Correction manuscrite en marge)

(2°) par contrat du 11 février 1359 (8)(8) Voyez aux Preuves, N. 70., à Jeanne DE GAUDELAN, dame de Montansault, sis paroisse de Saint-Clément, vulgo, Saint-Lactencin, près Buzançais; laquelle dame resta veuve, et ne vivait plus en 1587.
Fille et héritière de René de Gaudelan, écuyer, seigneur de Montansault et autres fiefs, et de Françoise Carré, dame et héritière de la Genestière, son épouse, tous deux décédés avant 1559 (9). (7) (9) Généalogie des Tyrel, sires DE POIX, manuscrit.173
Armes DE GAUDELAN : D'azur, au chevron d'argent accompagné de trois losanges du même, posées 2 en chef et 1 en pointe.

Enfants :

ler RENÉ DE POIX, qui suivra. (manuscrit en marge : né du 1er lit)

2e Gabriel DE POIX, écuyer, seigneur de la Genestière en partie. Il assiste aux contrats de mariage de ses frères, dans les années 1587 et 1596.

3e René DE POIX, dit le Jeune, écuyer, seigneur de la Genestière dès 1596, puis de la Mardelle en 1627.
- Marié, par contrat du 3 août 1596 (1)(1) Voyez aux preuves, N. 71, à, Diane FOURNIER DE LA PINAUDIÈRE, dame dudit lieu et en partie de la Lande.
Fille de Robert Fournier, écuyer, seigneur de la Pinaudière et de la Lande, et de Marie d'Escollier, son épouse, tous deux décédés avant le mariage de leur fille. Robert Fournier était petit-fils de Jean Fournier, écuyer, conseiller du roi et maire de la ville de Tours en 1507 (2).
Armes FOURNIER DE LA PINAUDIÈRE : De sable, au chevron d'argent.

4e Jeanne DE POIX, morte avant 1623.
- Épousa, le 16 octobre 1594 Joachim DE BOISLINARDS, écuyer, seigneur de Terrières.

Parmi les membres de cette famille, nous citerons :
Jean-Alexis de Boislinards de Margou, né en 1685 il fut reçu chevalier de Malte, le 17 juillet 1701, puis devint grand-croix de cet ordre, commandeur de Montchamp, bailli de Lyon; mort le 8 octobre 1786, âgé de 101 ans (3).
Armes DE BOISLINARDS : D'argent, au chêne de Sinople; à la bordure engrélée de gueules.

5e Antoinette DE POIX, morte avant 1615.
- Épousa, en mars 1599, Hubert DE VAUGIRAULT, seigneur de La Taste, fief situé en la paroisse d'Argy, en l'élection de Châteauroux (4)(2) (3) (4) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.17-1 .174
Armes DE VAUGIRAULT : D'argent, fretté d'azur .

6e Catherine DE POIX, vivant en 1615.


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Vers la table des branches Vers la table de cette IV° branche

XVIIIe degré : 1579 : RENÉ DE POIX, dit l'Aîné, né en mars 1560 écuyer, seigneur de Marécreux, de Montchenin, de la Petite-Borde, la Genestière en partie, et autres fiefs, sis en Berry et en Touraine; il fit offre de foi, hommage et serment de fidélité, le 22 août 1579, au roi et à la reine Elisabeth, douairière de France, dame de Romorantin, tant pour lui que pour ses frères et sœurs, à cause des fiefs à eux échus par le décès de Joachim de Poix, leur père (1)(1) Voyez aux preuves N. 72.; il est nommé dans une enquête du 3 avril 1589, concernant les feudataires ou possesseurs de fiefs dans la châtellenie de Romorantin, dans laquelle enquête il est dit que René de Poix est âgé de 29 ans (2). Par acte du 17 octobre 1590, il arrenta une pièce de terre appelée les Nouzattes, à Christophe d'Estables, écuyer, seigneur de Montchenin en partie (3). Par acte du 25 juillet 1594, il reçut un aveu du même Christophe d'Estables et autres, pour une maison et des terres qu'ils tenaient de lui dans sa seigneurie de Montchenin (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 7 4.. René de Poix présenta ses titres de noblesse devant les commissaires députés par le roi, pour le règlement des tailles, dans l'élection de Châteauroux, et fut déclaré exempt de payer la taille, attendu sa noblesse (5); dont extrait délivré le 19 décembre 1600 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 75.. Il était mort avant le 18 mai 1609.(2) (5) Généalogie des Tyrel, Sires DE POIX, manuscrit. (3) Voyez aux Preuves, N. 73

Femme :Marié, par contrat du le" juillet 1587 (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 76, à Louise de FADATE laquelle dame étant veuve, fit, par acte du 23 juin 1609, le remboursement ou retrait féodal du lieu des Grands-Chênes, etc., de la somme de 500 livres 175 tournois (1)(1) Voyez aux Preuves, N. 77., et reçut quittance, le 17 novembre suivant, de 200 livres, de Marie de Mesnil, femme de Léonard de Broully, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N. -, 8.; elle mourut en février 4634 (3).

Louise de Fadate se remaria en deuxièmes noces, par contrat du 9 février 4611, avec Jean de Boisliniards, écuyer, seigneur d'Oche et autres lieux (4).

Fille de noble homme Jean-Baptiste de Fadate, écuyer, seigneur des Varaines, alias, de Saint-Georges-sur-Arnon, du Chesnes, de Bouges et de la Varenne, en Berry et en Touraine, d'une ancienne famille originaire d'Italie, lequel fut naturalisé en France, par lettres patentes du roi Charles IX, à lui délivrées, le 15 mars 1563, et devint homme d'armes des ordonnances de ce prince; mort vers 1591, et de Catherine Carré de Charnay, morte en décembre 1583. Jean Fadate, père de Jean-Baptiste, était venu en France, comme capitaine de chevau-légers dans l'armée italienne, amenée par le duc de Nemours, à François 1er roi de France (5)
Armes DE FADATE DE SAINT-GEORGES : D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois tourteaux du même, 2 en chef et.1 en pointe au chef d'azur, chargé de deux fleurs de lis d'or.

Enfants :

1er JACQUES DE POIX, qui suivra.

2e Balthazard DE POIX, écuyer, seigneur de Montansault, et des Carts en partie ; il fut maintenu dans sa noblesse, avec Jacques de Poix, son frère aîné, par sentence de l'Election de Châteauroux, rendue le 1er juin 1634 (6). Il mourut vers 1661.
- Marié vers 1622, à Madelaine DU MOULIN (7).
- Dont vinrent trois enfants, entre autres :

Jacques DE POIX, né en 1623 (8)(3) (4) (5) (6) (7) (8) Généalogie des Tyrel, Sires de Poix, manuscrit., écuyer, seigneur de Montansault et des Carts, lequel fut maintenu dans 176 sa noblesse, avec Jacques de Poix, écuyer, seigneur de Marécreux, par M. Charles de Tubeuf, maître des requêtes et intendant de la Généralité de Bourges, par jugement du 12 août 1669 (1) (voyez plus bas l'article de Jacques de Poix).
- Marié, vers 16,50, à Marie DUBET DE RIS, d'une famille originaire du Berry (2).
Armes DUBET DE RIS : D'azur, à un duc d'or, membré et becqué de sable, perché sur un bâton noueux d'argent péri en bande, et accompagné d'une étoile d'or, posée à dextre de l'écu.

La postérité de Jacques de Poix s'est éteinte au milieu du siècle dernier (3).

3e Imbert DE POIX, mort au service du roi Louis XIII, avant le 10 juin 1634 (4).

4e Appoline DE POIX, morte à Paris, le 16 janvier 1632, et inhumée dans la nef de l'église de Saint-Merry (5);
- Épousa, vers 1615, haut et puissant seigneur, messire Jacques DE BOSSUT, chevalier, comte de Longueval, vicomte de Vauxtain et seigneur d'autres terres en Valois ; lequel vendit, par contrat du 5 septembre 1620, la. terre, vicomté et château de Vauxtain, à messire Jacques de Toustain, de Frontesboc, écuyer, seigneur de Fresnes (6).(1) (2) (3) (4) (5) (6) Généalogie des Tyrel, Sires de Poix, manuscrit.
Armes DE BOSSUT DE LONGUEVAL : D'or, au double trécheur, fleurdelisé et contre-fleurdelisé de sinople; au sautoir de gueules, brochant sur le tout.

