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HUITIEME PARTIE

PREUVES ET INVENTAIRE
DES TITRES ET PAPIERS (a)
de la
 FAMILLE DE POIX

DEPUIS L'AN 1408 JUSQU'A L'ANNÉE 1869

 

AVIS

Les actes et titres qui suivent ont été copiés dans un Inventaire des Titres, dans Le Mémorial de, titres produits par demoiselle Marie-Louise de Poix de Marécreux, présentée pour être chanoinesse-comtesse du Chapitre noble de Notre-Dame de l'Argentière, pour les preuves de sa noblesse (dressé en 1780), et dans d'autres pièces, dont les originaux, très défectueux et lacérés, sont conservés aux archives du château de Chabenet, près Argenton, arrondissement de Châteauroux (Indre), dont est propriétaire M. Louis DE POIX, chef actuel du nom et des armes de sa famille.
(a) Ces Titres et Papier ont été vus et anaIysés par l'Auteur de Cette Histoire genéalogique, durant son séjour au château de Chabenet (Indre), en avril, mai et juillet 1868. Dans ce dernier mois, ces Titres ont été revus et collationnés par M. CuviIIier, archiviste, en présence de MM.Alfred de Moïencourt et Louis de Poix, tous deux chefs du nom et des armes de Ieurs familles.



côté 		SAVOIR :  

N° 1. Du 2 août 1408. - Contra de mariage d'Adam de Poix, écuyer, seigneur de Villemort et de Forges, et de Marie Savary de Lancosme :
" A tous ceulx qui ces près lettres verons et orront. je JeIian Pourreau le Turc, garde du scel au controle 262 estably à Momorillon, pour exellent prince Mons le duc de Berry et Dauvergne, conte de Poicttou, Destampe et Bologne, etc., salut, schachent tous que, en droit, en la Cour dudit scel, par Dament Masse, conseiller pour ledit duc, et Damyen Jurès, notaire dudit scel, personnellement stably, noble homme, Jehan Savary, escuyer, seigneur de Lanchosme, et Colas Savary, son frère, et MARYE SAVARY, leur soeur, enfans de feu messyre Pierre Savary, jadis escuyer, seigneur dudic Lanchosme, d'une part, et ADAM DE POIX, escuyer, seigneur de Villemort et de Forges d'autre part, ect., etc.
Par ce contrat, les frères Savary donnent à leur soeur, pour tout droit de succession de père et de mère, la somme de cinq cents francs d'or, an coin du roi, et s'obligent de conduire, à leurs frais, Geoffroy de Poix, frère dudit Adam, dans le jour de Noël prochain, devant le grand-maître de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, en l'île de Rhodes, outre mer, et feront tout ce qui sera nécessaire auprès de l'ordre pour que ledit Geoffroy soit reçu chevalier de cet hôpital, etc. (Copie original en parchemin aux archives du château de Chabenet).

N° 2. Du 6 décembre 1425. - Acte d'hommage rendu au roi Chartes VII par MARIE SAVARIE, veuve de noble homme ADAM DE POUEZ, lorsqu'il vivait, escuyer, seigneur de Villemort, ayant le bail et gouvernement de Jean et de Jeanne de Poués, ses enfants, à cause de son château de Montmorillon, de la terre de Forgs, en la paroisse de Concremiers. Cet acte signé Chevalier, garde du scel établi aux contracts à Saint Savin (Archives du château de Chabenet).

N° 3. Du 3 février 1432. - Traité de mariage passé devant Jean Chevaler et Pierre Jugleron, féaulx jurés et notaires de la Cour du scel aux contraulx estably pour le roy à Montmorillon; de GUILLAUME LOUBE, escuyer, fils de Pierrot Loube, seigneur de Rainguet; avec JEHANNE DE POIX, fille de feu noble homme Adam de Poes, 263 et de noble damoiselle Marie Savarie, sa veuve; assisté,Iedit future époux dudit seigneur de Rainguet, son père; et ladite damoiselle de Jean de Poez, escuyer, seigneur de Villemor, son frère, qui lui constitue en dot 40 livres de rentes sur tous les domaines et seigueuries à eux échus de la succession dudit feu leur père; à prendre spécialement sur la terre de Menzay, et lui assigne, après le décès de ladite demoiselle leur mère, sur les biens, 10 livres de rentes, ou la somme de 100 escus une fois payée, à son choix; au moyen de quoi ladite demoiselle renonce, en faveur de sondit frère, à ses droits paternels échus, et à ceux maternels à escheoir; ledit futur époux lui assigne pour douaire le tiers des biens dudit seigneur de Rainguel, son père, avec un hôtel et hébergement pour sa demeure. Ce traité passé en présence de noble homme messire Guillaume de Monjohan, chevalier, messire Jehan Bourde, escuyer, etc. (Archives du château de Chabenet).

N°4. Du 13 octobre 1428. - Acte de foi et hommage, fait au Blanc par JEAN DE POUEZ, escuyer, seigneur de Villemor, à Jean de Naillac, seigneur de Chasteaubrun, du Blanc et vicomte de Bridiers; pour les biens à lui obvenus pour le trespassement d'Adam de Pouez, son père, et de Jehan de Pouez, son oncle, mouvans dudit seigneur, à cause de ses chateaux et chastellenie du Blanc; auquels foy et hommage il a été reçu à la charge de rendre sa nommée et dénombrement dedans quarante jours; scellé en cire rouge sur simple queue (Archives du château de Chabenet).

N°5. Du 4 avril 1442. - Acte de foi et hommage-lige et serment de fidélité, fait à Pierre Frotier, seigneur de Preuilly et du Blanc, conseiller, chambellan du roy, en son chastel dudit lieu du Blanc, par JEHAN DE POUES, escuyer, seigneur de Villemor, pour raison des biens qu'il possède dans la paroisse de Contremer et autres lieux, en la chastellenie du Dangeou du même lieu dou Blanc, relevant desdits chastel et chastellenie; 264 auxquels foy et hommage il a été reçu à la charge de donner son fief ou dénombrement et payer son debvoir dedans le tems en tel cas accoutumé; signé par commandement de mondit seigneur J. Gautier, et scellé sur double queue en cire rouge du seau de ses armes (Archives du château de Chabenet).

