Branche Cadette issue
des SIRES DE POIX - Leur origine - Les
branches qu'ils ont formées - - Leur généalogie jusquà nos jours - |
ARMES DES POIX |
La famille DE POIX porte pour ARMES De sable, à trois aiglettes d'or, ayant leurs ailes étendues, posées 2 et 1 - Un casque de front posé sur l'écu accompagné de lambrequins d'or et de sable. - Cimier : Un aigle- naissant d'or (1).(1) Lettre de M. Ludovic de Poix, datée de Tours, le 10 janvier 1868, et signée: Lud comte de Poix. C'est de cette manière que ces armoiries ont été réglées et décrites par l'arrêt de la cour des Aides, du 28 mai 1663, et dans le jugement de maintenue de noblesse, rendu à Bourges par M. Charles Tubeuf, le 12 août 1669, en faveur de Jacques de Poix, âgé de 78 ans, écuyer, seigneur de Marécreux et Jacques de Poix, âgé de 21 ans,. son neveu, écuyer, seigneur des Carts et de Montansault (2).(2) Voyez aux Preuves, rapportées Plus loin sous le IN. 82 148 Aujourd'hui, M. Louis de Poix, chef du nom et des armes de sa famille,
porte : M. Ludovic de Poix, chef de la Ve branche de sa famille porte pour armes: De La Chesnaye-des-Bois dit (3): TYREL DE POIX, ressort de Rennes et Nantes en Bretagne. Les Tyrel de Bretagne, par arrêt rendu en la chambre de la réformation,
le 17 janvier 1671, au rapport de M. des Carts, ont été
déclarés nobles d'ancienne extraction, et maintenus dans
la qualité de chevalier, dans la personne de Michel de Tyrel de
Poix, alors l'aîné de sa branche. Jouffroy des Chavannes (5)(5) Armorial universel,
t. 1, p. 351; t. Il, p. 338., dit: TYREL DE POIX en Picardie et
en Bretagne. POIX DE MARÉCREUX, en Picardie et en Berry : Rietstap (6)(6) Armorial général, p. 825 et 1059.(7) Nobiliaire et Armorial de Bretagne, p. 277 dit : Tyrel de Poix, en Picardie et en Bretagne, et donne les mêmes armoiries. Enfin, M. Potier de Courcy (7), dit : DE POIX, originaire de Picardie et donne aussi les mêmes armoiries - Ecartelée aux 1 et 4 de Poix; aux 2 et 3 de Tyrel (8).(8) Voyez aux Preuves, no, 146. |
GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DE POIX DEPUIS L'AN 1402 JUSQU'EN 1869Cette généalogie a été dressée par l'Auteur de cette Histoire généalogique, d'après les titres et papiers qui sont aux archives de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille, et propriétaire de l'ancien château féodal de chabent, près Argenton, arrondissement de Châteauroux (Indre). Comme nous l'avons dit plus haut, la famille de Poix s'est
divisée ( degrés / Années ) Nous allons rapporter, successivement, la filiation de chacune de ces branches. |
1re BRANCHE, dite DE POIX.
Seigneurs de Chatelobe de Concise de Contremer de Cousay de Forges, de Fougère, de la Massais, de la Mothe, du Mazier, de Périgny, de Relonnier, de Rolomer de la Tournerais, de valeray, de Villemort, et autres fiefs en Berry, en Bretagne et en Poitou. FILIATION GÉNÉALOGIQUE |
XIVe degré : 1402. - ADAM DE POIX (1)(1) Voyez plus haut ce que nous avons dit sur Adam de Poix. écuyer, seigneur de Villemort, sis près de la paroisse de Saint-Savin (Vienne) et de Forges, près de celle de Concremiers (Indre). Ces deux terres, situées en Poitou, étaient déjà en la possession 150 d'Adam de Poix, dès l'année 1408; il ne vivait plus le 6 décembre 1425 (1).(1) Archives du château de Chabenet (Indre). (a) Cette Généalogie a été dressée par l'auteur de cette Histoire généalogique, d'après les titres et papiers qui sont aux Archives de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille, et propriétaire de l'ancien château féodal de Chabenet près Argenton, arrondissement de Châteauroux. (Indre). Femme : Marié par contrat passé le 2 août
1408 (2),(2) Voyez plus loin, aux Preuves de la famille
DE Poix, Y. 1. à Marie SAVARY DE LANCOSME, d'une
ancienne famille originaire de la Touraine , laquelle dame étant
veuve, ayant le bail et gouvernement de ses deux enfants, rendit hommage
au roi Charles VII, le 6 décembre 1425, pour la terre de Forges
(3). (3) Voyez aux Preuves, N. 2. Enfants : 1er JEAN 1er DE POIX, qui suivra. 2e Jeanne DE POIX, morte après 1451. |
XVe degré : 1425. - JEAN 1er DE POIX, né en 1410, écuyer, seigneur de Villemort, de Forges, Contremer, Cousay, Relonnier et autres lieux, fut échanson du roi Charles VII et maître d'hôtel de la reine Marie d'Anjou; il rendit foi et hommage, le 13 octobre 1428, au seigneur du Blanc, pour des biens à lui échus par le décès d'Adam de Poix, son père (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 4. ; par acte du 4 avril 1442, il fit foi et hommage lige et serment de fidélité, à Pierre Frotier, seigneur de Preuilly et du Blanc, etc., pour raison des biens qu'il possédait dans la paroisse de Contremer et autres151 lieux, etc. (1)(1) Voyez aux Preuves, N. 5., et, le 20 avril suivant, il rendit aveu et dénombrement au même seigneur, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 6,. Jean de Poix obtint des lettres patentes du roi Charles VII, données à Limoges le 4 mai 1442, portant permission de construire et de fortifier son château de Forges (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 7.. Dans ces lettres, Jean de Poix est qualifié notre bien aimé Eschanson. Par acte du 27 janvier 1452, il donna à cens et rente la terre des Loges aux Anglais, mouvant de sa seigneurie de Forges (4)(4)Voyez aux Preuves, N. 8.. Par autre acte du 12 avril 1453, il rendit son aveu de sa terre de Forges (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 9.. Le 28 mars 1462, Jean de Poix, écuyer, seigneur de Forges, maître d'hôtel de la reine Marie, rendit foi et hommage au roi Louis XI, à cause de son château de Montmorillon, pour sa terre de Forges (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 10. , et il en rendit aveu et dénombrement au même monarque, le 1er juillet suivant (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 11. . Il donna, par acte du 8 juin 1473, 850 livres à Georges de Poix, son deuxième fils ; au moyen de cette somme, ledit Georges renonça aux successions de son père et de feu sa mère (8)(8) Généalogie des Tyrel, Sires DE POIX,. Par acte du 19 juin 1480, il rendit, à cause de Jeanne de Saint-Sébastien, sa seconde femme, aveu à Antoine de Puydray, écuyer, seigneur dudit lieu, pour un droit de dîmes qu'il partageait avec le curé de Concise (9)(9) Voyez aux Preuves, N. 12. . Le 15 mars 1484, aveu rendu par Pierre Mesnard, écuyer, seigneur du Rivault, près la Trémoille et de la Brousse, à noble homme Jean de Poix, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges (10)(10) Voyez aux Preuves, N. 13.. Par acte du 26 mars 1484, il partagea tous ses biens entre ses enfants (11)(11) Voyez aux Preuves, N. 14152 . Le 12 décembre 1485, il forma une demande pour être, avec tous ses droits, maintenu dans la possession d'un moulin, situé sur la rivière Danglain, en la seigneurie de Rolomere, et obtint des lettres de commitimus. Dans cette demande, on voit que Jean de Poix avait été maître d'hôtel du roi Charles VII.(1) Voyez aux Preuves, N. 1 5. Enfin, Jean de Poix fit son testament le 23 août 1487, par lequel il choisit sa sépulture en l'église de Contremer, au tombeau de ses prédécesseurs ; il fait ensuite divers legs pieux aux églises de Bethines, de Relonnier, de Contremer, etc.; confirme le partage qu'il avait fait entre ses enfants; nomme ses exécuteurs testamentaires et tuteurs de ses enfants mineurs (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 16., et meurt au château de Forges, en septembre 1487. Il fut inhumé dans l'église de Contremer. Par acte du 19 septembre 1487, un accord eut lieu au château de Forges, entre les exécuteurs de feu noble homme Jean de Poix, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, et ses enfants mineurs, d'une part, et Pierre de Poix, fils aîné du dit seigneur (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 17.. Un autre accord fut aussi fait le 25 du même mois pour le même sujet (4).(4) Voyez aux Preuves, N. 18. Femmes : Marié 1°, vers 1438, à Marguerite DE VOUHET morte avant 1455,