5e Françoise DE POIX, vivant en 1634.

6e Barbe-Marie DE POIX, vivant en 1634.

7e Anne DE POIX, vivant aussi en 1634.

Ces trois dernières filles, avec leurs frères, Jacques de Poix, écuyer, seigneur de Marécreux et de Montchenin, et Balthazard de Poix, aussi écuyer, seigneur de Montansault, sont nommés dans une sentence de l'Election de Châtearoux, 177 rendue le 1er juin 1634 qui les maintient dans leur ancienne noblesse (1).


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Vers la table des branches Vers la table de cette IV° branche

XIXe degré : 1609. - Jacques DE POIX, né en 1591 (2), écuyer, chevalier, seigneur de Marécreux, de Montchenin, de la Petite-Bordes, de La Noue et autres fiefs ; en août 1648, il fit un accord avec Louise de Fadate, sa mère, et Balthazard de Poix, son frère cadet, au sujet de quelques droits que ce dernier réclamait de la succession de feu René de Poix, vivant, écuyer, seigneur de Marécreux, et de la court de Montchenin (3) ; il partage avec ses frères et sœurs, le 3 avril 1631, les successions de leurs père et mère (1), et obtint une sentence de l'Election de Châteauroux ler juin 1634, qui le confirma, avec ses frères et sœurs, dans leur noblesse, comme étant issus et descendus d'extraction noble (5). (5) Voyez aux preuves N. 79. Jacques de Poix fit une transaction, par acte du 28 novembre 1641, avec Philippe de Thianges, chevalier, seigneur de Saint-Georges, la Beuvrière, etc., mari de Jeanne de Leffe, au sujet des différends qu'ils avaient entre eux, sur l'exécution de deux arrêts rendus par le Parlement, les 19 juillet 1625 et 31 décembre 1638 (6). (6) Voyez aux Preuves, N. 80. Il rendit hommage au comte de Buzançais, le 13 octobre 1645, pour son fief de Montchenin (7), et fut maintenu dans sa noblesse, par arrêt rendu à la cour des Aides de Paris, le 28 mars 1665, qui le déclare noble et issu de noble race et lignée (8)(8)Voyez ;lux Preuves, N. 81.. Il fit aveu et dénombrement de la terre de Marécreux et de Montchenin, le 13 janvier 1666, à Elisabeth Blondeau, comtesse de Buzançais, veuve de Jean Phelipeaux, seigneur de Villesavin, etc. (9)(1) (2) (3) (4) (7) (9) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.. Jacques de Poix, âgé de soixante-dix-huit ans, écuyer, sieur de Marécreux, et Jacques de Poix, âgé de vingt-quatre ans, son neveu, écuyer, sieur des Carts et de Montansault, furent178 maintenus dans leur noblesse, sur des titres produits, et remontant à l'année 1487 par jugement rendu à Bourges, le 12 aoùt 1669, par Charles de Tubeuf, chevalier, seigneur baron de Vert, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, et intendant de la Généralité de Bourges et de Moulins (1)(1) voyez aux preuves, N- 82. Il mourut en 1673, avant le 20 octobre, étant âgé de quatre-vingt-deux ans.

Femme - Marié par contrat du 1er août 1627 (2)(2) voyez aux Preuves, N. 83 à Olimpe DU GRIFFON, d'une famille du Poitou, qui resta veuve ; ayant hérité la terre de la Noue, de Charles du, Griffon , son frère, elle en fit cession, par acte du 21, février 1676, à ses enfants puînés (3).(3) voyez aux Preuves, N. 84.
Fille de Pierre du Griffon écuyer, seigneur de la Mothe, de Villeneuve et de La Noue, et de Anne de Leffe, son épouse tous deux décédés, avant le mariage de leur fille.
Armes DU GRIFFON: D'azur, au griffon d'argent.

Enfants :

ler LOUIS DE POIX, qui suivra.

2e Jacques DE POIX, écuyer, seigneur de la Noue ; cité dans le partage du 26 octobre 1673 mort sans alliance en 1681.

3e François DE POIX, l'aînée, citée dans le partage du 26 octobre 1673.
- Épousa, avant 1670, Claude DE COUDREAU, chevalier, seigneur de Montchenin, ainsi titré et qualifié dans le contrat de mariage de Louis de Poix, son beau-frère, le 23 mai 1673.
Armes DE COUDREAU : De gueules, au chevron d'or.

4e Françoise DE POIX, la jeune, citée dans le partage du 26 octobre 1673.
- Épousa, avant 1680, Jean DE MENOU, écuyer, qui donna procuration, le 14 octobre 1681, à Louis de Poix, chevalier, seigneur de Marécreux, son beau-frère (4).(4) Généaloqie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.
Armes DE MENOU : De gueules, à la bande d'or.179


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Vers la table des branches Vers la table de cette IV° branche

XXe degré - 1673. LOUIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marécreux, de la Noue, en partie de Montchenin, de la Court et de Luzeret ; il partagea les biens de la succession de son père, par acte du 26 octobre 1673, avec ses frère et soeurs (1)(1) Voyez aux preuves N. 85. ; il rendit foi et hommage en son nom et comme fondé de pouvoir de Jean de Menou, écuyer, et de Françoise de Poix, son épouse, à Charles d'Estampes, chevalier, marquis de la Ferté-Imbault, etc., de la terre et seigneurie de La Noue, située paroisse de Saint-Denis, et dans la mouvance dudit marquisat (2)(2) voyez aux preuves, N. 86.. Louis de Poix, donna aveu et dénombrement, le 27 janvier 1689, à Anne Phelipeaux, comtesse de Chavigny, de Buzançais, Villesavin, etc., épouse de Léon Bouthillier, chevalier, comte de Chavigny, pour les seigneuries de Marécreux et de Montchenin, mouvantes de Buzançais (3)(3) Archives de M. Ludovic de Poix, et généalogie des Tyrels, sires de Poix, manuscrit.; il obtint un arrêt du parlement de Paris, le 20 mai 1689, appelant d'une sentence du bailliage de Châtillon-sur-Indre, rendue le 4 septembre 1687, contre lui et sa femme, et Louis Mahier, greffier de la Maréchaussée de cette dernière ville (4)(4) Voyez aux Preuves, N.87.. Il servit dans l'arrière-ban de la noblesse de la province de Touraine, dans les années 1694 et 1696, comme on le voit par deux certificats du marquis de Lavardin.(5)(5)Voyez aux preuves N. 88 et 89. . Louis de Poix reçut une commission du roi Louis XIV, datée de Versailles, le 30 avril 1701, signée Louis, pour travailler, de concert avec l'intendant Roujault, à la confection du rôle de la capitation de la noblesse, dans les bailliages d'Issoudun, Châteauroux et Châtillon-sur-Indre (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 90..Il mourut vers 1720.

Femme : Marié, par contrat du 23 mai 1673 (7)(7) Voyez aux preuves, N. 91, à Anne DE BOISAY (Boisé), morte vers 1745.180
Fille de Claude de Boisay, chevalier, seigneur de Coursenay, présent au mariage de sa fille, et de Marie-Marguerite le Roy, son épouse, alors décédée.
Armes DE BOISÉ: D'argent, à la fasce de sable.