N°6. Du 20 avril 1442. - Aveu et dénombrement rendus àhaut et puissant seigneur Pierre Frottier, seigneur de Preuilly et du Blanc, en Berry, par JEHAN DE POUES, escuyer, seigneur de Villemor et de Forges, de ce qu'il tient dudit seigneur à cause de son chastel du Damjon, dou Blanc, à foy et hommage-lige sans autre devoir à muance de seigneur et d'homme; savoir les biens qu'il possède depuis le moulin de Prez jusqu'au moulin d'Ampiguer; la tranche, l'esploit et paturages qu'il a et ses bommes ou bois de la fu et dans tous les autres bois exploictables de la chastellenie dudit lieu dou Blanc, et comme ses prédécesseurs avaient coustume d'en jouir; la place d'un moulin sur la rivière d'Ingrade; son gaignage de Forges et tout ce qu'il possède en la Preclouse, entre Langlain et la rivière de Salleron, à l'exception des hiens qu'il y tient relevans du roy, à cause de son chastel de Montmorillon ; et l'isle appellée Montorguil; le tout valant 30 livres par an ; la pesche dans les rivières Langlain et de Salleron appartenant à ses hommes demourans au dedans de la même chastellenie du Danjon, les cens, tailles, dixmes, terrages de Contremer, ses bois, garennes et les paturaiges qu'il a dès le chemin de la Chaussée jusqu'audit Contremer; de valeur. 12 livres de rentes; ce que tenoit de ses avanciers en fié et hommage au dedans de ladite chastellenie, feue Jambert Bouverean, de valeur de 30 livres de rentes, à présent réuni à son domaine; ce que tenait encore feue Jehanne de Montcor, dame de Rellonnyer, en fié et hommage de ses avanciers, étant de présent de son domaine par loyalle eschoitte sapieça, advenue à sesdits avanciers, valant 15 livres de rente; ce que tiennent de lui les 265 hoir de feu Mre Arnoult Lezay, en lad. chastellenie, ainsi que les héritiers de feu Helyon de la Porte, ce que tiennent encore les héritiers de Michau de Premelle, audevoir de 6 sous 4 deniers, à nuance de seigr Guillaume AIlexandre à cause de sa femme, fille de feu Guillaume de Chiré, audevoir d'ungs esperons apreciés à 3 sous, aussi à muace de seigr les héritiers de feu Savary de Fontugon, au devoir de 13 sous, de même à muance de seigr; les héritiers de feu Guillaume Passavant, à un Rossin de service; Mrs Guy de Puygirault, cher, à cause de dame Dauphine de Penes, sa femme, et autres particuliers dans l'estendue de lad. chastellenie du damjon dou Blanc. Cet acte passé devant C.Henry, notaire du scel aux contractz, estably en la vilIe dou Blanc (copie collationnée, Ie 2 juillet 1481, par Thomas Riboul et Jehan Dupuys, clercs, greffiers ad ce commis par nosseigrs neurs du Bouchet et de Lancosme et, Maistres Pierre Guignereau et Jacques Chauvrier, licenciés en loix, juges arbitrateurs nommés, des différents mus entre Messeigrs du Blanc et de Forges, led. jour, 2 juillet et 3 suivant, en présence de Guillaume Soulette et Pierre Soulette, sur les originaux produits par led. sieur de Forges; signé desd. RibouI et Dupuy, notaires. - (Archives du château de Chabenet).

N°7. Du 4 mai 1442.- Lettres patentes du roi Chartes Vil qui accorde à JEAN DE POIX, la permission de construire et de fortifier son château de Forges, etc.
Charles, par la grâce de Dieu, roi de France, sçavoir fesons à tous présens et advenir : nous avons reçu I'humble supplication de notre bien aimé eschanson, Jéhan de Poix, escuyer, contenant que, comme son hostel de Forges est situé et assiz en beau et fertil païs où il y a plusieurs laboureurs, hômes et subjets, tant marchands que aultres gens ropturiers; lequel hostel de Forges il tient nosment de nous à cause de notre chastel et chastelenie de MontmorilIon, qui est 266 du ressort ancien de notre comté de Poitou, et pour ce que, audit lieu de Forges, ne pris d'illec, n'a fortereresse ni hostel fort ou hômes subjets de notre bien aimé eschanson, ne aultres du païs illec autour puissent avoir retrait deulx et de leurs biens, quand gens d'armes viennent au païs, et que de jour on jour, ils sont pillez, robez, rançonnez, parce qu'ils ne savent où retraire eulx et leurs biens; eust, notre dit eschanson, commencer à fortifier et remparer sondict hostel de Forges, laquelle fortification est très-auvancée, et volontier I'acheverait : mais que sur ce il nous pleut lui donner congié et licence, én nous humblement requerant il cieux pourquoi; nous, ces choses considérées, et les bons et agréables services que notre dict eschanson nous a fait le temps passé, tant en fait de nos guerres, que en son dict office, et aultrement en plusieurs manières, et ispérans que encore fera en temps advenir; à notre dict eschanson, pour ces Causes et aultres qui a ce nous ont mit et meuvent. nous donnons et octroyons, de grâce spéciale, par ces présentes, congié, licence de construire, bastir, fortifier et remparer ledit lieu de Forges et d'y faire fossez, murs, tours, paliz, pont-levier barbacannes. guerites et toutes aultres fortifications qui, à chastel et maison fort sont convenables et appartiennent telle ment qu'elle soit deffensable et tenable en cas de desaing contre nos ennemis et adversaires, s'ils venaient devant, pourvu que nonobstant Iadicte fortification, les manans et retraiyans, en illec place, soient tenus d'y faire guet et garde là où ils ont coutoume de faire, si non que ce fut et soit de gré et consentement de celui où iceulx a quoi la chose tombe. Si donnons en mandement par ces mêmes présentes, au sénéchal de Poitou et à tous nos aultres justiciers et officiers, ait à leurs lieuxtenants, présens et advenir, et à chacun d'iceulx, si comme il lui appartiendront, que ils souffrent et Iaissent ledict suppliant joyr et user pleinement et paisiblement de nos présentes grâce, congié, licence et octroy, sans lui faire montre où donner, ne souffrir être faist, pris ou donné aulcun 267 destourbier ou empeschement, au - contraire: et afin que ce soit chose ferme et stable à touïours, nous avons fait metre scel à ces présentes, sauf et aultres choses, notre droit et I'autruy en toutes. Donné à Limoges, 4e jour de mai de l'an de grâce 1442 et de notre règne le 20e. - Signé sur le repli, par le roi : Monsieur, Charles d'Anjou, le comte de Tancarville, l'évêque de Magellone, C. Froment (avec paraphe). (L'original de cette charte est aux archives de Châteauroux (Indre) dont, copie sur papier libre au château de Chabenet).