ne laissant que deux fils, Pierre et Georges de Poix (5); fille de noble
Georges II de Vouhet, écuyer, seigneur dudit lieu, en Poitou, et
de Marie de Moussy (6).(5) (6) Généalogie
des Tyrel, sires de Poix, manuscrit. 2°, vers 1460, à Jeanne DE SAINT-SÉBASTIEN,
d'une famille de Poitou, laquelle eut 1,000 écus pour dot. Par
acte du 5 avril 1462, elle fit acquisition, au nom de son 153
mari, des cens, rentes et autres droits, de noble Jean Brachet,
écuyer, seigneur d'Orcet, etc. (1).(1) Voyez
aux Preuves, N. 19. Enfants (1er lit) 1er PIERRE DE POIX, écuyer, fut d'abord seigneur de Chatelobe, du chef de sa mère, puis de Villemort, par donation de son père. Par acte du 4 avril 1178, il rendit aveu et dénombrement au seigneur de Meignac, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 20.. Son père, par acte de partage fait le 26 mars 1484, lui assigna la terre et seigneurie de Villemort avec le quart de ses meubles, sous la réserve de l'usufruit sa vie durant. Ce qui fut confirmé par le testament dudit Jean de Poix, fait le 23 août 1487. Pierre de Poix fit, le 19 septembre suivant (après la mort de son père), un accord avec Jehan et Florent de Poix, ses frères, et en fit encore un autre le 25 du même mois. Il fit son testament le 3 mai 1496 (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 21., et mourut peu après sans alliance. 2e GEORGES DE POIX, qui suivra. 3e (2e lit) Jean DE POIX, tige de la 2e branche, qui sera rapportée plus loin. 4e Florent DE POIX, tige de la 3e branche, rapportée plus loin. 5e Ydeverte (hildeverte) DE POIX, dame de Chamousseau,
fief et seigneurie que lui donna, par testament, son premier mari; elle
vivait encore en 1500. 154 l°, vers 1478, Jean de Barbançois, écuyer, seigneur de Chamousseau, nommé Jehan d'Elbatoir (noté en marge : "non il y a eu abrégé de Brabançois : Bbçois") dans le partage des biens de Jean de Poix, son beau--père, fait en 1484 il fit Son testament en faveur de sa femme, et mourut en 1485. 2° Par contrat du 31 janvier 1486 (1),(1) Voyez
aux Preuves, IN. 22. Jean Bertrand, écuyer, seigneur de
Villemort en Berry, puis de Chamousseau du chef de sa femme. 6e Gabrielle DE POIX, citée dans l'acte de partage des
biens de son père, fait en 1484. 7e Françoise DE POIX, morte avant 1496. 8e Marie DE POIX, testa en 1498, en faveur de son mari. |
XVIe degré: 1487. - GEORGES DE POIX, écuyer, seigneur de Valeray, en Bretagne, du chef de sa femme (2). Il renonça aux successions échues et à échoir de ses père et mère, moyennant la somme de 850 livres, que Jean ler de Poix, son père, lui donna par acte du 8 juin 1473 (3). Georges de Poix fut capitaine d'une compagnie d'hommes d'armes, qu'il commanda sous les ordres de Pierre de Rohan, maréchal de Gyé, et fut blessé à la bataille de Fornoue, le 6 juillet 1495 (4)(2) (3) (4) Généalogie des Tyrel, sires DE Poix, manuscrit.. Il fit son testament à Nantes, en Bretagne, devant Me Gilles Karsin, notaire, le 23 octobre 155 1510, par lequel il partagea ses trois enfants (1). Il ne vivait plus le 14 février 1511. Femme : Marié, en juin 1473, à Jeanne DE PALLEMARE,
dame de Valeray, dernier rejeton de sa famille; morte à Nantes
en 1507 (2). Enfants : ler JEAN II, qui suivra. 2e Geoffroy DE POIX, écuyer, seigneur en partie de Sartelly,
par donation de Jeanne de Kervy, son aïeule maternelle (4). 3e Marie DE POIX, qui testa le 23 octobre 1535 (6). |
XVII° degré: 1511. - JEAN DE POIX, chevalier, seigneur des Valeray, qui rendit foi et hommage pour ce fief, le 14 février 1511 (8). Il fut capitaine de cavalerie et gouverneur des ville et château de Vannes, en la basse Bretagne; se distingua à la bataille de Pavie où il fut blessé le 24 février 1525 (9).(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) Généalogie des Tyrel Sires DE POIX, manuscrit. De ce Jean de Poix, sont descendus les seigneurs 156 de Fougère, de la Massais, de la Mothe, de la Tournerais, de Périgny et autres lieux en Bretagne et en Poitou (1). Notes complémentaires Concernant les branches TYREL de POIX en Bretagne (Alain de Poix 2009) Ces Tyrel de Poix ont été déclarés nobles d'ancienne extraction, et maintenus dans la qualité de chevalier, dans la personne, de MICHEL DE TYREL DE POIX, alors l'aîné de sa branche, par arrêt rendu en la chambre de la réformation, le 17 janvier 1671 (2).(2) De La Chesnaye-des-Bois, Dictionnaire de la Noblesse, Paris) 4 772, in-4o, t. XII, p. 707.
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IIe BRANCHE DE POIX:
Seigneurs de Forges, du Mazier, et autres fiefs en Berry et en Poitou. |
XVIe degré: 1487.
- JEAN DE POIX, 3e fils de Jean 1er de Poix, écuyer, seigneur
de Villemort, de Forges, etc., mort en 1487, et de Jeanne de Saint-Sébastien,
sa 2e femme; écuyer, seigneur de Forges, etc., était encore
mineur à la mort de son père. Il rendit aveu et dénombrement
au seigneur du Blanc le 23 mai 1496, pour plusieurs domaines qu'il possédait
dans la paroisse de Rolomere (3)(3) Voyez aux Preuves,
N. 28.; le 9 mars 1515, il donna procuration à Florent de
Poix, écuyer Seigneur de Villemort, pour suivre un procès
qu'il avait à Montmorillon (4)(4) Voyez aux
Preuves, N. 29.. Jean de Poix fit son testament en 1528 et mourut
peu après. Enfants : 1er LOUIS, qui suivra. 2e Jean DE POIX, tige d'un rameau qui a possédé la terre du Mazier, et qui s'est éteint en 1684. 3e Autre Louis DE POIX, qui fut tué à la bataille de Pavie, le 24 février 1525. 4e Jacqueline DEPOIX morte sans enfants, avant 1547. |
XVIIe degré: 1518 - LOUIS DE POIX, écuyer, seigneur de Forges mort avant le mois de mars 1533 (3). (3) Voyez aux Preuves, N. 32. Femme : Marié Vers 1525, à Françoise DE
LA BARDE, laquelle dame étant veuve, et, en sa qualité
de tutrice de Florent de Poix, son fils, rendit hommage, en mai 1533,
devant le sénéchal du Poitou (4) |
XVIIIe degré 1533. - FLORENT DE POIX, fils unique, écuyer, seigneur de Forges, dernier mâle de sa branche il mourut sans alliance en juillet 15411 (5). François de Poix, écuyer, seigneur de, Villemort, fut héritier de Florent de Poix, son cousin, et réunit la terre de Forges à ses domaines (6).(6) ibid. Ibid Branche éteinte le 1547 Un rameau, issu de cette branche, formé en 1533, a existé jusqu'en 1684, époque à laquelle mourut Jean-Louis DE POIX, écuyer, Seigneur du Mazier (7).(4) (5) (7) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit Voyez aux Preuves> N- 31161 |
IIIe BRANCHE DE POIX
Seigneurs de Villemort, de Concise des Auges, de Montchenin de la Borde, de Fraigne, de Bolemere, de Relonnier, de la Petite-Borde, de Villermain et autres lieux, en Berry et en Poitou. |
XVIe degré: 1487.