Enfants :

ler Louis DE POIX(a)(a) Divers auteurs, une généalogie imprimée et d'autres manuscrites, disent qu'il fut religieux capucin. A la vérité, il y eut un capucin distingué de ce nom; mais il n'était pas de cette famille de Poix. Charles-Joseph Dubois, né à Croixrault (Somme) le 18 octobre 1714, connu dans le monde et en religion sous le nom de P. Louis de Poix; il embrasse, pour contenter ses goûts, la règle de Saint-François chez les Capucins de la ville d'Amiens. Vers 1740, il adressa à la reine de France une pièce de prose sur le Créateur, que nous rapporterons aux Preuves sous le Ne 95. Il mourut à Paris en 1782. - Ses œuvres qui composent 15 à 16 volumes, sont déposées au presbytère de la commune de Croixrault, près de Poix, et en sont la propriété., écuyer, seigneur de la Noue, qui servait, pour son père, dans le ban de la noblesse de la province de Touraine, en 1696, comme le prouve un certificat du commandant des Essars (1).(1) Voyez aux Preuves, No3 92 et 93. Voulant vivre célibataire, il fit la cession de ses biens, à son frère François-Vincent de Poix, par acte passé devant notaire, le 23 juillet 1719 (2)(2) Voyez aux Preuves, N 94., et confirmé par autre acte du 15 janvier 1722; il fut présent au contrat de mariage de ce même frère, le 24 avril 1723, dans lequel il est qualifié messire Louis de Poix de la Noue, chevalier.

2e VINCENT-FRANCOIS DE POIX, qui suivra.

3e Anne DE POIX, morte après 1720.
- Épousa, vers 1696, François CHARLEMAGNE, d'une famille du Berry, chevalier, seigneur de Villecomte.
- Dont vint : Anne CHARLEMAGNE, citée avec ses père et mère, dans l'acte de cession de Louis de Poix, fait en 1719.
Armes CHARLEMAGNE : D'or, à l'aigle de sable, chargé d'une fasce en devise de gueules, surchargée de trois roses d'argent.

4e Françoise DE POIX, morte après 1725. 181
- Épousa, le 27 janvier 1707 (1), René DE VALENCIENNES écuyer, seigneur de Bournaiseau.
Dont vint LOUIS DE VALENCIENNES, écuyer, Seigneur de l'Estangt, cité dans le même acte de 1719. - Louis de Valentienne, chevalier, seigneur de la Barre et de la Ferrandière, assista, comme cousin de l'époux, au contrat de mariage de Louis de Poix, avec Marie de Pierre-Buffière, passé le 23 janvier 1769 (2).
Armes DE VALENCIENNES : D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois têtes de licornes, coupées d'argent, posées 2 et 1.

5e Marie-Anne DE POIX.
- Épousa le 3 février 1711 (3), Pierre LE BLOY, chevalier, seigneur de la Pornerie.
- Dont vinrent :

1er Louis le Bloy écuyer.

2e Françoise le Bloy.

Armes LE BLOY: D'azur au lion d'or, rampant et langué de gueules.

6e et 7e N. et N. DE POIX, qui furent religieuses à Châteauroux.


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XXIe degré : 1720. - VINCENT-FRANCOIS DE POIX, né au château Marécreux (4)(4) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.. (3) Archives de M. Ludovic de Poix, à Tours., en Touraine, le 14 mai 1684, et baptisé le surlendemain (5)(5) Etat civil de la commune de Saint-Lactencin, canton de Buzançais, arrondissement de Châteauroux (Indre), en 1684., chevalier, seigneur de Marécreux, de la Barre, de la Férandière, de la Noue et autres fiefs. Il fit ses preuves de noblesse, pour l'ordre de Saint-Jean de-Jérusalem (ou de Malte), en février 1701 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 96.; il reçut quittance de la somme de 1562 livres, 10 sols, le 30 mai 1701, pour son droit de passage à Malte (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 97., et fut reçu chevalier de l'ordre, le 2 juillet suivant, au grand 182 prieuré d'Auvergne. Il faisait ses caravanes à Malte, lorsqu'il obtint la permission de revenir en France, par bref de don Raymond de Perellos et Rocafull, 63e grand maître de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, en date du 15 juin 1715 (1)(1) Voyez, aux Preuves, N. 98.; il quitta, par permission spéciale de ce même Grand-Maître, son habit de chevalier, pour pouvoir continuer la postérité de sa famille. Par actes passés les 23 juillet 1719 et 15 janvier 1722, son frère aîné, Louis de Poix, lui céda tous ses droits. Vincent-François de Poix fut adjoint, pour remplacer son père, au rôle de la capitation de la noblesse de l'élection de Châteauroux, par commission du roi Louis XV, donnée le 4 octobre 1721 (2).(2) Voyez aux Preuves, N. 99. Il mourut vers 1734 (a).(a) M. Ludovic de Poix, dans ses Notes généalogiques sur sa, famille, dit que Vincent-François de Poix fut adjoint de 1720 à 1730, par lettres patentes du Roi à la commission de la recherche de la noblesse, et fut créé COMTE, après sa mission, comme récompense de nombreux services qu'il rendit en cette occasion? - Nous ajouterons, à ces données, que les archives de la famille de Poix ne contiennent aucune pièce portant la collation du titre de COMTE

Femme : Marié, par contrat du 24 avril 1723 (3)(3) Voyez aux, Preuves, N. 100., à Agnès-Angélique SAVARY DE LANCOSME. Cette dame étant veuve pour la seconde fois, fit une transaction, le 16 mars 1745 au nom et comme tutrice de ses enfants mineurs et de feu Vincent de Poix, avec Charles Royé, curé de la paroisse de Saint-Lactencin, au sujet du droit des Dimes (4)(4) Voyez aux preuves, N. 10 1.. Elle mourut après 1769.
Fille mineure de Louis-François Savary, chevalier seigneur, marquis de Lancosme (sis paroisse de Vendoeuvres) et autres lieux, lieutenant des maréchaux de France, en Touraine, mort en 1734, et de Louise-Françoise, de Préaux.

Devenue veuve, Agnès-Angélique Savary se remaria,183 par contrat du 21 mai1734(1) à François-Joseph-Antoine NERIE DU VERDIER, chevalier, Seigneur de la chapelle-Ortemale, près buzançais, de la Gaillardière et autres lieux : mort avant 1745.(1) Voyez aux Preuves, N. 102.,

De ce 2e mariage, vint: Louis-Charles du Verdier, chevalier, seigneur de la Chapelle-Ortemale, de la Boutelay, etc. Capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Etranger, dès 1769, puis fait chevalier de Saint-Louis, lieutenant colonel du régiment d'Auvergne, infanterie, et créé brigadier des armées du roi le 1er mars. 1780. Par acte du 3 septembre 1782, le sieur du Verdier fit un testament en faveur de Mlle Angélique.-Blanche de Poix (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 103. Dans la suite, ce testament fut révoqué (3).(3). Archives du château de Chabenet.
Marié avant 1769, à Louise Emée DE VILLARD.

Armes DU VERDIER : D'azur, à deux lions passants d'argent,. armés et lampassés de gueules.

Enfants: 1er LOUIS-FRANCOIS-VINCENT DE POIX, qui suivra.

2e Louis-Alexandre DE POIX, fut enseigne de vaisseau au département de Rochefort, et mourut au début de sa carrière.

Louis-François DE POIX, né au château de Marécreux, paroisse de Saint-Lactencin, diocèse de Bourges, le 14 février 1732 (4)(4) Etat civil de la commune de Saint-Lactencin, canton de Buzançais, arrondissement de Châteauroux (Indre), an 1732.; il embrassa l'état ecclésiastique et fut tonsuré le 17 mars 1747. Sur ses preuves de noblesse, établies, en 1760, par d'Hozier de Sérigny, il fut reçu chanoine-comte de Lyon (a)(a) Le Premier chanoine de cette église était le roi de France. On sait que pour être reçu chanoine-comte de Lyon, il fallait faire preuve de noblesse de huit quartiers, tant du côté paternel que du côté maternel., par délibération prise au chapitre général de l'Église métropolitaine de cette ville,184 tenu le 5 novembre 1765 (1)(1) voyez aux Preuves, N. lot., et fut installé le 21 décembre suivant. Il fut nommé successivement Précenteur du chapitre de l'Église primatiale de Lyon en 1769 , grand-vicaire de Saintes; archidiacre et vicaire général de Mgr Antoine de Malvin de Montazet, 129e archevêque de Lyon, primat de France. Il occupait ces deux dernières charges dès 1779. Le roi Louis XVI le nomma, en 1784, abbé commandataire de l'abbaye de Saint-Martin d'Aumale, au diocèse de Rouen qu'il gouverna jusqu'en 1.790 (2)(2) Voyez les Almanachs royaux, de 1781 à 1790, - Histoire d'Au- par Ernest Smichon, avocat, membre du Conseil général de la Seine-inférieure Rouen, 1862, tome 11, pages 69, 71 et 81.. En sa qualité de vicaire-général, il fut chargé, le 19 mars 1789, par le chapitre de Lyon, de remercier, an nom du clergé, la députation de l'assemblée du tiers-État envoyée par son chapitre. Il mourut le dernier des comtes de Lyon, au château de Marécreux, commune de Saint-Lactencin (Indre), en 1820, âgé de quatre-vingt-huit ans. (3)(3) Notes de M. Louis de Poix, chef du nom et des armes de sa famille.