N° 8. Du 27 janvier 1452. - JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Forges, échanson du roy, donne à cens et rente la tenue des Loges aux Anglais, assise entre la Vaudieu et le village des Prées, à Pierre, Guillaume et Jean Brunet, pour le prix de cinq sols de cens, quinze sols de rente, une geline, six boisseaux froment et six boisseaux avoine, mesure du Blanc, dues à la seigneurie de Forges. Cet acte, passé devant Thenin Hanry, clerc juré, notaire aux contrats à Montmorillon (Archives du château de Chabenet).

N° 9. Du 12 avril 1453. - Le même JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Villemort, échanson du roi, rend son aveu de sa terre de Forges, et est reçu le 23 dudit mois d'avril, par Jean Macé, bachelier ez loix, juge ordinaire du Blanc. Cet acte, passé devant Duchamp, notaire an contrats du lieu du Blanc, dont la main du roy était garnie (Archives du château de Chabenet).

N° 10. Du 28 mars 1462. - Le même JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Forges, maître d'hôtel de la reine marie, rend foi et hommage au roi Louis XI, à cause de son château de Montmorillon, pour sa terre de Forges (Archives du château de Chabenet).

N° 11. Du 1er juillet 1462. - Le même JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Forges, rend aveu et dénombrement au roi Louis Xl, de sa terre de Forges, mouvante do Sa 268 Majesté, à cause de son château de MontmoriIlon (Archives du château de Chabenet).

N° 12. Du 19 juin 1480. Le même JEAN DE POIX, écuyer, seigneur de Villemor et de Forges, rend, à cause de Jeanne de Saint-Sébastien, sa femme, aveu à Antoine de Puydray, escuyer, seigneur du Puydray, pour un droit de dixme, qu'il partageait avec le curé de Concise, sur le terrain compris entre la rivière de Gardemps, les paroisses de Sillards et de Puydray, avec plusieurs autres écus en rentes qui lui appartenoient à cause de ladite Jeanne de Saint-Sébastien (Ibid.).

N° 13. Du 15 mars 1484. - Aveu rendu par Pierre Mesnard, écuyer, seigneur de Rivault près la Trémoille et de la Brousse en la paroisse de Saint-Hilaire de Benoise, à noble homme JEHAN DE POER, escuyer, seigneur de Villemor et de Forges de ladite terre et seigneurie de la Brousse, avec juridiction foncière, cens, rentes, prouefis, revenues et émolumens quelxconques, qu'il tient de Iuy à hommaige, lige et debvoir de 60 sols tournois à chacune mutation de seigneur, à cause de ladite seigneurie et grand fief de Forges. Cet acte passé devant F. Baguier, notaire (Archives du château de Chabenet).

N°14. Du 26 mars 1484. - Partage, fait devant Jehan de Roy et Jehan Bernabé, notaires jurés de la court du scel aux contraux estably pour le roy à Poictiers, par JEAN DE POYES, seigneur de Villemor et de Forges, de tous ses biens; entre Pierre de Poyes, son fils ainé, né de son premier mariage avec MARGUERITE DE VOUHET; Jehan et Florent de Poyes, ses fils, issus de son second mariage avec JEHANNE DE SAINT-SEBASTIEN, dont il a eu aussi quatre filles qu'il a mariées bien et grandement selon, leur estat; desclarant préalablement, qu'il n'à acquis aucuns biens durant son premier mariage; qu'il a eu en dot de ladite demoiselle de Saint-Sébastien la somme de 1000 escus, qu'il a employée en acquêts, augmentations et réparations de sesdites seigneuries de Villemor, Forges, Rellonnier 269 et que les acquêts faits avec ladite demoiseIIe, sa deuxième femme, montent à la somme de six vingt livres (ou 120 livres) de rente; considérant qu'il eagé et voulant éviter tous débats entre sesdit enfants lors de louverture de sa succession, par lequel après meurs et bonne délibération avecques nobles personnes, messire Jehan Savary, chevalier. Seigneur de Lencosme, son cousin germain; Jehan de Moussy, escuyer, seigneur de la Çontour, son parent : Jehan d'Elbatoir ? seigneur de Chamouceaux, mary de Ydeverte de Poyes, Sa fille aînée; Guillaume Borde, seigneur de Contauran, mary de Gabrielle de Poyes, soeur de ladite Ydeverte ; vénérable religieux, frère Jacques de Gaindemville, chambrier de Saint-Savin Jehan de Gaindemville, seigneur des Plasses, cousins germains de sesdits enfants mineurs à cause de leur dite mère; il assigne audit Pierre, son fils aîné, sa terre et seigneurie de Villemor avec le quart de ses meubles, sous la réserve de l'usufruit sa vie durant; et il donne, sous la même réserve, auxdits Jehan et Florent, ses enfants mineurs, ses hotels et fiefs de Forges et de Rollonnier, et de Coussay, et tous les autres fiefs et domaines qui lui appartiendront au jour de son décès avec tout le superflus de ses meubles. Il est stipulé que, si l'un desdits enfants mineurs venait à mourir, ledit Pierre auroit outre ce qui lui est cydessus assigné, la terre et chevance de Coussay, évaluée 20 livres de rente et la somme de 25 livres aussi de rente à prendre sur ses revenus de Montmorillon, etc. (Archives du château de Chabenet).

N° 15. Du 12 décembre 1485. - Demande formée par JEAN DE POIX, escuyer seigneur de Villemor, et en son, temps maître d'hôtel de feu le roy Charles et prédécesseur du roy Louis, pour être maintenu dans la possession d'un moulin avec tous ses droits, situé sur la rivière d'Englain en la seigneurie de Rolomere, ladite demande mise en exécution par Jean Lamy, sergent ordinaire du roy, du Baillage du Blanc, et ressort de Montmorillon, le 12 décembre 1485, adressé aux conselliers 270 tenans les requettes du pallais à Paris en vertu de lettres du roy obtenue à la requette dudit Jehan Depoix, contenante commitimus sauf garde et maintenue en forme ordinaire et donné en chancellerie (Archives du château de Chabenet).