- FLORENT DE POIX, quatrième fils de Jean ler de Poix, écuyer,
seigneur de Villemort et de Femme : Marié vers 1503 à Catherine du CARTIER,
dame de la Borde, de Montchenin , de Villermain et autres fiefs situés
en Berry et Touraine, qu'elle porta en mariage dans la famille de Poix
(9)(9) Généalogie des Tyrel, sires de
Poix, manuscrit.; elle partagea avec ses enfants la succession
de son mari par acte du 19 janvier 1541 ;163
elle demeurait au lieu noble de Barberoux, le 30 septembre 1516. Elle
vivait encore en 1555, et était morte en 1560. Enfants : 1er FRANCOIS, qui suivra. 2e Jean DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort, qui fut tué, avec son cousin Louis de Poix, à la bataille de Pavie, le 24 février 1525 (2). 3e Prudent DE POIX fut d'abord prieur d'Ingrande dès 1530, puis de Livernon, lors du partage des biens de feu son père, en 1541. 4e Florent DE POIX, écuyer, qui fut la tige d'un rameau établi en Bretagne, lequel existait encore en 1748 (3).(1) (2) (3) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit. 5e Joachim DE POIX, tige de la 4e branche, qui sera rapportée plus loin. 6e Catherine DE POIX, morte avant 154l. 7e Françoise DE POIX, vivant en 1553. 8e Marguerite DE POIX, était religieuse à Montazay, en -1541. 9e Marie DE POIX, vivant en 1511. 164 10e Jeanne DE POIX, était religieuse à PUY, en 1541 11e Marie-Hélène DE POIX, morte avant 1541. 12e Autre Françoise DE POIX, qui était religieuse à Notre-Dame.... en 1541. 13e Louise DE POIX, laquelle dame, étant veuve, fit une
vente, par acte du 16 juin 1571, à Jean de Poix, écuyer,
seigneur de Forges (2).(2) voyez aux Preuves, N. 45. |
XVIle degré :1533. - FRANCOIS DE POIX, écuyer, Seigneur de Villemort, de Fraigne, Relonnier, Rolomere et autres fiefs, puis de Forges, etc. Il donna quittance, le 30 mai 1533, pour saisie féodale, à Marie de la Forest, veuve du sieur de Salle (3)(3) Voyez aux Preuves, N- 46.; il partagea, par acte du 17 janvier 1541, avec sa mère, ses frères et surs, la succession des biens, provenant de feu Florent de Poix, son père (4)(4) Ibid., Ibid. N. 43.. En juillet 1547, il recueillit la succession du seigneur de Forges, son cousin (5)(5) Ibid., Ibid. N. 30.. Par acte du 4 juin 1548, il reçut hommage du sieur d'Ingrande, pour un moulin que ce dernier avait dans la dépendance de Villemort (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 47.165. François de Poix fit son testament le 4 avril 1564 (1), et mourut peu après.(1) Voyez aux Preuves, N. 48. Femme : Marié vers 1533, à Françoise D'ALOIGNY,
morte veuve avant le 17 mai 1571 ; issue d'une ancienne maison de chevalerie
du Poitou (2).(2) Généalogie des Tyrel,
sires Dit POIX, Manuscrit. Enfants : ler RENÉ DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort
et de Forges, succéda à son père, dans ces deux seigneuries,
en 1564 Il donna, avec Madeleine de Poix, sa sur, par acte du il
juillet 1567, à titre de ferme et d'assensement, pour sept années,
le moulin de Rolomere (3)Voyez aux Preuves, N. 49..
René de Poix fit son testament en octobre suivant, et fut tué,
au service du roi, à la bataille de Saint-Denis, près Paris,
le 10 novembre 1567, sans avoir été marié. 2e JEAN DE POIX, qui suivra. 3e Pierre DE POIX, écuyer, seigneur en partie de Villemort
et de Forges; il fit un accord, en 1567, avec Jean de
4e Renée DE POIX, qualifiée dame de Forges, comme
on le voit, par un acte d'amortissement qu'elle fit le 5 février
1549, au profit d'André Pigneau et de sa femme (3).(3)
Voyez aux Preuves, N. 5 7. 5e Anne DE POIX, citée dans le testament de son père,
fait le 4 avril 1564 et dans des actes des 17 et 18 mai 1571, 1 décembre
1571, 18 juin 1576, 16 juin 1584 et 12 juin 4 607. Par acte du 11 décembre
157 1, elle donna, avec son mari, quittance de la somme de 654 livres
10 sols à Jean de Poix, écuyer, seigneur de Forges et de
Villemort, son frère (4)(4) Voyez aux Preuves,
N - 58., puis par autre acte du 18 juin 1.576, elle vendit, de
l'autorité de son mari, audit Jean de Poix, tout ce qu'elle avait
et pouvait prétendre dans les successions de ses père et
mère (5)(5) voyez aux Preuves, N. 59..
Anne de Poix mourut avant 1610, et laissa plusieurs enfants. 6e Madelaine DE POIX, dame de Roche et de Rolomere, laquelle passa
un acte avec René de Poix, écuyer, seigneur de Forgés,
le 11 juillet 1567 (1).(1) Voyez aux Preuves, N. 49. 7e Louise DE POIX, citée dans le testament de son père,
fait le 4 avril 1564; elle vendit par acte du 13 août 1572, à
Jean de Poix, son frère et à Catherine de Moussy, sa femme,
le tiers de la seigneurie de Villemort, qui lui revenait de la succession
de ses père et mère et celle de René de Poix, son
frère aîné (2)(2) Voyez aux Preuves,
N. 60.. Elle est citée, avec son mari, dans des actes des
16 juin 1584 et 12 juin 1607 (3)(3) Voyez aux Preuves,
NO' 52 et 53.; morte vers 1610.
Armes DE CORAL : De gueules, à la croix patée d'or, soutenue par deux lions rampants affrontés du même, et chargée d'un bâton péri d'azur. |
XVIIIe degré: 1564 .- JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, qui succéda, dans ces deux seigneuries, à la mort de son frère aîné, arrivée en 1567. Par acte du ler février 1569, il donna, à cens et rente, douze boisselées de terre, sises en la seigneurie de Forges (2).(2) ) Voyez aux Preuves, N . 61. Il est nommé dans une transaction passée le 17 mai 1571 avec ses frères et sur (3)(3) (4) Voyez aux Preuves, NO' 50 et 5 1 -, et dans une sentence arbitrale du 18 mai 1571 (4). Par acte du 16 juin 1571, il acquit, de Louise de Poix, veuve de François Girault, écuyer, seigneur de Langellerie, tout ce qu'elle devait avoir dans la succession de Florent de Poix (5)(5) (6) Voyez aux Preuves, NOS 50 et 58.. Il reçut quittance, le Il décembre 1571, de François de la Lande, écuyer, seigneur de la Vau et d'Anne de Poix, sa femme, de la somme de 654 livres 10 sols (6). Par acte du 13 août 1572, il 170 acquit, de Louise de Poix, sa sur, le tiers de la seigneurie de Villemort (1)(1)Voyez aux Preuves, N. 60., il reçut aveu, le 30 novembre 1574, de Guillaume Foucault, écuyer, seigneur d'Ingrande, pour son fief dudit lieu, relevant de la seigneurie de Forges (2)(2)Voyez aux Preuves, N. 62. . Par acte du 18 juin 1576, il acquit, d'Anne de Poix, sa sur, les droits qu'elle avait et qu'elle pouvait prétendre dans les successions de ses père et mère et de René de ,Poix, son frère aîné (3).(3)Voyez aux Preuves, N. 59. Jean de Poix , écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, capitaine de cent chevau-légers, acquit, par acte du 11 janvier 1578, du blé, du seigle et de l'avoine, etc. (4)(4)Voyez aux Preuves, N. 63. . Par acte du 15 juillet 1580, il fit l'amortissement d'une rente de 33 livres 6 sols et 8 deniers, qui avait été constituée en 1545, par son père (5)(5)Voyez aux Preuves, N. 64. . Il mourut en avril 1583 sans postérité. Femme - Marié, par contrat du 19 septembre 1569 (6)(6)Voyez
aux Preuves, N. 65. , à Marguerite DE MOUSSY, laquelle
étant restée veuve, passa le 16 juin 1584, un compromis
avec ses beaux-frères et belles-surs, au sujet de ses droits
sur la succession de feu Pierre de Poix, son mari (7)(7)Voyez
aux Preuves, N° 52.. Cette dame se remaria depuis avec Gabriel
de Bouex, dont nous allons parler. Armes DE MOUSSY : D'or, au chef de gueules, chargé d'un lion léopardé d'argent. Enfant : René de Poix, fils unique, mort en juin 1584. Par acte du 12 juin 1607, messire Gabriel de Bouex, chevalier, seigneur
de Richemont, et dame Marguerite de 171
Moussy, sa femme et veuve en premières noces de Jean de
Poix, vivant écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, d'une
part, et les héritiers dudit Jean de Poix, d'autre part, se mettent
en arbitrage et compromis pour le partage des seigneuries de Forges et
de Villemort (1); Puis, par autre acte du 15 décembre 1610, ces
deux terres furent partagées et divisées (2)
(1) (2) Voyez aux Preuves, Nos 53 et 54.. D'où il résulte
que la seigneurie de Forges fut adjugée à Antoine de Lage
, chevalier , seigneur de la Palisse, à cause de Marguerite de
Poix, sa femme; et la terre de Villemort passa à la famille de
Bouex, dont les membres connus sous le nom de Bouex de Villemort, se qualifiaient
chevaliers, marquis de Villemort avant .1790. Marie-Mesmin de Bouex, chevalier,
dernier marquis de Villemort, comparut, en 1789, à l'assemblée
électorale de la noblesse au Poitou (3).(3)
Généalogie des Tyrel Sires Dr POIX, manuscrit, Branche êteinte en 1584. |
IVe BRANCHE DE POIX
Seigneurs de Barberoux de la Borde, de la Genestière, de la Noue, de Marécreux de, Montansault de Montchenin, etc. |
XVIIe degré: 1533.