4e Angélique-Blanche DE POIXdame de la Barre, sise paroisse de Ciron aux environs du Blanc en Berry; par acte enregistré à Châtillon-sur-Indre, le 27 février 1799, elle donna son domaine de la Barre à Louis-François de Poix, son frère; elle mourut sans alliance, en la commune de Saint-Lactencin (Indre), le-30 novembre 1804..


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XXII, degré: 1734.- LOUIS-FRANCOIS-VINCENT DE POIX, né au, château de Marécreux (4)(4) État civil de la commune de Saint-Lactencin (Indre); an 1724., le 25 juillet 1724, et baptisé le même jour (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 105., qualifié chevalier, seigneur de Montansault, et en partie de Chabenet, la Chaume, Plainpinard, du Lac, etc., puis qualifié comte de Poix de Marécreux (6)(6) Lettre de M. Bertin, ministre et secrétaire d'Etat en date du 19 octobre 1778,. Il devint lieutenant-colonel au régiment d'infanterie 185 de la Reine, et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il entra au service, âgé de près de dix-huit ans, le 18 mai 1742, comme sous-lieutenant au régiment de la Reine, infanterie; fut nommé lieutenant au même régiment, par lettre du roi, signé Louis, le 1er Septembre même année (1(1) Voyez aux Preuves, N - 106.. ). Il reçut un ordre du roi le 27 septembre 1745 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 107. , un autre du même jour, pour la formation et la levée d'une nouvelle compagnie, etc. (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 1 OR.. . Le sieur de Poix fut nommé le même jour, 27 septembre 1745, capitaine d'une compagnie dans le troisième bataillon de nouvelle levée du même régiment d'infanterie de la Reine (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 109. ; il fut nommé commandant du château de Massa, par commission, donnée par le duc de Richelieu, le 17 avril 1748 (5)(5) Voyez aux Preuves, N - 110 ; il fut créé chevalier de l'ordre de Saint-Louis, par lettre du roi Louis XV, donnée à Versailles, le 27 août 1760 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 111 , et fut reçu, à Boulogne-sur-Mer, le 10 septembre suivant (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 112. . Le sieur de Poix fut fait sergent-major au régiment de la Reine, infanterie, par brevet du roi, signé Louis, le 27 août 1762 (8)(8) Voyez aux Preuves, N. 113., il était aide de camp du prince de Condé la même année; il fut fait lieutenant-colonel d'infanterie, par commission du roi, le 16 avril 1767 (9)(9) Voyez aux Preuves, N. 114. ; il reçut une lettre du roi Louis XV, du 21 mai 1771, portant qu'il ait à recevoir un chevalier de Saint-Louis (10)(10) Voyez aux Preuves, N. 115. ; il reçut une autre lettre du roi, le 14 avril 1772, pour recevoir dix autres chevaliers du même ordre (11)(11 ) Voyez aux Preuves, N. 116. . Il reçut du roi une gratification de 1,000 livres en 1776 (12)(12) Notes généalogiques de la famille..Le sieur 186 de Poix servit en Bohême, en Italie, et en Allemagne pendant les guerres du règne de Louis XV (1)(1) Archives du ministère de la guerre; - Histoire des chevaliers de St-Louis, t. 11, p. 518.; enfin il quitta le service après avoir servi 35 ans, du 18 mai 1742 au 29 décembre 1777, comptant 6 campagnes, le tout 41 ans de service, rang de lieutenant-colonel du régiment de la Reine, infanterie, et les dix dernières années d'activité (2)(2) Archives du château de Chabenet..

Par lettre du 6 octobre 1778, l'archevêque de Bourges (3)(3) Georges-Louis-Phélipeaux d'Herbault, 109* archevêque de Bourges, commandeur et chancelier des ordres du roi, etc.; mort à Paris le 3 septembre 1787., président de l'administration provinciale du Berry, invite le sieur de Poix à assister à l'assemblée de ladite administration (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 117 ; il fut convoqué à cette, assemblée (tenue à Bourges, le 16 novembre 1778), par M. Bertin (5)(5) henri-Léonard-Jean-Baptiste Bertin, ancien contrôleur Général des finances, ministre et secrétaire d'Etat, etc.; mort en 1792. , ministre et secrétaire d'État, suivant lettre du 19 octobre, même année (6)(6),Voyez aux Preuves, N. 118 . Il rendit foi et hommage et serment de fidélité à Mgr le comte d'Artois (depuis Charles X), le 27 mai 1778, pour ses fiefs, mouvant et relevant de ce prince, à cause de son comté d'Argenton et de sa grosse tour d'Issoudun (7)(7) Voyez aux Preuves, Nos 4 19 et 120 . Par brevet du 1er octobre 1779, le roi Louis XVI lui accorda une pension de 800 livres sur l'ordre de St-Louis; ce brevet est daté de Versailles, signé Louis (8)(8), Titre en parchemin, aux Archives du château de Chabenet. . Louis-François-Vincent de Poix comparut, ainsi que Blanche de Poix, dame de la Barre, sa sœur, à l'Assemblée des trois ordres du Bailliage de Berry, tenue le 16 mars 1789 (9)(9) Voyez aux Preuves, N. 121. Le sieur de Poix n'ayant pu émigrer, à cause de son âge, fut incarcéré avec, toute sa famille, dans les prisons de Châteauroux, d'où il ne sortit qu'après 187 la tourmente révolutionnaire (1); il fit ses dispositions testamentaires et le partage de ses biens, par acte du 25 août 1808 (2)(1) (2) Notes généalogiques de la famille.; il mourut au château de Marécreux, le 12 août 4814, âgé de 90 ans (3).(3) Etat civil de la commune de Saint-Lactencin (ladre), D. an 1814 (4) Voyez aux Preuves, N. 122.

Femme : Marié par contrat passé au château de Chabenet, le 23 Janvier 1769 (4), à Marie-Charlotte DE PIERRE-BUFFIERE (5)(5) Voyez aux preuves N. 123., dame de Chabenet, la Rocherolle, Prunget et autres fiefs, situés paroisses de St-Marcel et de Tendu, près Argenton, en Berry; morte au château de Marécreux, le 26 août 1808 (6)(6) Etat civil de la commune de St-Lactencin (Indre), 0. au 1808., dernier rejeton de cette ancienne maison du Limousin. Avec elle s'est éteint le nom de Pierre-Buffière, qui n'existe plus que dans l'histoire.

Fille de Charles-Aymar de Pierre-Buffière, chevalier, Seigneur Baron de Prunget(a), Tendu, Chabenet, la Chaume, du Lac, la Rocherolle, Plainpinard et autres lieux, capitaine de dragons et chevalier de St-Louis, mort avant le 20 juin 1767, et de Marie-Agnès de Machault, son épouse qui resta veuve.

Armes DE PIERRE-BUFFIÈRE : De sable, au lion rampant d'or.