N° 16. Du 23 aoust 1487. - Testament fait devant maître Jehan Croiser, prestre et Jehan le Roy, notaires soubs le scel aux contracts estably à Poictiers pour le roy; de JEHAN DE POYES, escuyer, seigneur de Villemor et de Forges par lequel il choisit sa sépulture en l'église de Contremer, au tombeau de ses prédécesseurs, fait des legs pieux entr'autres aux église de Bethines de Rellonnier, de Contremer, etc., confirme le partage qu il a fait de ses biens entre Pierre, Jeban et Florent, ses enfants, excepté seulement gue dans ses biens meubles, il veut que ledit Pierre n'ait que ceux placés en son hostel de Villemor, et que le restant desdits meubles appartienne à sesdits deux enfans puinés avec tout ce qui lui sera deu au jour de son décès, et nomme révérend père en Dieu, monseigneur Florent de Almaigne, abbé de Saint-Savin, Mre Jehan Sarary chevalier, seigneur de Laucosme, son cousin germain, et Maistre Prudent de Almaigne, archidiacre de Thouars en l'église de Poietiers, exécuteurs de ses dernières volontés et tuteurs desdits Jehan et Florent, ses enfants mineurs (Archives du château de Chabenet).

N° 17. Du 19 septembre 1487. - Accord passé au lieu de Forges, devant Jehan le Roy et J. Croiser notaires du scel aux contrats estably à Montmorillon pour le roy ; entre révérend père en Dieu monseigneur Florent d'Allemaigne, Iicentié ès droits canons et civil, abbé de l'abbaye de Saint-Savin; Mr Jehan Savary, chevalier seigueur de Lencosme; et vénérable et scientifique personne Maistre Prudent d'AIIemaigne, archidiacre de Thouars en l'église de Poictiers, éxécuteurs du testament de feu noble homme JEHAN DE POYER, escuyer seigueur de Villemor et de Forges, 271 et curateurs par lui nommés de Jehan et Florent de Poyer, les enfants mineurs, d'une part, et Pierre de Poyer, fils aîné dudit feu seigneur de ViIIemor, d'autre part dans le préambule duquel il est dit que le même feu seigneur de Villemor avait fait le partage de ses biens, meubles et immeubles entre lesdits Pierre, Jehan et Florent, ses enfants et leur avoit donné leurs part et portions à chacun; que depuis il avoit fait son testament dans lequel il avoit confirmé ledit partage quant à ses biens immeubles; et à l'égard de ses meubles, il avoit ordonné que ceux estant en son hôtel de Villemor, appartiendroient à son dit fils aîné, et tous ses autres meubles avec ses dettes actives à ses fils puisnés, qu'ensuite et naguère il estoit allé de vie à trépas; par lequel ledit Pierre ratifie les susdits partages et testament et consent qu'ils soient pleinement éxécutés, s'en rapportant pour la distribution particulière desdits meubles, à l'arbitrage et volonté desdits seigneurs tuteurs; et ceux-cy lui cèdent les prez acquis par ledit deffunt son père, d'Antoine de Lepine, situés sur la rivière de Lenglain. Cet accord passé en présence de nobles personnes Guillaume de Borde, seigneur de Conteurault, Jehan de Gaindemville dit Paviot, seigneur des Plasses, Guillot Larte, seigneur de Mansay, et de frère Loys de Gaindemville, prieur de Bernazay, proches parents et amis desdits enfants (Archives du château de Chabenet).

N° 18. Du 25 septembre 1487. - Autre accord passé au lieu de Forges, devant Jehan le Roy, notere juré en la court du scel aux contracts establys à Montmorillon pour le Roy et en la court de l'arceprêté (archiprêté) dudit lieu de Forges, et maître jehan Croiser, prebtre, notant juré de ladite court de M. l'arceprête; entre révérend père en Dieu monseigneur Florent d'Allemaigne, Iicentié en droit canon et civil, abbé de Saint-Savin; Mre Jehan Savary, chevalier, seigneur de Lancosme; et maistre Prudent de Allemaigne, archidiacre de Thouars en l'église de Poictiers, comme 272 executeurs du Testament de feu noble homme Jehan de Poyes, escuyer, seigneur de Villemor et de Forges, et au nom, de curateur, par lui nommés dans sondit testament, de Jehan et Florent de Poyes, ses enfans mineurs, d'une part; et Pierre de Poyes, fils aîné dudit deffunt, seigneur de Villemor; de l'advis et conseil de nobles Gillaume de Borde, escuyer, seigneur de Conturand, mary de Gabrielle de Poyez, fille du même seigneur de Villemor; Jehan de Gaindemville, dit Paviot, escuyer, seigneur de Plasses ; frère Loys de Gaindemviile, prieur de Bernazay, cousins germains desdits mineurs; frère Jacques Jssan, pictancier de ladite Abbaye de Saint-Savin; et de Claude de Laye escuyer, seigneur de la Bretellière par lequel lesdits seigneurs curateurs, en exécution de l'accord passé entre eux et ledit Pierre, le mercredy 19 précédent, lui abandonnent en supplément des meubles à lui laissés par le testament de sondit feu père, deux lits avec leurs couvertes et une couchette, le premier estant dans une chambre de la maison dudit lieu de Forges appelIée de l'Hommonceaux, et l'autre estant dans la chambre où étoit décéde au même lieu ledit seigneur de Villemor, etc., etc., etc. ; et ledit Pierre ratifie de nouveau le partage fait par sondit feu père de ses biens et tout le contenu en sondit testament (Archives du Château de Chabenet).

N° 19. Du 5 avril 1462. - Acquisition par demoiselle JEANNE DE SAINT-SEBASTIEN, fait au nom de JEAHAN DE POIX, écuyer, seigneur de Villemor et de Forges, son mari, des cens, rentes et autres devoirs appartenant à noble Jean Brachet, escuyer, seigneur d'Orcet, et à lsabeau et Marguerite d'Orcet, ses soeurs, sur les villages Archet et de Bechet, sis en la paroisse de Nent, à cause de la succession auxdits Brachet, avenue par le décès de nobles personnes Renaud de Monleon et Marcel de Saint-Laurent (Archives du Château de Chabenet).

N° 20. Du 4 Avril 1478. - Aveu et dénombrement, rendus par PIERRE DE POIX, escuyer, seigneur de Chatelobe, à 273 Gilles Brachet, escuyer, seigneur de Meignac, Perrusse et de Lillon, de ce qu'il peut tenir relevant de lui à cause de sa baronnie de Meignac, ledit aveu passé devant Gnofrenot, notaire du scel établis aux contracts du Blanc en Berry. (Archives du Château de Chabenet).

N° 21. Du 3 mai 1496. - Testament DE PIERRE DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor, fait en la cour du scel aux contracts establi à Montmorillon, devant l'Archiprêtre dudit lieu, par lequel il paraît qu'il n'était point marié ou du moins qu'il n'avait point d'enfants; ses frères Jean et Florent de Poix devenant ses héritiers, et entre autre choses, il donne à Pierre du Ravenel son nepveu, enfant mineur de Françoise de Poix, sa soeur et d'Adam du Ravinel son mari, ce qu'il peut avoir on la baronnie et chatellenie de Meignac. (Archives du Château de Chabenet).