- JOACHIM DE POIX, 5e fils de Florent de Poix (chef de la 3e branche),
écuyer, seigneur de Villemort, de Montchenin, etc., mort en 1533,
et de Catherine du Cartier, son épouse, qui resta veuve; écuyer, Femme : Marié, (1° à Antoinette GANTIERE : Correction manuscrite en marge) (2°) par contrat du 11 février
1359 (8)(8) Voyez aux Preuves, N. 70., à
Jeanne DE GAUDELAN, dame de Montansault, sis paroisse de Saint-Clément,
vulgo, Saint-Lactencin, près Buzançais; laquelle
dame resta veuve, et ne vivait plus en 1587. Enfants : ler RENÉ DE POIX, qui suivra. (manuscrit en marge : né du 1er lit) 2e Gabriel DE POIX, écuyer, seigneur de la Genestière en partie. Il assiste aux contrats de mariage de ses frères, dans les années 1587 et 1596. 3e René DE POIX, dit le Jeune, écuyer, seigneur
de la Genestière dès 1596, puis de la Mardelle en 1627. 4e Jeanne DE POIX, morte avant 1623. Parmi les membres de cette famille, nous citerons : 5e Antoinette DE POIX, morte avant 1615. 6e Catherine DE POIX, vivant en 1615. |
XVIIIe degré : 1579 : RENÉ DE POIX, dit l'Aîné, né en mars 1560 écuyer, seigneur de Marécreux, de Montchenin, de la Petite-Borde, la Genestière en partie, et autres fiefs, sis en Berry et en Touraine; il fit offre de foi, hommage et serment de fidélité, le 22 août 1579, au roi et à la reine Elisabeth, douairière de France, dame de Romorantin, tant pour lui que pour ses frères et surs, à cause des fiefs à eux échus par le décès de Joachim de Poix, leur père (1)(1) Voyez aux preuves N. 72.; il est nommé dans une enquête du 3 avril 1589, concernant les feudataires ou possesseurs de fiefs dans la châtellenie de Romorantin, dans laquelle enquête il est dit que René de Poix est âgé de 29 ans (2). Par acte du 17 octobre 1590, il arrenta une pièce de terre appelée les Nouzattes, à Christophe d'Estables, écuyer, seigneur de Montchenin en partie (3). Par acte du 25 juillet 1594, il reçut un aveu du même Christophe d'Estables et autres, pour une maison et des terres qu'ils tenaient de lui dans sa seigneurie de Montchenin (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 7 4.. René de Poix présenta ses titres de noblesse devant les commissaires députés par le roi, pour le règlement des tailles, dans l'élection de Châteauroux, et fut déclaré exempt de payer la taille, attendu sa noblesse (5); dont extrait délivré le 19 décembre 1600 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 75.. Il était mort avant le 18 mai 1609.(2) (5) Généalogie des Tyrel, Sires DE POIX, manuscrit. (3) Voyez aux Preuves, N. 73 Femme :Marié, par contrat du le" juillet 1587 (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 76, à Louise de FADATE laquelle dame étant veuve, fit, par acte du 23 juin 1609, le remboursement ou retrait féodal du lieu des Grands-Chênes, etc., de la somme de 500 livres 175 tournois (1)(1) Voyez aux Preuves, N. 77., et reçut quittance, le 17 novembre suivant, de 200 livres, de Marie de Mesnil, femme de Léonard de Broully, etc. (2)(2) Voyez aux Preuves, N. -, 8.; elle mourut en février 4634 (3). Louise de Fadate se remaria en deuxièmes noces, par contrat du 9 février 4611, avec Jean de Boisliniards, écuyer, seigneur d'Oche et autres lieux (4). Fille de noble homme Jean-Baptiste de Fadate, écuyer, seigneur
des Varaines, alias, de Saint-Georges-sur-Arnon, du Chesnes, de Bouges
et de la Varenne, en Berry et en Touraine, d'une ancienne famille originaire
d'Italie, lequel fut naturalisé en France, par lettres patentes
du roi Charles IX, à lui délivrées, le 15 mars 1563,
et devint homme d'armes des ordonnances de ce prince; mort vers 1591,
et de Catherine Carré de Charnay, morte en décembre 1583.
Jean Fadate, père de Jean-Baptiste, était venu en France,
comme capitaine de chevau-légers dans l'armée italienne,
amenée par le duc de Nemours, à François 1er roi
de France (5) Enfants : 1er JACQUES DE POIX, qui suivra. 2e Balthazard DE POIX, écuyer, seigneur de Montansault,
et des Carts en partie ; il fut maintenu dans sa noblesse, avec Jacques
de Poix, son frère aîné, par sentence de l'Election
de Châteauroux, rendue le 1er juin 1634 (6). Il mourut vers 1661.
3e Imbert DE POIX, mort au service du roi Louis XIII, avant le 10 juin 1634 (4). 4e Appoline DE POIX, morte à Paris, le 16 janvier 1632,
et inhumée dans la nef de l'église de Saint-Merry (5); 5e Françoise DE POIX, vivant en 1634. 6e Barbe-Marie DE POIX, vivant en 1634. 7e Anne DE POIX, vivant aussi en 1634. Ces trois dernières filles, avec leurs frères, Jacques de Poix, écuyer, seigneur de Marécreux et de Montchenin, et Balthazard de Poix, aussi écuyer, seigneur de Montansault, sont nommés dans une sentence de l'Election de Châtearoux, 177 rendue le 1er juin 1634 qui les maintient dans leur ancienne noblesse (1). |
XIXe degré : 1609. - Jacques DE POIX, né en 1591 (2), écuyer, chevalier, seigneur de Marécreux, de Montchenin, de la Petite-Bordes, de La Noue et autres fiefs ; en août 1648, il fit un accord avec Louise de Fadate, sa mère, et Balthazard de Poix, son frère cadet, au sujet de quelques droits que ce dernier réclamait de la succession de feu René de Poix, vivant, écuyer, seigneur de Marécreux, et de la court de Montchenin (3) ; il partage avec ses frères et surs, le 3 avril 1631, les successions de leurs père et mère (1), et obtint une sentence de l'Election de Châteauroux ler juin 1634, qui le confirma, avec ses frères et surs, dans leur noblesse, comme étant issus et descendus d'extraction noble (5). (5) Voyez aux preuves N. 79. Jacques de Poix fit une transaction, par acte du 28 novembre 1641, avec Philippe de Thianges, chevalier, seigneur de Saint-Georges, la Beuvrière, etc., mari de Jeanne de Leffe, au sujet des différends qu'ils avaient entre eux, sur l'exécution de deux arrêts rendus par le Parlement, les 19 juillet 1625 et 31 décembre 1638 (6). (6) Voyez aux Preuves, N. 80. Il rendit hommage au comte de Buzançais, le 13 octobre 1645, pour son fief de Montchenin (7), et fut maintenu dans sa noblesse, par arrêt rendu à la cour des Aides de Paris, le 28 mars 1665, qui le déclare noble et issu de noble race et lignée (8)(8)Voyez ;lux Preuves, N. 81.. Il fit aveu et dénombrement de la terre de Marécreux et de Montchenin, le 13 janvier 1666, à Elisabeth Blondeau, comtesse de Buzançais, veuve de Jean Phelipeaux, seigneur de Villesavin, etc. (9)(1) (2) (3) (4) (7) (9) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.. Jacques de Poix, âgé de soixante-dix-huit ans, écuyer, sieur de Marécreux, et Jacques de Poix, âgé de vingt-quatre ans, son neveu, écuyer, sieur des Carts et de Montansault, furent178 maintenus dans leur noblesse, sur des titres produits, et remontant à l'année 1487 par jugement rendu à Bourges, le 12 aoùt 1669, par Charles de Tubeuf, chevalier, seigneur baron de Vert, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, et intendant de la Généralité de Bourges et de Moulins (1)(1) voyez aux preuves, N- 82. Il mourut en 1673, avant le 20 octobre, étant âgé de quatre-vingt-deux ans. Femme - Marié par contrat du 1er août 1627 (2)(2)
voyez aux Preuves, N. 83 à Olimpe DU GRIFFON, d'une
famille du Poitou, qui resta veuve ; ayant hérité la terre
de la Noue, de Charles du, Griffon , son frère, elle en fit cession,
par acte du 21, février 1676, à ses enfants puînés
(3).(3) voyez aux Preuves, N. 84. Enfants : ler LOUIS DE POIX, qui suivra. 2e Jacques DE POIX, écuyer, seigneur de la Noue ; cité dans le partage du 26 octobre 1673 mort sans alliance en 1681. 3e François DE POIX, l'aînée, citée
dans le partage du 26 octobre 1673. 4e Françoise DE POIX, la jeune, citée dans le partage
du 26 octobre 1673. |