(a) Il y a quelques années M. Louis de Poix, propriétaire du domaine de Chabenet, a trouvé dans les ruines de la tour du château de Prunget le sceau de cette baronnie. Il est de la grandeur d'une pièce de dix centimes, représentant au milieu un écusson d'argent, chargé de six otelles avec cette inscription autour : CEL : DE LA : CHATELNIE : DE : PRUNGE

Enfants: 1er LOUIS-JEAN-BAPTISTE-CHARLES DE POIX, qui suivra.188

2e Thomas-Louis-Benjamin DE POIX, qui suivra après son frère aîné.

3e Louis-Marie Alexandre DE POIX, né à Marécreux..... fut reçu, de minorité, chevalier de l'ordre de Malte, par bref du 19 octobre 1775 (1); il paya la somme de 7,126 livres, pour son passage à Malte, dont quittance faite à Lyon, le 12 octobre 1778 (2) (1)(2) Archives du château de Chabenet.; il mourut au service du roi Louis XVIII , pendant l'émigration, près de Dusseldorf (Prusse) vers 1797(3).(3) Notes généalogiques de la famille.

4e Louis-Félix-Anne DE POIX, tige de la 5e branche qui sera rapportée plus bas,(4) Voyez aux Preuves, N. 124.

5e Marie-Louise DE POIX, née à Marécreux, le 26 juillet 1771 fut reçue, en 1780, chanoinesse comtesse du chapitre noble de l'Argentière (a) au diocèse de Lyon, sur ses preuves de noblesse établies par le sieur Berthier (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 125 et 126.. Après la suppression de son chapitre, elle se maria, et mourut au château du Gratin, le Il mars 1851, âgée de 79 ans et 7 mois (6).(6) Etat civil de la commune de Chezelles, près Buzançais (Indre',, D. an 1811.(a) On sait que pour être reçue chanoinesse-comtesse de l'Argentière, la présentée ne pouvait y être admise qu'après avoir fait preuve de huit. degrés de noblesse paternelle et trois degrés de noblesse maternelle, et ce sans anoblissement connu (lettres patentes du roi Louis XVI, données en mars 1779 et enregistrées au Parlement le 8 juin 1780). - La marque distinctive était une croix d'or émaillée,. surmontée d'une couronne. de comte, avec cette inscription d'un côté : Notre-Dame de Coyse, fondée en 1273; et de l'autre ces mots Comtesse de l'Argentière Cette croix était attachée à un ruban vert que les dames portaient en écharpe, et qui était fixé. sur l'épaule par des ganses à glands d'or.
- Épousa vers 1796 André DE GUILLOTEAU DE VILLEDIEU, comte de Grandeffe mort à Yèvre-la-Ville, le 4 février 1825(7).(7) Etat civil de la commune d'Yèvre-la-Ville (Loiret), D. au 1825.189
Armes DE GUILLOTEAU DE GRANDEFFE : D'azur, à l'aigle éployée à deux têtes d'or, couronnées du même.
- Dont vinrent 4 enfants :

1° Raoul-Louis-André DE GUILLOTEAU, COMTE DE GRANDEFFE né à Villedieu, le 21 juillet 1798 (1)(1) Etat civil de la commune de Villedieu, près Buzançais (Indre), N. an VI., chef actuel du nom et des armes de sa famille, ancien officier de cavalerie. En 1831, le comte de Grandeffe demeurait à Montbernaume, commune d'Yèvre-la-Ville (Loiret), et en 1864, à Paris.
- Marié à Paris le 19 mars 1831 (2)(2) Etat civil de Paris (100 arrondissement ancien), M. an 1831, reg. 78, N. 155., à Charlotte-Claire-Nohemy DE FAUDOAS, née à Rouen , le 5 avril 1806(3).(3) Etat civil de Rouen (Seine-Inférieure), Ni. au 1806.
Armes DE FAUDOAS : Ecartelé, aux 1 e et 4 e d'azur, à la croix d'or qui est de Faudoas aux 2e et 3e d'azur à trois fleurs de lis d'or, qui est de France (par concession royale). - Tenants : deux Anges.
Fille d'Aune-Marie-Félix-Gabriel, marquis de Faudoas propriétaire, ancien colonel de cavalerie , chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, mort à Paris le 28 mai 1850 ; et d'Aglaé-Charlotte-Désiré de Toustain de Limery, son épouse.
- Dont vinrent 2 enfants :

1° Arthur-Armand-Raoul DE GUILLOTEAU VICOMTE DE GRANDEFFE né vers 1835.

2e Yolande-Mathilde-Aglaé DE GUILLOTEAU DE GRANDEFFE, née à Paris, le 17 juin 1837.
- Épousa à Paris, le 29 juillet 1863 (4)(4) Etat civil de Paris (71, arrondissement), M. an 1863, reg. 13, N. 480 , Gabriel GOMBAULT DE BAZAC né à Bazac-d'Eymet (Dordogne), le 9 avril 1824, capitaine aux guides de la garde.

2° Bathilde DE GUILLOTEAU DE GRANDEFFE.190
- Épousa - vers 1830, Charles-Armand Bouchet DE GRANDMAY, né en 1775, capitaine de cavalerie, demeurant à Grandmay, commune d'Aifres, près Niort (Deux-Sèvres).

3e Élise DE GUILLOTEAU DE GRANDEFFE.
- Épousa - Charles, Comte DE PRÉAUX, propriétaire à Gratin, commune de Chezelles (Indre).
- Dont vinrent 3 enfants:1er Gaston , 2e Fernand, 3e Élise DE PRÉAUX.
Armes DE PRÉAUX: De gueules, au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or; au chef d'argent.

4e Aurore DE GUILLOTEAU DE GRANDEFFE.
- Épousa - Ferdinand vicomte de Fay, propriétaire à la Tailliée. près Niort.
- Dont vinrent 2 filles : Élisabeth et Marthe DE FAY.
Armes DE FAY : D'argent à 6 roses de gueules.


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XXIIIe Degré 1814. - LOUIS-JEAN-BAPTISTE-CHARLES DE POIX, né à Marécreux le 5 décembre 1769 (1)(1) Etat civil de la commune de St-Lactencin, an 17.69., fut reçu page de la reine Marie-Antoinette d'Autriche, par brevet du 3 avril 1783 (2); puis incorporé dans une compagnie du régiment de Royal-Normandie, cavalerie ; il passa ensuite dans la compagnie de Noailles, en qualité de sous-lieutenant des gardes du corps du roi. Émigré, en 1792, avec les Princes, pendant la captivité du roi Louis XVI, il fit toutes les campagnes pendant ce temps d'exil, et ne rentra en France qu'en 1803 (3). Réintégré dans la même compagnie de Noailles avec son même grade en 1814, il sortit encore de France en escortant le roi Louis XVIII depuis Paris jusqu'à Gand. Rentré en France une seconde fois, il continua à faire son service auprès du roi, dans la même compagnie, fut promu au grade de lieutenant et reçut, pour prix de ses longs et honorables services, la croix de St-Louis (4)(2) (3) (4) Notes généalogiques de la famille.. Enfin, après 44 ans de services continus, le sieur de Poix se 191 retira en 1827, en son domaine de Marécreux, où il mourut le 31 octobre 1845, âgé de 75 ans et 11 mois (1).(1) Etat civil de la commune de St-Lactencin, D. an 1845.

Avant de mourir, ce fidèle serviteur eut la consolation de recevoir par l'entremise du marquis de Barbançois, sous-gouverneur de Mgr le duc de Bordeaux (Henri de France, comte de Chambord), les consolantes paroles que le duc d'Angoulême (a) dicta, à son sujet, au moment où il mourait :

"Je vous charge, dit Mgr le dauphin, quand vous reverrez le comte de Poix, mon fidèle serviteur, de lui dire que je meurs avec le regret de ne pouvoir, moi-même, lui témoigner toute ma gratitude et toute ma reconnaissance pour tout ce qu'il a fait pour moi et pour toute ma famille. Dîtes-lui que c'est bien certainement lui que j'aurais revu avec le plus de plaisir avant de mourir, hélas ! si loin de la France (2)."