N° 22. Du 31 janvier 1486. - Contrat de mariage, passé devant le Roy, garde du ,scel aux contracts estably à Montmorillon, entre JEAN BERTRAND, escuyer, Seigneur de Villemor en Berry, d'une part, et YDEVERTE DE POIX, demoiselle, fille de Jean de Poix; escuyer, seigneur de Villemor en Poitou, veuve en première noces de Jean de Barbançois, seigueur de Chamousseau, d'autre part. Par ce contrat de mariage ladite Ydeverte de Poix, entre autre biens, apporte en dotte la terre de Chamousseau (Archives du Château de Chabenet).

N° 23. Du 28 novembre 1719. - Acte de mariage de JEAN BAPTISTE DE MONTESSON, chevaIier, marquis de Montesson, et de MARGUERITE-IRIS DE POIX. Ledit jour mardy vingt-huit novembre mil sept cent dix-neuf, a été célébré le mariage de haut et puissant seigneur, messire Jean-Baptiste, chevalier, marquis de MONTESSON, âgé de trente-deux ans, brigadier des armés du Roy, fils de haut et puissant seigneur messire Jean-Baptiste, chevalier comte de Montesson, lieutenant général des armées du Roy, et de haute et puissante dame Catherine de Cervon, présente et consentante, 274 depuis plusieurs années de la paroisse de Saint-Cosme, rue du Jardinet : Avec haute et puissante dame Margueritte-Iris DE POYS, Agée de trente trois ans, veuve de haut et puissant seigneur messire René François de Visdelou, chevalier, seigneur, comte de Bienassis, conseiller du Roy en ses conseils, et son président en sa Cour de parlement en Bretagne, de cette paroisse depuis environ trois mois, rue du Colombier, A l'hôtel de Luynes, cy-devant de celle de Saint-Estienne de Rennes; un ban y publié sans opposition, dispense de deux autres obtenue, de Mgr I'Évêque de Rennes, en datte et insinuée controIIée du dix-neuf de ce mois. Un ban publié en cette église et celle de St-Cosme, sans opposition, dispense des deux autres obtenue, de S. E. Mgr le cardinal de NoailIes, archevesque de Paris, en datte et insinuée controllée du vingt-sept de ce mois, fiançailles faites hier. Consentement donné par M. le curé de Saint-Cosme au seigneur époux à l'effet dudit mariage, célébré en cette église en présence de haut et puissant seigneur messire Nicolas-François Durand, chevalier comte de Villegagnon, mestre de camp, colonel de dragons, fondé de procuration de dame Marie-Françoise de Poys, veuve de messire Gilles de Poys, chevalier, seigneur de la Sourneraye, demeurante à Rennes, mère de la dame épouse; haut et puissant seigneur, messire Charles, chevalier de Montesson, enseigne des gardes du corps du Roy, frère du seigneur époux; haut et puissant seigneur, messire François de Louvat, chevalier, brigadier des armées du Boy, sous-lieutenant de la seconde compagnie des chevaux-légers d'Anjou, ami du seigneur époux; haut et puissant seigneur messire Sébastien de Rosmadec, chevalier, marquis de Goulaine, coussin issu germain de ladite De épouse, haute et puissante dame Pélagie de Lys, épouse de haut et puissant seigneur messire Pierre de Brilhac, premier président au Parlement de Bretagne, cousine issue de germain de la dame épouse; qui ont signé avec plusieurs autres seigneurs 275 et dames, amis des parties. Signé : Marguéritte-Iris de Poys, Jean-Baptiste de Montesson, Montesson, Catherine de Cervon, Durand de Villegagnon, de Lys de Villegagnon, de Lys de Brilhac, le chevalier de
Montesson, Rosmadec, de Louvat, de Montsoreau, E. Colbert, femme de Lignière, Marie-Louise Bouchet de Sourches, Marie de Montesson, J.-F. de Montcler, Hyacinthe de Menou, Jeanne Dunaufescer et MuIlot, vicaire. (Extrait des registres de l'Etat civil de Paris, paroisse de Saint-Sulpice, M. an. 1719, Rég. 220, fol. 125, N° 510.)

N° 24. Du 5 avril 1715. - Acte de décès de NICOLAS DE POIX, seigneur de Fougère. Le 5e avril mil sept cent quinze, a été inhumé dans l'égIise Saint-Eustache, messire NICOLAS DE POIX, escuyer, seigneur de Fougère, agé de 48 ans, décédé le quatre, ou présence de M Louis de Poix, écuyer, seigneur de Perigny, et de messire Jacques de Poix, chanoine de l'église Sainte-Radegonde de Poiters, ses frères. Signé de Poix: de Poix. (Extrait des registres de l'Etat civil de Paris, paroisse de de Saint Eustache, D. 1715, Reg. 363, fol. 21.)

N° 25. Du 25 mars 1754. - Acte de décès de LOUIS DE POIX DE PERIGNY, etc.L'an 1754 et le 25 mars, a été inhumé en cette église, le corps de LOUIS DE POIX DE PERIGNY, écuyer, seigneur de la Motte Mesmé, époux d'Élisabeth-Geneviève de Lorne, décée avant hyer, rue Sainte-Anne, âgé de 82 ans. Présents messire Claude de Marsy, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment de Lionnois, de la paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, rue de Berry, et Izaac Nicolas Lenoir, écuyer, de la paroisse Saint-Eustache, rue des Jeuneurs, qui ont signé, par moy, vicaire soussigné: De Marsy, Lenoir et Granjon, vic. (Extrait des registres de l'Etat civil de Paris, paroisse de Saint-Rock, D. an 1754, Reg. 166. fol. 17.)