XXe degré - 1673. LOUIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marécreux, de la Noue, en partie de Montchenin, de la Court et de Luzeret ; il partagea les biens de la succession de son père, par acte du 26 octobre 1673, avec ses frère et soeurs (1)(1) Voyez aux preuves N. 85. ; il rendit foi et hommage en son nom et comme fondé de pouvoir de Jean de Menou, écuyer, et de Françoise de Poix, son épouse, à Charles d'Estampes, chevalier, marquis de la Ferté-Imbault, etc., de la terre et seigneurie de La Noue, située paroisse de Saint-Denis, et dans la mouvance dudit marquisat (2)(2) voyez aux preuves, N. 86.. Louis de Poix, donna aveu et dénombrement, le 27 janvier 1689, à Anne Phelipeaux, comtesse de Chavigny, de Buzançais, Villesavin, etc., épouse de Léon Bouthillier, chevalier, comte de Chavigny, pour les seigneuries de Marécreux et de Montchenin, mouvantes de Buzançais (3)(3) Archives de M. Ludovic de Poix, et généalogie des Tyrels, sires de Poix, manuscrit.; il obtint un arrêt du parlement de Paris, le 20 mai 1689, appelant d'une sentence du bailliage de Châtillon-sur-Indre, rendue le 4 septembre 1687, contre lui et sa femme, et Louis Mahier, greffier de la Maréchaussée de cette dernière ville (4)(4) Voyez aux Preuves, N.87.. Il servit dans l'arrière-ban de la noblesse de la province de Touraine, dans les années 1694 et 1696, comme on le voit par deux certificats du marquis de Lavardin.(5)(5)Voyez aux preuves N. 88 et 89. . Louis de Poix reçut une commission du roi Louis XIV, datée de Versailles, le 30 avril 1701, signée Louis, pour travailler, de concert avec l'intendant Roujault, à la confection du rôle de la capitation de la noblesse, dans les bailliages d'Issoudun, Châteauroux et Châtillon-sur-Indre (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 90..Il mourut vers 1720. Femme : Marié, par contrat du 23 mai 1673 (7)(7)
Voyez aux preuves, N. 91, à Anne DE BOISAY (Boisé),
morte vers 1745.180 Enfants : ler Louis DE POIX(a)(a) Divers auteurs, une généalogie imprimée et d'autres manuscrites, disent qu'il fut religieux capucin. A la vérité, il y eut un capucin distingué de ce nom; mais il n'était pas de cette famille de Poix. Charles-Joseph Dubois, né à Croixrault (Somme) le 18 octobre 1714, connu dans le monde et en religion sous le nom de P. Louis de Poix; il embrasse, pour contenter ses goûts, la règle de Saint-François chez les Capucins de la ville d'Amiens. Vers 1740, il adressa à la reine de France une pièce de prose sur le Créateur, que nous rapporterons aux Preuves sous le Ne 95. Il mourut à Paris en 1782. - Ses uvres qui composent 15 à 16 volumes, sont déposées au presbytère de la commune de Croixrault, près de Poix, et en sont la propriété., écuyer, seigneur de la Noue, qui servait, pour son père, dans le ban de la noblesse de la province de Touraine, en 1696, comme le prouve un certificat du commandant des Essars (1).(1) Voyez aux Preuves, No3 92 et 93. Voulant vivre célibataire, il fit la cession de ses biens, à son frère François-Vincent de Poix, par acte passé devant notaire, le 23 juillet 1719 (2)(2) Voyez aux Preuves, N 94., et confirmé par autre acte du 15 janvier 1722; il fut présent au contrat de mariage de ce même frère, le 24 avril 1723, dans lequel il est qualifié messire Louis de Poix de la Noue, chevalier. 2e VINCENT-FRANCOIS DE POIX, qui suivra. 3e Anne DE POIX, morte après 1720. 4e Françoise DE POIX, morte après 1725. 181 5e Marie-Anne DE POIX.
Armes LE BLOY: D'azur au lion d'or, rampant et langué de gueules. 6e et 7e N. et N. DE POIX, qui furent religieuses à Châteauroux. |
XXIe degré : 1720. - VINCENT-FRANCOIS DE POIX, né au château Marécreux (4)(4) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit.. (3) Archives de M. Ludovic de Poix, à Tours., en Touraine, le 14 mai 1684, et baptisé le surlendemain (5)(5) Etat civil de la commune de Saint-Lactencin, canton de Buzançais, arrondissement de Châteauroux (Indre), en 1684., chevalier, seigneur de Marécreux, de la Barre, de la Férandière, de la Noue et autres fiefs. Il fit ses preuves de noblesse, pour l'ordre de Saint-Jean de-Jérusalem (ou de Malte), en février 1701 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 96.; il reçut quittance de la somme de 1562 livres, 10 sols, le 30 mai 1701, pour son droit de passage à Malte (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 97., et fut reçu chevalier de l'ordre, le 2 juillet suivant, au grand 182 prieuré d'Auvergne. Il faisait ses caravanes à Malte, lorsqu'il obtint la permission de revenir en France, par bref de don Raymond de Perellos et Rocafull, 63e grand maître de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, en date du 15 juin 1715 (1)(1) Voyez, aux Preuves, N. 98.; il quitta, par permission spéciale de ce même Grand-Maître, son habit de chevalier, pour pouvoir continuer la postérité de sa famille. Par actes passés les 23 juillet 1719 et 15 janvier 1722, son frère aîné, Louis de Poix, lui céda tous ses droits. Vincent-François de Poix fut adjoint, pour remplacer son père, au rôle de la capitation de la noblesse de l'élection de Châteauroux, par commission du roi Louis XV, donnée le 4 octobre 1721 (2).(2) Voyez aux Preuves, N. 99. Il mourut vers 1734 (a).(a) M. Ludovic de Poix, dans ses Notes généalogiques sur sa, famille, dit que Vincent-François de Poix fut adjoint de 1720 à 1730, par lettres patentes du Roi à la commission de la recherche de la noblesse, et fut créé COMTE, après sa mission, comme récompense de nombreux services qu'il rendit en cette occasion? - Nous ajouterons, à ces données, que les archives de la famille de Poix ne contiennent aucune pièce portant la collation du titre de COMTE Femme : Marié, par contrat du 24 avril 1723 (3)(3)
Voyez aux, Preuves, N. 100., à Agnès-Angélique
SAVARY DE LANCOSME. Cette dame étant veuve pour la seconde
fois, fit une transaction, le 16 mars 1745 au nom et comme tutrice de
ses enfants mineurs et de feu Vincent de Poix, avec Charles Royé,
curé de la paroisse de Saint-Lactencin, au sujet du droit des Dimes
(4)(4) Voyez aux preuves, N. 10 1.. Elle mourut
après 1769. Devenue veuve, Agnès-Angélique Savary se remaria,183 par contrat du 21 mai1734(1) à François-Joseph-Antoine NERIE DU VERDIER, chevalier, Seigneur de la chapelle-Ortemale, près buzançais, de la Gaillardière et autres lieux : mort avant 1745.(1) Voyez aux Preuves, N. 102.,
Armes DU VERDIER : D'azur, à deux lions passants d'argent,. armés et lampassés de gueules. Enfants: 1er LOUIS-FRANCOIS-VINCENT DE POIX, qui suivra. 2e Louis-Alexandre DE POIX, fut enseigne de vaisseau au département de Rochefort, et mourut au début de sa carrière. 3° Louis-François DE POIX, né au château de Marécreux, paroisse de Saint-Lactencin, diocèse de Bourges, le 14 février 1732 (4)(4) Etat civil de la commune de Saint-Lactencin, canton de Buzançais, arrondissement de Châteauroux (Indre), an 1732.; il embrassa l'état ecclésiastique et fut tonsuré le 17 mars 1747. Sur ses preuves de noblesse, établies, en 1760, par d'Hozier de Sérigny, il fut reçu chanoine-comte de Lyon (a)(a) Le Premier chanoine de cette église était le roi de France. On sait que pour être reçu chanoine-comte de Lyon, il fallait faire preuve de noblesse de huit quartiers, tant du côté paternel que du côté maternel., par délibération prise au chapitre général de l'Église métropolitaine de cette ville,184 tenu le 5 novembre 1765 (1)(1) voyez aux Preuves, N. lot., et fut installé le 21 décembre suivant. Il fut nommé successivement Précenteur du chapitre de l'Église primatiale de Lyon en 1769 , grand-vicaire de Saintes; archidiacre et vicaire général de Mgr Antoine de Malvin de Montazet, 129e archevêque de Lyon, primat de France. Il occupait ces deux dernières charges dès 1779. Le roi Louis XVI le nomma, en 1784, abbé commandataire de l'abbaye de Saint-Martin d'Aumale, au diocèse de Rouen qu'il gouverna jusqu'en 1.790 (2)(2) Voyez les Almanachs royaux, de 1781 à 1790, - Histoire d'Au- par Ernest Smichon, avocat, membre du Conseil général de la Seine-inférieure Rouen, 1862, tome 11, pages 69, 71 et 81.. En sa qualité de vicaire-général, il fut chargé, le 19 mars 1789, par le chapitre de Lyon, de remercier, an nom du clergé, la députation de l'assemblée du tiers-État envoyée par son chapitre. Il mourut le dernier des comtes de Lyon, au château de Marécreux, commune de Saint-Lactencin (Indre), en 1820, âgé de quatre-vingt-huit ans. (3)(3) Notes de M. Louis de Poix, chef du nom et des armes de sa famille. 4e Angélique-Blanche DE POIXdame de la Barre, sise paroisse de Ciron aux environs du Blanc en Berry; par acte enregistré à Châtillon-sur-Indre, le 27 février 1799, elle donna son domaine de la Barre à Louis-François de Poix, son frère; elle mourut sans alliance, en la commune de Saint-Lactencin (Indre), le-30 novembre 1804.. |