Comme on le voit, le sieur de Poix jouissait, au plus haut degré, de l'estime et de l'affection de l'ancienne maison royale.(a) Louis-Antoine, duc d'Angoulême, puis dauphin de France, fils du comte d'Artois (depuis Charles X), et de Marie-Thérèse de Savoie, princesse de Sardaigne; né à Versailles le 6 août 1775, mourut à Goritz (Allemagne) le 3 juin 1844; c'est aussi dans cette ville que mourut, le roi, son père, le 6 novembre 1836.- Son épouse, la duchesse d'Angouléme, née Marie-Thérèse-Charlotte de France, fille de l'infortuné Louis XVI, mourut à Frosdorf (Etats autrichiens) le 19 octobre 1851.
(Notes de l'Auteur.)(2) (1) Notes généalogiques de la famille.

Femme: Marié en 1810, à Françoise-Charlotte DU CHESNEAU; morte en 1848;
fille de Charles-Armand-Louis, marquis du Chesneau, lieutenant en second aux gardes françaises, et de Périne-Catherine Mabille de la Pommelière (3).
Armes DU CHESNEAU : D'azur, semé de besants d'argent, au chevron d'or, brochant sur le tout.

Enfants :

ler Clémence-Louise-Caroline DE POIX,192 née à Marécreux, le 28 septembre 1811 (1)(1) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1811., aujourd'hui marquise douairière d'Aiguirande, demeurant au château de Romsac, près Levroux (Indre).
- Épousa,

1° vers 1830, Henri COMTE DE PRÉAULX, décédé.
- Dont vinrent 3 enfants :

ler, Charles-Anatole COMTE DE PRÉAULX, propriétaire; mort au château de la Chénélière, le 2 décembre 1859, âgé de 30 ans.
- Marié, le 2 février 1853, à Zélie de Launay de Cohardon, fille du baron de ce nom, propriétaire du château et domaine de Boisjoli.

2e Gabrielle DE PRÉAULX.
- Épousa, vers 1854, Gonzalve-Marie-Fernand-Raphaël, marquis DE CORDOUE, propriétaire; mort au château de la Gauthière, le 27 octobre 1864, âgé de 34 ans.
Armes DE CORDOUE: D'azur, à l'ours d'argent debout et tenant dans ses deux palles un monde croisetté d'or.

3e Marie DE PRÉAULX.

Clémence de Poix s'est remariée en 2° noces , avec Alexandre, marquis d'Aiguirande, qui mourut sans enfants.
Le marquis d'Aiguirande est issu d'une ancienne maison de chevalerie, l'une des plus illustres de la France, tant par son ancienneté, qui remonte à l'an 1100, que par ses belles alliances.
Armes D'AIGUIRANDE : D'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

2e Marie-Louise-Charlotte-Blanche DE POIX, née à Marécreux, le 30 octobre 1812 (2).(2) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1812.
- Épousa le ler octobre 1835, Alexandre comte193 des Mazis, né le 25 avril 1810 , propriétaire à Lunbray (Loir-et-Cher).
- Dont vint : Albert DES MAZIS, ne vers 1837.
Armes DES MAZIS : De gueules, à la fasce d'or, chargée de trois molettes d'éperons de sable.

3e Marie-Antoinette DE POIX, née à Marécreux , le 9 septembre 1814 (1).
- Épousa, vers 1836, Jules, VICOMTE DE CHATEAUBODEAU.
- Dont vinrent 2 enfants :

1er Stanislas DE CHATEAUBODEAU.

2e Jenny DE CHATEAUBODEAU.

Armes DE CHATEAUBODEAU.: D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois quintefeuilles du même, posées 2 et 1 celle de la pointe surmontée d'un croissant d'argent.

4e Laure-Alexandrine DE POIX, née à Marécreux, le 28 octobre 1818 (2).(1) (2) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1814 et 1818.
- Épousa le 1er octobre 1835, Adrien-Henri, VICOMTE DES MAZIS, frère d'Alexandre, cité plus haut, né le 11 mars 1812; mort en mars 1848.
- Dont vinrent 3 enfants; entre autres : Alfred des Mazis, né vers 1838.

5e Gabrielle-Aline DE POIX, née à Marécreux, le 21 août 1821 (3)(3), Etat civil. de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1821., fut chanoinesse du chapitre noble de Sainte-Aune de Munich (Bavières), et mourut à Paris, en 1847, âgée de 26 ans.


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XXIIIe degré (bis) : 1814. - THOMAS-LOUIS-BENJAMIN DE POIX, qualifié baron de Poix, pour perpétuer le titre qu'avait la famille de sa mère, à cause de la baronie de Chabenet, qui lui était échue en partage (4)(4) Notes généalogiques de M. Ludovic de Poix., né à Marécreux, le 13 août 1773 (5)(5) Etat civil de la commune St-Lactencin (Indre), an 1773. 13, fut reçu, de minorité, 194 chevalier de l'ordre de Malte, par bref du 12 décembre 1773 (1) ; il est cité dans un autre bref du 29 juin 1783, de Victor Emmanuel de Rohan, avec le sceau en blanc représentant le grand-maître de Rohan, avec son nom autour du scel (2). Il est encore cité dans un titre du 3 juin 1784 de Claude Marie de Sainte-Colombe de Laubepin, chevalier, grand'croix de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Saint-Paul, conseiller du roi en tous ses conseils d'Etat et privé, grand prieur d'Auvergne, adressé à nobles Thomas-Louis- Benjamin, Louis-Marie-Alexandre et Louis-Félix-Anne de Poix, fils de messire Louis-Vincent de Poix de Marécreux, et de MarieCharlotte de Pierre-Buffière (3)(1) (2) (3) Archives du château de Chabenet.. Thomas de Poix fut enseigne de vaisseau au département de Brest, fit le voyage de l'Inde, et, à son retour, il fut mis en détention à Châteauroux, avec ses parents (4)(4) Notes généalogiques de la famille. . Le sieur de Poix, qui ne faisait point-payer l'hospitalité ?... recueillit, par charité, dans son château, des prisonniers espagnols qui lui donnèrent le typhus. Il mourut au château de Chabenet, le 1er mars 1814, âgé de 40 ans et 6 mois (5).(5) Etat civil de la commune de Saint-Marcel, près Argenton (Indre), D. an 1814.

Femme : Marié par contrat, passé à Paris le 26 novembre 1810 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 127. , et célébration le lendemain, dans même villa (7)(7) État civil de Paris (10° arrondissement ancien), M. an 1810, reg. 24, n° 488. - Voyez aux Preuves, N. 128., à Joséphine D'ANDIGNÉ DE LA CHASSE, née à Paris, le 24 août 1789 (8)(8) Voyez aux Preuves, N. 129., laquelle resta pendant 41 ans veuve, et mourut au château de Chabenet (9)(9) Etat civil de Saint-Marcel (Indre), D. an 1858., le 2 janvier 1858, âgée de 68 ans (10)(10) Voyez aux Preuves, N. 130. ; elle fut inhumée dans la195 chapelle du Pont-Chrétien (a) dépendance de Saint-Marcel, appartenant à M. Louis de Poix, son fils, qui lui a fait ériger un beau monument en marbre blanc, représentant la religion en extase.
(a) Cette chapelle, située à deux kilomètres du château de Chabenet, du titre de Notre-Dame de Bonsecours (ou Notre-Dame des Infirmes), est l'ancienne église du prieuré de Pont-Chrétien, qui dépendait, avant 1790, de l'abbaye de St-Gildas de Montmorillon au diocèse de Poitiers. Cette chapelle paraît avoir été bâtie au douzième siècle, son entablement porte plusieurs modillons à figures grimaçantes. M. Louis de Poix et sa mère l'ont fait restaurer. On y remarque un bénitier en cuivre bronzé, qui n'est pas sans mérite.
Voici l'épitaphe de cette dame, qui est rapportée sur sa tombe en lettres capitales dorées

À LA MÉMOIRE

DE DAME JOSÉPHINE D'ANDIGNÉ DE LA CHASSE
COMTESSE DE POIX,

DÉCÉDÉE LE 2 janvier 1858, EN SON CHATEAU DE CHABENET,
DANS SA SOIXANTE-HUITIÈME ANNÉE.
La mémoire du juste sera éternelle.