N° 26. Du 19 janvier 1701. - Acte de mariage de LOUIS DE POIX, sieur de Perigny, etc., et d'ELISABETH DE LORNE. 276 Le samedi, dix-neuf janvier mil sept cent un, après trois bans publiés dans cette paroisse,dans celle de Saint-Cybard de la ville de Poitiers, comme il nous a paru par le certificat de M. le curé de laditte paroisse, et deux aussi publiers dans la paroisse de Saint-Méry, comme il nous a paru par le certificat du sieur vicaire de la ditte paroisse, les dits bans ayant été controllés à Paris, le 28 du présent mois les fiançailles célébrés la veille et Ia dispense du troisième ban obtenue de Monsieur le vicaire général de son Eminence, Monseigneur le cardinal archevesque de Paris en datte du vingt-quatrième de ce mois, signé Pirot, vie .gén. et plus bas, Chevalier, insinuée le vingt-six du même mois au greffe des insinuations ecclésiastiques de ce diocèse, signé Battelier, du consentement des père et mère de l'espoux ci-après nommé, ont esté mariés par moi soussigné, maistre LOUIS DE POIX, sieur de Perigny, conseiller du roy, receveur des tailIes de I'élection de Poitiers, aagé de vingt-huit ans, fils de maistre Hélie de Poix, conseiller du roy, et de dame Jeanne Fauerot, demeurant en la paroisse de Saint Méry depuis quelques mois et au paravant dans celle de Saint-Cybard de Poitiers, d'une part; et de damoiselle ÉLISABETH GENEVIEFVE DE LORNE, aagée de seize ans, fille de maistre Anthoine de Lorne, conseillé du roy, greffier des commissions extraordinaires du conseil, premier commis de Monsieur d'Armenonville, intendant des finances, et de deffunte dame Élisabeth Catfille, demeurant rue Pavé de cette paroisse, d'autre part, ledit mariage fait en présence de dame Jeanne Gillot, espouse de messire Joseph-Jean-Baptiste Fleuriau, chevalier, seigneur d'Armenonville et autres lieu, marquis de Ramboullet, conseiller d'estat ordinaire, intendant des finances de France, grand bailly, demeurante rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Roch ; de messire Charles-Jean-Baptiste Fleuriau, chevalier, marquis de Ramboullet, fils dudit seigneur, et dame d'Armenonville, de messire François de Paris, chevalier, soullieutenant aux gardes 277 du roy, demeurant en Iaditte rue Saint-Honoré et paroisse, de messire Louis de la Ribardière, conseiller du roy, receveur général des finances d'OrIéans, chargé de la procuration des père et mère dudit espoux; de la part de la mariée, de maistre Claude du Rye, advocat au parlement demeurant rue Pavée de cette paroisse, de messire Daniel du Rye, aussi advocat au parlement demeurant aussi rue Pavée de cette paroisse, de maistre Nicolas de Poix de Fougeré, frère dudit espoux, advocat au parlement demeurant rue Beaubourg, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs; de maistre François de Lorne, frère de la mariée, advocat au parlement, demeurant rue Saint-Honoré, paroisse Saint-loch ; de maistre Thomas-Hyacinthe Crosat, thrésorier des troupes du roy, demeurant rue Pavée de cette paroisse, et autres, qui ont signé avec les mariés. Signé : J. Gilber, de Poix de Perigny, de Ramboullet, Élisabeth Geneviève Lorne, M. Blenchard, Chemeninais, de Paris, Lorne, de la Ribardière, Lorne, de Poix de Fougeré, du Rye, Lorne, Crozat, R. Bonnart. C. Lorne, F. Bonnard, Lorne, et de Cheuerry. (Exrait des registres de l'Etat civil de Paris, paroisse de Saint-Paut, M. an 1701, Reg. 119, fol. 11-12, N° 46.)

N° 27. Du 12 mars 1705 : - Acte de baptême de MARIE ÉLISABETH DE POIX.12 mars 1705, Marie-Elisabeth, fille de messire Louis de Poix, écuyer, sieur de Perigny, présent, et de dame Élisabeth Geneviève de Lorne, son épouse, demeurants rue Saint-Honoré, en cette paroisse, née d'hyer, a esté baptisée, le parrain, Me Claude du Rye, advocat au parlement, la marraine dame Marie-Anne Monnerot, épouse de messire François de Lorne, écuyer, conseiller du roy, trésorier de France, général de finances, grand voyer en la généralité de Paris, de la paroisse Saint-Louis-en l'Isle, signé du Rye, Marie-Anne Monnerot de Lorne, de Poix de Perigny, Pierre-Elie de Poix, prestre, docteur en théologie, chanoine de Sainte-Radegonde de Poitiers. (Extrait des registres de l'Etat civil de Paris, paroisse Saint-Roch, N° 1505, Reg. 57, fol. 45.) 278


N° 28. Du 23 mai 1496. - Aveu et dénombrement, rendus par JEAN DE POIX, escuyer, seigneur de Forges, au seigneur du Blanc, d'un moulin et de plusieurs autres domaines qu'il possède dans la paroisse de RoIomere, etc. (Archives du Château de Chabenet).

N° 29. Du 9 mars 1515. - Procuration donnée par JEAN DE POIX, escuyer, seigneur de Forges, à Florent de Poix, escuyer, seigneur de Villemor, son frère, pour suivre un procès qu'il avait aux assises royaux de Montmorillon. Cet acte passé devant Pigeau, notaire au Blanc. (Archives du Château de Chabenet).

N° 30 En 1553, il y eut procédure entre dame Marguerite d''Archat, veuve de Mre François de Cravant(Crevant), en son vivant chevalier, seigneur de Bauché, comme ayant le bail et garde noble de ses enfants mineurs et dudit de Cravant, en répétition des derniers totaux de JEANNE DE CRAVAN, fille cadette dudit François et vivante femme de JEAN DE POIX, aussi vivant escuyer, seigneur de Forges, contre FRANÇOIS DE Poix, escuyer, seigneur de Villemor, etc.
L'on voit, par les pièces de cette procédure; que Iaditte Jeanne de Cravant était fille de Jean de CRAVAN (et non de François) et de Catherine de la JaiIle, ses père et mère; quelle a été mariée à Jean de Poix et contrat de mariage passé le 1er may 1496; que de leur mariage était issu LOUIS DE POIX, qui fut marié avec demoiselle FRANCOISE DE LA BARDE et eurent pour enfant Florent de Poix, qui mourut au mois de juillet 1547, sans enfants, la succession duquel passe audit François de Poix, sou cousin et plus proche héritier, comme étant fils de Florent de Poix, escuyer, seigneur de Villemor, frère dudit Jean de Poix, ayeul dudit Florent, fils de Louis. (Archives du Château de Chabenet).279

N° 31. Du 6 février 1539. - Arentement de terres, fait par SEGUIN DE PUYGIRAULT, chevalier, seigneur de la Brousse, mari de demoisselle JACQQUELINE DE POIX, à cause d'elle, arente à Etienne Petitpy, une seterée de terre sise au terrouer du Chêne, et une septerée au terrouer du Breuil, en la seigneurie de Forges. Cet acte passé devant Delucce, notaire au Blanc. (Archives du Château de Chabenet).