XXII, degré: 1734.- LOUIS-FRANCOIS-VINCENT DE POIX, né au, château de Marécreux (4)(4) État civil de la commune de Saint-Lactencin (Indre); an 1724., le 25 juillet 1724, et baptisé le même jour (5)(5) Voyez aux Preuves, N. 105., qualifié chevalier, seigneur de Montansault, et en partie de Chabenet, la Chaume, Plainpinard, du Lac, etc., puis qualifié comte de Poix de Marécreux (6)(6) Lettre de M. Bertin, ministre et secrétaire d'Etat en date du 19 octobre 1778,. Il devint lieutenant-colonel au régiment d'infanterie 185 de la Reine, et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il entra au service, âgé de près de dix-huit ans, le 18 mai 1742, comme sous-lieutenant au régiment de la Reine, infanterie; fut nommé lieutenant au même régiment, par lettre du roi, signé Louis, le 1er Septembre même année (1(1) Voyez aux Preuves, N - 106.. ). Il reçut un ordre du roi le 27 septembre 1745 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 107. , un autre du même jour, pour la formation et la levée d'une nouvelle compagnie, etc. (3)(3) Voyez aux Preuves, N. 1 OR.. . Le sieur de Poix fut nommé le même jour, 27 septembre 1745, capitaine d'une compagnie dans le troisième bataillon de nouvelle levée du même régiment d'infanterie de la Reine (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 109. ; il fut nommé commandant du château de Massa, par commission, donnée par le duc de Richelieu, le 17 avril 1748 (5)(5) Voyez aux Preuves, N - 110 ; il fut créé chevalier de l'ordre de Saint-Louis, par lettre du roi Louis XV, donnée à Versailles, le 27 août 1760 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 111 , et fut reçu, à Boulogne-sur-Mer, le 10 septembre suivant (7)(7) Voyez aux Preuves, N. 112. . Le sieur de Poix fut fait sergent-major au régiment de la Reine, infanterie, par brevet du roi, signé Louis, le 27 août 1762 (8)(8) Voyez aux Preuves, N. 113., il était aide de camp du prince de Condé la même année; il fut fait lieutenant-colonel d'infanterie, par commission du roi, le 16 avril 1767 (9)(9) Voyez aux Preuves, N. 114. ; il reçut une lettre du roi Louis XV, du 21 mai 1771, portant qu'il ait à recevoir un chevalier de Saint-Louis (10)(10) Voyez aux Preuves, N. 115. ; il reçut une autre lettre du roi, le 14 avril 1772, pour recevoir dix autres chevaliers du même ordre (11)(11 ) Voyez aux Preuves, N. 116. . Il reçut du roi une gratification de 1,000 livres en 1776 (12)(12) Notes généalogiques de la famille..Le sieur 186 de Poix servit en Bohême, en Italie, et en Allemagne pendant les guerres du règne de Louis XV (1)(1) Archives du ministère de la guerre; - Histoire des chevaliers de St-Louis, t. 11, p. 518.; enfin il quitta le service après avoir servi 35 ans, du 18 mai 1742 au 29 décembre 1777, comptant 6 campagnes, le tout 41 ans de service, rang de lieutenant-colonel du régiment de la Reine, infanterie, et les dix dernières années d'activité (2)(2) Archives du château de Chabenet.. Par lettre du 6 octobre 1778, l'archevêque de Bourges (3)(3) Georges-Louis-Phélipeaux d'Herbault, 109* archevêque de Bourges, commandeur et chancelier des ordres du roi, etc.; mort à Paris le 3 septembre 1787., président de l'administration provinciale du Berry, invite le sieur de Poix à assister à l'assemblée de ladite administration (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 117 ; il fut convoqué à cette, assemblée (tenue à Bourges, le 16 novembre 1778), par M. Bertin (5)(5) henri-Léonard-Jean-Baptiste Bertin, ancien contrôleur Général des finances, ministre et secrétaire d'Etat, etc.; mort en 1792. , ministre et secrétaire d'État, suivant lettre du 19 octobre, même année (6)(6),Voyez aux Preuves, N. 118 . Il rendit foi et hommage et serment de fidélité à Mgr le comte d'Artois (depuis Charles X), le 27 mai 1778, pour ses fiefs, mouvant et relevant de ce prince, à cause de son comté d'Argenton et de sa grosse tour d'Issoudun (7)(7) Voyez aux Preuves, Nos 4 19 et 120 . Par brevet du 1er octobre 1779, le roi Louis XVI lui accorda une pension de 800 livres sur l'ordre de St-Louis; ce brevet est daté de Versailles, signé Louis (8)(8), Titre en parchemin, aux Archives du château de Chabenet. . Louis-François-Vincent de Poix comparut, ainsi que Blanche de Poix, dame de la Barre, sa sur, à l'Assemblée des trois ordres du Bailliage de Berry, tenue le 16 mars 1789 (9)(9) Voyez aux Preuves, N. 121. Le sieur de Poix n'ayant pu émigrer, à cause de son âge, fut incarcéré avec, toute sa famille, dans les prisons de Châteauroux, d'où il ne sortit qu'après 187 la tourmente révolutionnaire (1); il fit ses dispositions testamentaires et le partage de ses biens, par acte du 25 août 1808 (2)(1) (2) Notes généalogiques de la famille.; il mourut au château de Marécreux, le 12 août 4814, âgé de 90 ans (3).(3) Etat civil de la commune de Saint-Lactencin (ladre), D. an 1814 (4) Voyez aux Preuves, N. 122. Femme : Marié par contrat passé au château
de Chabenet, le 23 Janvier 1769 (4), à Marie-Charlotte DE PIERRE-BUFFIERE
(5)(5) Voyez aux preuves N. 123., dame de Chabenet,
la Rocherolle, Prunget et autres fiefs, situés paroisses de St-Marcel
et de Tendu, près Argenton, en Berry; morte au château de
Marécreux, le 26 août 1808 (6)(6) Etat
civil de la commune de St-Lactencin (Indre), 0. au 1808., dernier
rejeton de cette ancienne maison du Limousin. Avec elle s'est éteint
le nom de Pierre-Buffière, qui n'existe plus que dans l'histoire.
Enfants: 1er LOUIS-JEAN-BAPTISTE-CHARLES DE POIX, qui suivra.188 2e Thomas-Louis-Benjamin DE POIX, qui suivra après son frère aîné. 3e Louis-Marie Alexandre DE POIX, né à Marécreux..... fut reçu, de minorité, chevalier de l'ordre de Malte, par bref du 19 octobre 1775 (1); il paya la somme de 7,126 livres, pour son passage à Malte, dont quittance faite à Lyon, le 12 octobre 1778 (2) (1)(2) Archives du château de Chabenet.; il mourut au service du roi Louis XVIII , pendant l'émigration, près de Dusseldorf (Prusse) vers 1797(3).(3) Notes généalogiques de la famille. 4e Louis-Félix-Anne DE POIX, tige de la 5e branche qui sera rapportée plus bas,(4) Voyez aux Preuves, N. 124. 5e Marie-Louise DE POIX, née à Marécreux,
le 26 juillet 1771 fut reçue, en 1780, chanoinesse comtesse du
chapitre noble de l'Argentière (a) au diocèse de Lyon, sur
ses preuves de noblesse établies par le sieur Berthier (5)(5)
Voyez aux Preuves, N. 125 et 126.. Après la suppression
de son chapitre, elle se maria, et mourut au château du Gratin,
le Il mars 1851, âgée de 79 ans et 7 mois (6).(6)
Etat civil de la commune de Chezelles, près Buzançais (Indre',,
D. an 1811.(a) On sait que pour être reçue chanoinesse-comtesse
de l'Argentière, la présentée ne pouvait y être
admise qu'après avoir fait preuve de huit. degrés de noblesse
paternelle et trois degrés de noblesse maternelle, et ce sans anoblissement
connu (lettres patentes du roi Louis XVI, données en mars 1779
et enregistrées au Parlement le 8 juin 1780). - La marque distinctive
était une croix d'or émaillée,. surmontée
d'une couronne. de comte, avec cette inscription d'un côté
: Notre-Dame de Coyse, fondée en 1273; et de l'autre ces mots Comtesse
de l'Argentière Cette croix était attachée à
un ruban vert que les dames portaient en écharpe, et qui était
fixé. sur l'épaule par des ganses à glands d'or.