Fille aînée de Paul-Jean-Marie, marquis d'Andigné de la Chasse, mort à Nevers, le 6 juillet 1796 (1)(1) Etat civil de la ville de Nevers (Nièvre), D. an IV., et de Caroline-Clotilde-Jeanne-Marie de Rafelis de Saint-Sauveur, qui resta veuve et mourut vers 1845 (2).(2) Notes généalogiques de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille.

Armes D'ANDIGNÉ DE LA CHASSE : D'argent, à trots aigles de gueules, au vol abaissé, becquées et membrées d'azur, 2 et 1. - supports - Deux aigles au naturel. - Couronne de Marquis. - Devise : Aquila non capit muscas.

La maison d'Andigné, originaire de l'Anjou, où elle est connue dès l'an 112 1, a fourni un chevalier croisé en 1190, des chevaliers de Saint-Louis, des officiers généraux, deux évêques, l'un de Chalon-sur-Saône (1772-1781) et l'autre de Nantes (1819-1822), trois pairs de France (18 15, 1837 et 1847), et un député, etc.196

Enfants :

1er LOUIS-THOMAS-BENJAMIN DE POIX, qui suivra.

2 Louise-Clotilde-Almodice DE POIX, née à Chabenet, le 9 novembre 1811 ; morte au même lieu, le 7 mai 1815.

3e Marie-Louise-Gabrielle-Léontine DE POIX, née à Chabenet, le 16 avril 1813 (1).(1) Etat civil de Saint-Marcel (Indre), N. an 1813
- Épousa au château de Chabenet, le 22 novembre 1836 (2)(2) Ibid. Ibid. Jean-Baptiste-Marie-Félix-Stanislas COMTE DE BOISÉ DE COURCENAY (3)(3) Voyez aux Preuves. N. 13 1. M. an 1836., né à Marcillat le 19 mai 1806 (4)(4) Etat civil de la commune de Marcillat, chef-lieu de canton (Allier), N. an 1806., alors magistrat et demeurant à Châteauroux.
- Dont vinrent 3 enfants :

1er Louis DE BOISÉ, né. à Paris; mort âgé d'environ 10 ans (a).

2e Charles DE BOISÉ, né à la Rocherolle, commune de Tendu (Indre), vers 1854 (a).(a) Notes généalogiques de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille.

3e Joséphine DE BOISÉ, née vers 18,10 (a).

Armes DE BOISÉ: d'argent, à la fasce de sable.


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Vers la table des branches Vers la table de cette IV° branche

XXIVe degré: 1814.- LOUIS-THOMAS-BENJAMIN DE POIX, né posthume, à Marécreux (5)(5) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1814., le 9 novembre 1814 (6)(6) voyez aux Preuves, N. 132. , chef actuel du nom et des armes, de sa famille, propriétaire de l'ancienne baronie et du château féodal de Chabenet, près Argenton; ancien maire de la commune de Saint-Marcel (Indre). Il fut d'abord connu sous le titre de baron de Poix, puis, il a pris celui de comte de Poix en 1845. M. Louis de Poix, qui n'est point marié, s'occupe constamment de l'embellissement de son château et de ses domaines.197

ARMOIRIES
DE M. LUDOVIC COMTE DE POIX,
(Chef de la Ve branche de sa famille).

ARMES , Écartelé, aux 1er et 4e de gueules, à la bandé d'argent, accompagnée de six croix recroisetées et fichées- d'or,. posées 3 et 3, qui est DE TYREL; aux 2e et 3e de sable, à trois aiglettes d'or, le vol étendu, posées 2 et 1, qui est DE POIX.


- Supports : Un lion et une licorne -
- Couronne de Comte -


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198
Vers la table des branches Vers la tige de cette V° branche

Ve BRANCHE DE POIX

Degrés :
Années :
23
1814
24
1843
24bis et 25bis
1857
25
1832
26
1867

Cette branche, établie en Touraine et à Paris, a pour chef actuel M. LUDOVIC COMTE DE POIX, résidant à Tours (Indre-et-Loire).


Vers la table des branches Table de cette V° branche ci dessus

XXIIIe degré : 1814 LOUIS-FELIX-ANNE DE POIX, 4e fils de Louis-François-Vincent de Poix, mort en 1814, et de Marie-Charlotte de Pierre-Buffière, son épouse, morte en 1808; né à Marécreux, le 9 juin 1779 (1)(1) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), an 1779., fût, comme ses frères aînés, chevalier de l'ordre de Malte, et reçu de minorité, le 20 octobre 1779 (2). Il reçut le domaine de la Barre (a), que lui donna Louis-François de Poix, comte de Lyon à qui sa sœur Angélique-Blanche de Poix l'avait donné par acte, Passé au château de la Barre, le 17 mars 1785 (3). Le sieur de Poix mourut à Saint-Lactencin, le 15 mai 1843, âgé de 64 ans (4).(4) Etat civil de Saint-Lactencin, D. an 1843.

Femme Marié au Blanc(5)(5) Etat civil du Blanc (Indre), M. an X. , le 8 février 1802 (6)(6) Voyez aux Preuve, N. 133. , à Anne-Charlotte-Alexandrine PINAULT DE BONNEFOND, née au Blanc (7)(7) Etat civil du Blanc (Indre), N. ail 1782. , le 16 juillet 1782 (8)(8) Voyez aux Preuves, N. 134., veuve et vivant aujourd'hui dans la, même ville.
Armes PINAULT DE BONNEFOND : D'azur au pin arraché de sinople, accompagné de six étoiles d'or posées 3 et 3 (9).(2) (3) (9) Notes généalogiques de la famille. (a) Les fief et château de la Barre, situés commune de Ciron, canton du Blanc (Indre), ont été possédés successivement par les familles de Chauvigny, de Valenciennes, de Poix, puis ils furent vendus par le sieur de Poix 4 M. le comte de Bondy, qui en est le propriétaire. 199
Fille de Pierre Pinault, chevalier, seigneur de Bonnefond mort en émigration à Anvers (Belgique), à bord du vaisseau le Jeune-Mathieux, le 19 octobre 1800, et d'Anne-Magdeleine de Baudry, son épouse, décédée au Blanc le 3 novembre 180.

La famille Pinault, originaire du Berry, portait déjà le surnom de Bonnefond, dès la fin du dix-septième siècle, comme nous le prouve l'inscription placée sur la cloche actuelle de ]'église de Ballainvilliers (Seine-et-Oise), laquelle a été baptisée le 6 octobre 1699. Son parrain a été messire François Pinault de Bonnefond, écuyer, lieutenant dela capitainerie des chasses de Montlhéry, seigneur des fief et château du Plessis-Saint-Père, sis paroisse de Ballainvilliers, et sa marraine dame Marie de Bourlons, veuve de messire Nicolas Lepagnol, écuyer, premier baron de Bullainvilliers.(1) Etat civil de la ville du Blanc (Indre), D. an X.

Enfants :

1er LOUIS-ANNE DE POIX qui suivra. (XXIVe degré)

2e Jean-Charles de Poix, (XXIVe degré bis), né au Blanc (2)(2) Ibid., Ibid. N.. an 1807., le 19 mars 1807 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 115., propriétaire du domaine et château de Bénavent où il demeure, commune de Pouligny-Saint-Pierre, près du Blanc (Indre).,
- Marié, par contrat du 7 novembre 1838 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 136., à Marie-Adolphine DE NAMUR D'ALZEÉ ET DE HUY, d'une ancienne famille d'origine belge, née au château de d'Huy, près Namur (Belgique), vers 1820.
Armes DE NAMUR D'ELZÉE : D'or, au lion, couronné de sable.
Fille de Constant-Marie-Claude-Xavier Ghislain, vicomte de Namur d'Elzée et de d'Huy, mort au château de d'Huy (Belgique), le 1er février 1830, et 200 d'Anne-Chrétienne-Léopoldine-Joséphine, marquise de Beaufort, qui resta veuve et mourut au même lieu de d'Huy le 15 décembre 1855.
- Dont vinrent 4 enfants :

ler François-Louis-Félix DE POIX, (XXVe degré bis), né au château de Bénavent le 9 janvier 1857 (1).(1) Etat civil de la commune de Pouligny-Saint-Pierre, près du Blanc (Indre), N. an 1857.