N° 32. Du mois de mars 1533. - Hommage rendu par FRANCOISE DE LA BARDE, veuve de LOUIS DE POIX, escuyer, seigneur de Forges, en qualité de tutrice de Florent de Poix, son fils, héritier de Jean de Poix, seigueur de Forges, rend hommage de ce qu'elle possède par devant le Sénéchal du Poitou. (Archives du Château de Chabenet).

N° 33. Du 29 novembre 1498. - Aveu et dénombrement, rendus par FLORENT DE POIX, écuyer, au seigneur du Blanc, de son fief de. Petittes-Auges, relevant dudit lieu du Blanc. Cet acte passé, le pénultième de novembre 1498, devant Maudhuit, notaire du scel aux contracts estably audit lieu du Blanc. (Archives du Château de Chabenet).

N° 34. Du 6 décembre 1506. - Déclaration donnée par FLORENT DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor, et en partie de la Borde et de Monchenyn; à nobIe et puissant seigneur, monseigneur de Prie et de Buzancois, de sadite terre et seigneurie de Montchenin, dans laquelle il a justice haute, moyenne et basse, mestairie, bois, cens, rentes, peages, rouage, passage, mesurage, guets, snyte des hommes et femmes de quelque condition qu'ils soient dans la baronnye de Buzancois et de Chasteauroux, avec le droit, toutes les fois que madame de Prye vient nouvelle (pour la première fois) au chastel de Buzancois, d'avoir sa pelisse ou 100 sols tournois pour sa valeur, et aussi le droit, quand mondit seigneur tient feste audit chastel, de servir à manger et d'avoir le secong metz avecques tout le veissellement; 280 du fief Perrin-Bonnet; de sa portion des cens dus audit, lieu de Buzancois et en la paroisse de St-Lactancin; et du fief que Isabeau Darnau, fille de Lucas Darnau, vefve de feu Henry Legalys, tient de lui en foi et hommage lige, à cause dudit lieu de Monchenin; lesquels fiefs et droits relevant de mondit seigneur de Prye en foy et hommage lige, à Cause de sondit chastel de Buzancois, et appartiennent à dame CATHERINE QUARTIER, sa femme, fille et hérifière de feu Loys du Quartier, escuyer, seigneur desdits lieux de la Borde et de Monchenin. Cet acte passé devant J. Gayaut, notaire, et signé, Florent de Poix et du notaire. (Archives du château de Chabenet.)

N° 35. Du 17 février 1507. - Aveu rendu par FLORENT DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor et de Villermain, pour et au nom de damnoiselle CATHERINE DU CARTIER, son épouse ; à noble et puissant seigneur Mery de Beauvillier, chevalier, seigneur de La Ferlé, de Thory et du Petit-lude ; dudit lieu et métairie de Villemain, consistant en maisons, garennes, bois, prés. etc.. mouvant dudit seigneur, en foy et hommage lige et relevant dudit lieu du Lude. Cet acte passé devant Marcelet de la Boulaye, clerc notaire juré du scel de la chastellenie de Chemignon (Grosse). Cet aveu présenté et reçu le 14 mars 1508, par Jehan de Patay. escuyer, procureur fondé de mondit seigneur de la Ferté, signé, de Pattay. (Archives du Château de Chabenet).

N° 36. Du 8mai 1509. - Dénombrement donné par FLORENT DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor, au nom et comme mary de demoiselle CATHERIEN DU CARTIER, à très-haute et très puissaute princesse madame la comtesse d'Angoulesme, dame de Romorantin; de ce qu'il tient de cette prineesse, en foy et hommage, a cause de son chastel et chastellenye de Romorantin; savoir, le fief de la Borde avec toutes ses dépendances, terres, bâtiments, estangs, dixmes, terrages, cens, rentes, droits de lods et vente reliefs, et la 281 moitié du fief de la petite Borde, acquis par feu GuiIlaume du Cartier, frère de ladite demoiselle, sa femme, des héritiers de feu Macé Rabaut; les fiefs que les hoirs de feu Jehan Gobelot, et les hoirs de feu Jehan Tesnier, tiennent de lui, dans lesdits lieux de la Borde, à une foy et hommage et à un roncin service, quand le cas y échet, et trois pièces de terre situées au cloz de l'albalestrier, contiguë à l'estang appartenant à Mre Jehan Ysoré, chevalier, seigneur de Plaimartin; le tout valant 35 livres par an. Cet acte passé devant Marcelet de la Boulaye, cIerc notere juré du scel de la chastellenie de Ronmorantin (Grosse). Ce dénombrement reçu le 20 juin suivant, par honorable homme et saige, maistre Michel Lecler, liecentié en loix, au nom et comme procureur de madame dame la comtesse d'Angoulesme, en présence de Philippain Maignen, notaire juré de ladite chastellenie de Romorantin, signé Maignen. (Archives du Château de Chabenet).

N° 37. Du 7 mars 1512. - Rachat de quinze livres de rente fait par FLORENT DE POIX, au profit de Adam du Ravenel, qu'il avait affecté sur l'hostel, terre, seigneurie et chevance de la Coste-au-chat. L'acte passé devant Ribaut et Mengat, notaires en la cour du scel aux contracts établi à Montmorillon et au Blanc, lequel rente de quine livres était auparavant affecté sur la terre de Villemort et avait été léguée à Pierre du Ravenel, fils dudit Adam, par le testament de Pierre de Poix, du 8 may 1496. (Archives du Château de Chabenet).

N° 38. Du 9 mars 1522. - Aveu et dénombrement, rendus par FLORENT DE POIX, seigneur de Villemor, au seigneur du Blanc, pour sa terre de Rolomere, tenue à foy et hommage lige de la chastellenie dudit lieu du Blanc. Cet acte passé devant Penagrin, notaire au Blanc.
(Archives du Château de Chabenet).

N° 39. Du 27 mai 1528. - Partage fait devant J. Maurice et G. Héduille, notaires, du fief et lieu seigneurial de 282 Monchenin, entre nobles personnes FLORENT DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor en Poitou et dudit lieu de Monchenin pour les deux tiers, et damoiselle CATHERIE DU CARTIER, son épouse, d'une part; et nobles personnes Pierre des Tables et Jehan des Tables, frères, escuyers, seigneurs du même lieu de Montchenin pour l'autre tiers; par lequel lesdits seigneurs et dame de Villemor ont eu, pour leur part, les vieilhes murailles et places de la proprise de ladite seigneurie de Montchenin ; une chenevièvre au lieu appelé les Chenevieres de Montchemin; la vieille garanne; le bois appellé vulgairement Chançonnay et une partie du grand bois à prendre suivant les bornes plantées cejourd'hui, de leurs consentements le bois du seigneur de la Court; il est demeuré auxdits des Tables le restant dudit grand bois, le bois de l'Archier, et le lieu appelé le Chezeau jaunin. (Archives du Château de Chabenet).