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XXIIIe Degré 1814. - LOUIS-JEAN-BAPTISTE-CHARLES DE POIX, né à Marécreux le 5 décembre 1769 (1)(1) Etat civil de la commune de St-Lactencin, an 17.69., fut reçu page de la reine Marie-Antoinette d'Autriche, par brevet du 3 avril 1783 (2); puis incorporé dans une compagnie du régiment de Royal-Normandie, cavalerie ; il passa ensuite dans la compagnie de Noailles, en qualité de sous-lieutenant des gardes du corps du roi. Émigré, en 1792, avec les Princes, pendant la captivité du roi Louis XVI, il fit toutes les campagnes pendant ce temps d'exil, et ne rentra en France qu'en 1803 (3). Réintégré dans la même compagnie de Noailles avec son même grade en 1814, il sortit encore de France en escortant le roi Louis XVIII depuis Paris jusqu'à Gand. Rentré en France une seconde fois, il continua à faire son service auprès du roi, dans la même compagnie, fut promu au grade de lieutenant et reçut, pour prix de ses longs et honorables services, la croix de St-Louis (4)(2) (3) (4) Notes généalogiques de la famille.. Enfin, après 44 ans de services continus, le sieur de Poix se 191 retira en 1827, en son domaine de Marécreux, où il mourut le 31 octobre 1845, âgé de 75 ans et 11 mois (1).(1) Etat civil de la commune de St-Lactencin, D. an 1845. Avant de mourir, ce fidèle serviteur eut la consolation de recevoir par l'entremise du marquis de Barbançois, sous-gouverneur de Mgr le duc de Bordeaux (Henri de France, comte de Chambord), les consolantes paroles que le duc d'Angoulême (a) dicta, à son sujet, au moment où il mourait : "Je vous charge, dit Mgr le dauphin, quand vous reverrez le comte de Poix, mon fidèle serviteur, de lui dire que je meurs avec le regret de ne pouvoir, moi-même, lui témoigner toute ma gratitude et toute ma reconnaissance pour tout ce qu'il a fait pour moi et pour toute ma famille. Dîtes-lui que c'est bien certainement lui que j'aurais revu avec le plus de plaisir avant de mourir, hélas ! si loin de la France (2)." Comme on le voit, le sieur de Poix jouissait, au plus haut degré,
de l'estime et de l'affection de l'ancienne maison royale.(a)
Louis-Antoine, duc d'Angoulême, puis dauphin de France, fils du
comte d'Artois (depuis Charles X), et de Marie-Thérèse de
Savoie, princesse de Sardaigne; né à Versailles le 6 août
1775, mourut à Goritz (Allemagne) le 3 juin 1844; c'est aussi dans
cette ville que mourut, le roi, son père, le 6 novembre 1836.-
Son épouse, la duchesse d'Angouléme, née Marie-Thérèse-Charlotte
de France, fille de l'infortuné Louis XVI, mourut à Frosdorf
(Etats autrichiens) le 19 octobre 1851. Femme: Marié en 1810, à Françoise-Charlotte
DU CHESNEAU; morte en 1848; Enfants : ler Clémence-Louise-Caroline DE POIX,192
née à Marécreux, le 28 septembre 1811 (1)(1)
Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1811., aujourd'hui
marquise douairière d'Aiguirande, demeurant au château de
Romsac, près Levroux (Indre). 1° vers 1830, Henri COMTE DE PRÉAULX, décédé.
Clémence de Poix s'est remariée en 2° noces , avec
Alexandre, marquis d'Aiguirande, qui mourut sans enfants. 2e Marie-Louise-Charlotte-Blanche DE POIX, née à
Marécreux, le 30 octobre 1812 (2).(2) Etat
civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1812. 3e Marie-Antoinette DE POIX, née à Marécreux
, le 9 septembre 1814 (1).
Armes DE CHATEAUBODEAU.: D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois quintefeuilles du même, posées 2 et 1 celle de la pointe surmontée d'un croissant d'argent. 4e Laure-Alexandrine DE POIX, née à Marécreux,
le 28 octobre 1818 (2).(1) (2) Etat civil de Saint-Lactencin
(Indre), N. an 1814 et 1818. 5e Gabrielle-Aline DE POIX, née à Marécreux, le 21 août 1821 (3)(3), Etat civil. de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1821., fut chanoinesse du chapitre noble de Sainte-Aune de Munich (Bavières), et mourut à Paris, en 1847, âgée de 26 ans. |
XXIIIe degré (bis)
: 1814. - THOMAS-LOUIS-BENJAMIN DE POIX,
qualifié baron de Poix, pour perpétuer le titre qu'avait la
famille de sa mère, à cause de la baronie de Chabenet, qui
lui était échue en partage (4)(4) Notes
généalogiques de M. Ludovic de Poix., né à
Marécreux, le 13 août 1773 (5)(5) Etat
civil de la commune St-Lactencin (Indre), an 1773. 13, fut reçu,
de minorité, 194 chevalier
de l'ordre de Malte, par bref du 12 décembre 1773 (1) ; il est cité
dans un autre bref du 29 juin 1783, de Victor Emmanuel de Rohan, avec le
sceau en blanc représentant le grand-maître de Rohan, avec
son nom autour du scel (2). Il est encore cité dans un titre du 3
juin 1784 de Claude Marie de Sainte-Colombe de Laubepin, chevalier, grand'croix
de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Saint-Paul,
conseiller du roi en tous ses conseils d'Etat et privé, grand prieur
d'Auvergne, adressé à nobles Thomas-Louis- Benjamin, Louis-Marie-Alexandre
et Louis-Félix-Anne de Poix, fils de messire Louis-Vincent de Poix
de Marécreux, et de MarieCharlotte de Pierre-Buffière (3)(1)
(2) (3) Archives du château de Chabenet.. Thomas de Poix fut
enseigne de vaisseau au département de Brest, fit le voyage de l'Inde,
et, à son retour, il fut mis en détention à Châteauroux,
avec ses parents (4)(4) Notes généalogiques
de la famille. . Le sieur de Poix, qui ne faisait point-payer l'hospitalité
?... recueillit, par charité, dans son château, des prisonniers
espagnols qui lui donnèrent le typhus. Il mourut au château
de Chabenet, le 1er mars 1814, âgé de 40 ans et 6 mois (5).(5)
Etat civil de la commune de Saint-Marcel, près Argenton (Indre),
D. an 1814.
Femme : Marié par contrat, passé à Paris
le 26 novembre 1810 (6)(6) Voyez aux Preuves, N. 127.
, et célébration le lendemain, dans même villa
(7)(7) État civil de Paris (10° arrondissement
ancien), M. an 1810, reg. 24, n° 488. - Voyez aux Preuves, N. 128.,
à Joséphine D'ANDIGNÉ DE LA CHASSE, née
à Paris, le 24 août 1789 (8)(8) Voyez
aux Preuves, N. 129., laquelle resta pendant 41 ans veuve, et mourut
au château de Chabenet (9)(9) Etat civil de
Saint-Marcel (Indre), D. an 1858., le 2 janvier 1858, âgée
de 68 ans (10)(10) Voyez aux Preuves, N. 130.
; elle fut inhumée dans la195
chapelle du Pont-Chrétien (a) dépendance de Saint-Marcel,
appartenant à M. Louis de Poix, son fils, qui lui a fait ériger
un beau monument en marbre blanc, représentant la religion en extase. À LA MÉMOIRE DE DAME JOSÉPHINE D'ANDIGNÉ DE LA CHASSE DÉCÉDÉE LE 2 janvier 1858, EN SON
CHATEAU DE CHABENET, Fille aînée de Paul-Jean-Marie, marquis d'Andigné de la Chasse, mort à Nevers, le 6 juillet 1796 (1)(1) Etat civil de la ville de Nevers (Nièvre), D. an IV., et de Caroline-Clotilde-Jeanne-Marie de Rafelis de Saint-Sauveur, qui resta veuve et mourut vers 1845 (2).(2) Notes généalogiques de M. Louis de Poix, chef actuel du nom et des armes de sa famille. Armes D'ANDIGNÉ DE LA CHASSE : D'argent, à trots aigles de gueules, au vol abaissé, becquées et membrées d'azur, 2 et 1. - supports - Deux aigles au naturel. - Couronne de Marquis. - Devise : Aquila non capit muscas. La maison d'Andigné, originaire de l'Anjou, où elle est connue dès l'an 112 1, a fourni un chevalier croisé en 1190, des chevaliers de Saint-Louis, des officiers généraux, deux évêques, l'un de Chalon-sur-Saône (1772-1781) et l'autre de Nantes (1819-1822), trois pairs de France (18 15, 1837 et 1847), et un député, etc.196 Enfants : 1er LOUIS-THOMAS-BENJAMIN DE POIX, qui suivra. 2 Louise-Clotilde-Almodice DE POIX, née à Chabenet, le 9 novembre 1811 ; morte au même lieu, le 7 mai 1815. 3e Marie-Louise-Gabrielle-Léontine DE POIX, née
à Chabenet, le 16 avril 1813 (1).(1) Etat civil
de Saint-Marcel (Indre), N. an 1813
Armes DE BOISÉ: d'argent, à la fasce de sable. |
XXIVe degré: 1814.- LOUIS-THOMAS-BENJAMIN DE POIX, né posthume, à Marécreux (5)(5) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), N. an 1814., le 9 novembre 1814 (6)(6) voyez aux Preuves, N. 132. , chef actuel du nom et des armes, de sa famille, propriétaire de l'ancienne baronie et du château féodal de Chabenet, près Argenton; ancien maire de la commune de Saint-Marcel (Indre). Il fut d'abord connu sous le titre de baron de Poix, puis, il a pris celui de comte de Poix en 1845. M. Louis de Poix, qui n'est point marié, s'occupe constamment de l'embellissement de son château et de ses domaines.197 ARMOIRIES ARMES , Écartelé, aux 1er et 4e de gueules, à la bandé d'argent, accompagnée de six croix recroisetées et fichées- d'or,. posées 3 et 3, qui est DE TYREL; aux 2e et 3e de sable, à trois aiglettes d'or, le vol étendu, posées 2 et 1, qui est DE POIX.