- Tableau chronologique de la filiation de François-Louis-Félix de Poix -
- Table de la Ve branche -

2e Anne-Marie-Léopoldine DE POIX, née en la ville du Blanc, le 15 août 1839 (2).(2) Etat civil du Blanc (Indre), N. an 1839.
- Épousa, au château de Bénavent (3)(3)Etat civil de Pouligny-Saint-Pierre (Indre), M. an 1861, , le 6 février 1864 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 137., Marie-Eugène-Emmanuel VICOMTE DE LEUSSE d'une famille du Dauphiné, née à Colombier le 20 août 1839 (5),(5) Etat civil de la commune de Colombier (Isère), N. an 1839. propriétaire, demeurant audit Colombier (Isère).
Armes DE LEUSSE : De gueules, à deux brochets adossés d'argent, accompagnés en chef; et en flancs dune croix de Malte d'or.

3e Alix-Alexandrine-Emma DE POIX née à Bénavent, le 7 juin 1842 (6)(6) Etat civil de Pouligny-St-Pierre (Indre), N. an 1842.

4e Louise-Marie DE POIX née à Bénavent le 21 janvier 1845 (7). (7) Ibid., Ibid. N. an 1845.


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Vers la table des branches Vers la table de cette V° branche

XXIVe degré : 1843. - LOUIS-ANNE DE POIX, né au Blanc, le 22 février 1803 (8)(8) Etat civil du Blanc (Indre), N. an XI., chef actuel de sa branche; entré à l'Ecole de Saint-Cyr en octobre 1821, d'où il est sorti en octobre 1823, pour entrer comme sous-lieutenant aux gardes du corps de Monsieur, frère du roi (depuis Charles X), commandée par le marquis de Rivière. A la mort du roi 201 Louis XVIII, il fuit incorporé dans la compagnie du duc de, Gramont. Louis-Anne de Poix fut choisi comme officier d'ordonnance du marquis de Rivière (a) et démissionnaire par décision du 25 août 1830 (1),Notes généalogiques de la famille. aujourd'hui propriétaire et demeurant à Tours (Indre-et-Loire). M. Louis-Anne de Poix a pris le titre de comte Ludovic de Poix, depuis l'époque de son mariage.(a) Charles-François de Riffardeau, marquis de Rivière, né le 17 décembre 1763, créé pair dé France le 17 août 1815, lieutenant-général, des armées du roi, grand croix de l'ordre de Saint-Louis, ambassadeur de France à Constantinople, premier aide de camp de Monsieur (depuis Charles X), puis créé duc de Rivière par ordonnance royale du 30 mai 1825; il mourut le 21 avril 1868, âgé de soixante-cinq ans.

Femme : Marié à Sepmes (2)(2) Etat civil de la commune de Sepmes, arrondissement de Loches (Indre-et-Loire), M. an 1829., le 15 juin 1829 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 1 38, à Marie-Eugénie DUPUY, née audit Sepmes le 11 juillet 1808 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 139., vivant à Tours.
Fille unique et héritière de Jean Pierre Dupuy (b), propriétaire, mort au château de la Roche-Ploquin, commune de Sepmes, près Sainte-Maure (5)(5) Etat civil de Sepmes (indre-et-Loire), D. an 1864., le 1er novembre 1864, âgé de 88 ans (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 140., et de Marie-Charlotte-Eugénie de Wissel son épouse, morte au même lieu, le 10 février 1866 (7)M Etat civil de Sepmes, D. an 1866, âgée de 90 ans (8).(8) Voyez aux Preuves. N. 141. (b) Lors de nos recherches, dans la commune de Sepmes (Indre-et-Loire), en juillet 1868, nous avons trouvé une famille Dupuy, déjà en possession du domaine de la Roche-Ploquin, dès la fin du seizième siècle, à laquelle appartenait. Pierre Dupuy, écuyer, seigneur de la Roche-Peloguin (Ploquin), marié à demoiselle Marye de Charye, père et, mère Louis Dupuy, baptisé en l'église de Sepmes, le 27 septembre (Etat civil de Sepmes, an 1596). 202

La famille de Wissel, originaire d'Allemagne, passa en France au XVIe siècle, et elle s'est établie depuis en Touraine et en Berry. Elle fut maintenue dans sa noblesse le ler octobre 1668. - Charles-Jean-Baptiste baron de Wissel, chevalier, comparut, en 1789, à l'Assemblée électorale de la noblesse de Touraine, et Charles-Augustin baron de Wissel, chevalier, colonel de cavalerie et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, comparut aussi à l'Assemblée électorale de la noblesse de l'Orléanais.
Armes DE WISSEL : De gueules, au vol d'argent. Supports : Deux aigles. - Couronne de Marquis.


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Vers la table des branches Vers la table de cette V° branche

XXVe degré : - LOUIS-HENRI-GASTON DE POIX, Fils unique du précédent, né en la ville de Tours (1)(1) Etat civil de Tours (Indre-et-Loire), N. an 4832. , le 4 août 1832 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 142. , propriétaire actuel du château de la Roche-Ploquin, commune de Sepmes (Indre-et-Loire). M. Gaston de Poix est qualifié vicomte de Poix dans plusieurs actes, et porte ce titre depuis sa naissance. M. le vicomte de Poix a fait construire, en 1868, une maison bourgeoise à Paris, où il demeure, rue de Lisbonne, n° 19.

Femme Marié à Paris (3)(3) Etat civil de Paris (2e arrondissement). M. an 1865. , le 2 mars 1865 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 4 43. , à Louise-Augusta LE COMTE, née à Paris le 23 juin 1845 (5).(5) Etat civil de Paris (4e arrondissement ancien). N. an 1814.
Fille de Eugène-Louis-Jean Le Comte, député de l'Yonne, chevalier, officier, puis commandeur de la Légion d'honneur par décret impérial de 1866, et de Marie-Esther-Elise Jardin, son épouse, décédée au Raincy le 17 avril 1855 (6).(6) Etat civil de la commune de Livry (Seine-et-Oise), D. an 18 55.

Enfants :

1er LOUIS-HENRI-XAVIER DE POIX, qui suivra.203

2e Marie-Louis Eugénie-Adeline DE POIX née au château de la Roche-Ploquin (1)(1) Etat civil Sepmes (Indre-et-Loire), N an 1866., le 13 janvier 1866 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 144.



Vers la table des branches Vers la table de cette V° branche

XXVIe degré : - LOUIS-HENRI-XAVIER DE POIX, né à Paris (3)(3) Etat civil de Paris (8e arrondissement). N. an 1867., le 28 janvier 1867 (4).(4) Voyez aux Preuves, N. 145. Il fait le 26e degré de filiation, depuis Gauthier ler Tyrel. sire de Poix, qui vivait en 1030.

FIN DE LA GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DE POIX.

(142)

ARMOIRIES DE M. LOUIS DE POIX
(Chef actuel du nom et des armes de sa famille).

ARMES : Ecartelé, au 1er de gueules, à la bande d'argent accompagnée de six croix recroisetées et fichées d'or posées 3 et 3, qui est DE TYREL au 2e de sable, à trois aiglettes d'or ayant leurs ailes étendues, posées 2 et 1, qui est DE POIX; au 3e de sable, au lion d'or rampant, qui est de Pierre Buffière au 4e d' argent, à trois aigles de gueules, becqués et membrés d'azur, le vol abaissé, posés 2 et 1, qui est d'Andigné.

- Supports : Un lion et un griffon -
- Couronne de Marquis


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