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Ve BRANCHE DE POIX
Cette branche, établie en Touraine et à Paris, a pour chef actuel M. LUDOVIC COMTE DE POIX, résidant à Tours (Indre-et-Loire). |
XXIIIe degré : 1814 LOUIS-FELIX-ANNE DE POIX, 4e fils de Louis-François-Vincent de Poix, mort en 1814, et de Marie-Charlotte de Pierre-Buffière, son épouse, morte en 1808; né à Marécreux, le 9 juin 1779 (1)(1) Etat civil de Saint-Lactencin (Indre), an 1779., fût, comme ses frères aînés, chevalier de l'ordre de Malte, et reçu de minorité, le 20 octobre 1779 (2). Il reçut le domaine de la Barre (a), que lui donna Louis-François de Poix, comte de Lyon à qui sa sur Angélique-Blanche de Poix l'avait donné par acte, Passé au château de la Barre, le 17 mars 1785 (3). Le sieur de Poix mourut à Saint-Lactencin, le 15 mai 1843, âgé de 64 ans (4).(4) Etat civil de Saint-Lactencin, D. an 1843. Femme Marié au Blanc(5)(5) Etat civil
du Blanc (Indre), M. an X. , le 8 février 1802 (6)(6)
Voyez aux Preuve, N. 133. , à Anne-Charlotte-Alexandrine
PINAULT DE BONNEFOND, née au Blanc (7)(7)
Etat civil du Blanc (Indre), N. ail 1782. , le 16 juillet 1782
(8)(8) Voyez aux Preuves, N. 134., veuve et
vivant aujourd'hui dans la, même ville. La famille Pinault, originaire du Berry, portait déjà le surnom de Bonnefond, dès la fin du dix-septième siècle, comme nous le prouve l'inscription placée sur la cloche actuelle de ]'église de Ballainvilliers (Seine-et-Oise), laquelle a été baptisée le 6 octobre 1699. Son parrain a été messire François Pinault de Bonnefond, écuyer, lieutenant dela capitainerie des chasses de Montlhéry, seigneur des fief et château du Plessis-Saint-Père, sis paroisse de Ballainvilliers, et sa marraine dame Marie de Bourlons, veuve de messire Nicolas Lepagnol, écuyer, premier baron de Bullainvilliers.(1) Etat civil de la ville du Blanc (Indre), D. an X. Enfants : 1er LOUIS-ANNE DE POIX qui suivra. (XXIVe degré) 2e Jean-Charles de Poix, (XXIVe degré
bis), né au Blanc (2)(2) Ibid., Ibid.
N.. an 1807., le 19 mars 1807 (3)(3) Voyez
aux Preuves, N. 115., propriétaire du domaine et château
de Bénavent où il demeure, commune de Pouligny-Saint-Pierre,
près du Blanc (Indre).,
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XXIVe degré : 1843. - LOUIS-ANNE DE POIX, né au Blanc, le 22 février 1803 (8)(8) Etat civil du Blanc (Indre), N. an XI., chef actuel de sa branche; entré à l'Ecole de Saint-Cyr en octobre 1821, d'où il est sorti en octobre 1823, pour entrer comme sous-lieutenant aux gardes du corps de Monsieur, frère du roi (depuis Charles X), commandée par le marquis de Rivière. A la mort du roi 201 Louis XVIII, il fuit incorporé dans la compagnie du duc de, Gramont. Louis-Anne de Poix fut choisi comme officier d'ordonnance du marquis de Rivière (a) et démissionnaire par décision du 25 août 1830 (1),Notes généalogiques de la famille. aujourd'hui propriétaire et demeurant à Tours (Indre-et-Loire). M. Louis-Anne de Poix a pris le titre de comte Ludovic de Poix, depuis l'époque de son mariage.(a) Charles-François de Riffardeau, marquis de Rivière, né le 17 décembre 1763, créé pair dé France le 17 août 1815, lieutenant-général, des armées du roi, grand croix de l'ordre de Saint-Louis, ambassadeur de France à Constantinople, premier aide de camp de Monsieur (depuis Charles X), puis créé duc de Rivière par ordonnance royale du 30 mai 1825; il mourut le 21 avril 1868, âgé de soixante-cinq ans. Femme : Marié à Sepmes (2)(2)
Etat civil de la commune de Sepmes, arrondissement de Loches (Indre-et-Loire),
M. an 1829., le 15 juin 1829 (3)(3) Voyez aux
Preuves, N. 1 38, à Marie-Eugénie DUPUY, née
audit Sepmes le 11 juillet 1808 (4)(4) Voyez aux Preuves,
N. 139., vivant à Tours. La famille de Wissel, originaire d'Allemagne, passa en France au XVIe
siècle, et elle s'est établie depuis en Touraine et en Berry.
Elle fut maintenue dans sa noblesse le ler octobre 1668. - Charles-Jean-Baptiste
baron de Wissel, chevalier, comparut, en 1789, à l'Assemblée
électorale de la noblesse de Touraine, et Charles-Augustin baron
de Wissel, chevalier, colonel de cavalerie et chevalier de l'ordre de
Saint-Louis, comparut aussi à l'Assemblée électorale
de la noblesse de l'Orléanais. |
XXVe degré : - LOUIS-HENRI-GASTON DE POIX, Fils unique du précédent, né en la ville de Tours (1)(1) Etat civil de Tours (Indre-et-Loire), N. an 4832. , le 4 août 1832 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 142. , propriétaire actuel du château de la Roche-Ploquin, commune de Sepmes (Indre-et-Loire). M. Gaston de Poix est qualifié vicomte de Poix dans plusieurs actes, et porte ce titre depuis sa naissance. M. le vicomte de Poix a fait construire, en 1868, une maison bourgeoise à Paris, où il demeure, rue de Lisbonne, n° 19. Femme Marié à Paris (3)(3)
Etat civil de Paris (2e arrondissement). M. an 1865. , le 2 mars
1865 (4)(4) Voyez aux Preuves, N. 4 43. , à
Louise-Augusta LE COMTE, née à Paris le 23 juin 1845 (5).(5)
Etat civil de Paris (4e arrondissement ancien). N. an 1814. Enfants : 1er LOUIS-HENRI-XAVIER DE POIX, qui suivra.203 2e Marie-Louis Eugénie-Adeline DE POIX née au château de la Roche-Ploquin (1)(1) Etat civil Sepmes (Indre-et-Loire), N an 1866., le 13 janvier 1866 (2)(2) Voyez aux Preuves, N. 144. |
XXVIe degré : - LOUIS-HENRI-XAVIER
DE POIX, né à Paris (3)(3) Etat
civil de Paris (8e arrondissement). N. an 1867., le 28 janvier
1867 (4).(4) Voyez aux
Preuves, N. 145. Il fait le 26e degré de filiation, depuis
Gauthier ler Tyrel. sire de Poix, qui vivait en 1030. FIN DE LA GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DE POIX. |
ARMOIRIES DE M. LOUIS DE POIX ARMES : Ecartelé, au 1er de gueules, à la bande d'argent accompagnée de six croix recroisetées et fichées d'or posées 3 et 3, qui est DE TYREL au 2e de sable, à trois aiglettes d'or ayant leurs ailes étendues, posées 2 et 1, qui est DE POIX; au 3e de sable, au lion d'or rampant, qui est de Pierre Buffière au 4e d' argent, à trois aigles de gueules, becqués et membrés d'azur, le vol abaissé, posés 2 et 1, qui est d'Andigné. - Supports : Un lion et un griffon - |
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l'auteur - Ville de Poix en Picardie - Moyencourt
près Poix La MAiSON DES TYREL - Tableau chronologique des branches de la Maison des Tyrel
Famille de Poix : PREUVES ET INVENTAIRE DES TITRES Armorial des familles - Ouvrages consultés - Table des Matières |