N° 40. Du 30 novembre 1528. - Déclarations faites à FLORENT DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor et de Rolomere, par Pierre Devignon, Martin Devignon, Pierre Devignon le jeune, et Jean Poget, tous demeurant au village de Rolomere, font déclarations audit seigneur, de leurs maisons et autres domaines audit lieu, et reconnaissent être sujets au moulin dudit lieu de Rolomnere. Cet acte passé devant François Guyonet, notaire royal aux contracts à Poitiers, et Martin Senyau, notaire de M. l'archiprêtre du Blanc, en Berry. (Archives du Château de Chabenet).

N° 41. Du 11 décembre 1529. - Aveu et dénombrement, rendus par FLORENT DE POIX, seigneur de Villemor, de Rolomere et des Auges, au seigneur de Blanc, pour son fief des Auges, mouvant de mondit seigneur, à cause de la chastellenie dudit Blanc. Cet acte passé devant Jean de Losme notaire royal. (Archives du Château de Chabenet).

N° 42. Du 11 novembre 1530. - Quittance donnée par Francois Quartault et Simon-Teste, son curateur, à frère 283 Prudent de Poix, prieur d'Ingrande, d'une somme de 70 sols, que leur devait FLORENT DE POIX, escuyer, son père. Passé devant Guyonnet, notaire royal (Archives du Château de Chabenet).

N° 43. Du 19 janvier 1541. - Acte de partage des biens de FLORENT DE POIX, fait au lieu et seigneurie de Villemort, devant Guyonnet et J. Rozet, jurés notaires de la court du scel estably par le roy aux contratz à Montmorillon, résidant en la ville et chastellenye de Saint-Savyn, entre damoiselle CATHERINE DU CARTIER, vefve de Florent de Pouez, escuyer, seigneur de VilIernor, paroisse de Bethines, de Rellonnyer, paroisse de Contremer et de Fraigne, stipulante en son nom et comme ayant la charge et administration de Jouachin de Pouez escuyer, et de dammoiselle Marye de Pouez, enfans dudit deffunt seigneur de Villemor et d'elle, d'une part; et entre François de Pouez, escuyer, fils aîne dudit deffunt Florent de Pouez et de ladite damoiselle du Cartier, et Florent de Pouez, escuyer, son frère, d'autre part; des biens du même feu seigneur de Villemor et de ladite damoiselle, sa veuve. Par ce partage fait par le conseil advis et délibération de frère Prudent de Poix, prieur de Livernon, aussi fils dudit feu Florent et de ladite demoiselle du Cartier; de Lois de Moussy, escuyer, seigneur Boismorant, d'Antoine Sechault, escuyer, seigneur de la Perriere, et de maistre François Guyonnet, juge de ladite seigneurie de Villemor, il est convenu : 1° que ladite demoiselle du Cartier aura en propriété la mestairie de la Quesmetière, située en ladite paroisse de Bethines, laquelle où elle n'en disposeroit pas, appartiendra auxdits Florent et Jouachin de Pouez, ses fils puinez, et qu'elle jouira sa vie durant, de ladite terre de ViIlemor et du fief de Fraigne, qui appartiendront après sa mort audit François de Pouez, son fils aisné; 2° que ledit François aura, pour son partage et ses préciput et avantage, la terre et seigneurie de Rellonnyer avec les acquets et conquets faits par ses dits père et mère durant leur mariage 284 dans lesdites terres et seigneuries de ViIIemor, de ReIonnyer et de Fraigne, à la charge de payer les deux tiers des pensions dues à Marguerite de Pouez, relligieuse à Montazay, à Jehanne de Pouez, aussi religieuse à Puy et à Françoise de Pouez, de même relligieuse au lieu (de) Notre-Dame, ses soeurs; et de payer à Loyse de Pouez, femme de François Gyrault, escuyer, seigneur de Langellerie, et à ladite Marie de Pouer, aussi ses soeurs, à chacune la somme de 1000 livres, en faisant néanmoins déduction à ladite Loise, des sommes qu'il lui auroit payées depuis son mariage, et 3° que lesdits Florent et joachin de Pouez, auront pour leurs parts la terre et seigneurie de Monchenyn, sise paroisse de Saint-Lactancyn, diocèse de Bourges, et le fief et seigneurie de la Bourde, paroisse de vernon en Souloigne, et les conquets faits esdits fiefs, terres et seigneuries par leurs dits père et mère, sous la condition qu'ils seront tenus de payer à leurs trois soeurs religieuses, le tiers de leurs pensions; et auxdites Loyse et Marie, leurs soeurs, la somme de 500 livres à chacune. Déclarant lesdites parties avoir partagé entr'elles les meubles délaissés par ledit feu Florent de Pouez; et consent ladite demoiselle, sa veuve, que ses meubles, ainsi que les acquets qu'elle pourra faire à l'avenir dans le cas où elle n'en disposeroit pas, appartiennent auxdits Florent et Jouachin, ses fils puînés ; il est arrêté que ledit François de Pouez, payera la moitié des dettes, et ladite demoiselle, sa mère, et ses deux frères puisnés, l'autre moitié, et que si l'un d'eux contrevient au présent partage, il sera payé par le contrevenant la somme de 200 escus sol par forme d'intérêt aux acquiessans.
A la suite de ce partage, est une consultation faite, on l'année 1549, par deux avocats, sur les contestations qui s'étoient élevées entre lesdites parties contractantes, au sujet de l'exécution dudit partage, etc. Cette consultation signée Lagne et Estivolle. (Archives du Château de Chabenet). 285

N° 44. Du 18 juillet 1553. - ANTOINE SECHAUD, écuyer, seigneur de la Poiriere, et demoiselle FRANCOISE DE POIX, sa femme, afferment la dixme qu'ils ont dans la paroisse de Pandoux. Cet acte passé devant Leyme et Pigaud, notaires royaux au comté de la Basse-Marche, demeurant au Dorat. (Archives du Château de Chabenet).

N° 45. Du 16 juin 1571. - LOUISE DE POIX, veuve de FRANCOIS GIRAULT, escuyer, sieur de Langlerie, vend a Jean de Poix, escuyer, sieur de Forges, tous les droits qui peuvent lui revenir et quelle peut prétendre en la succession de feu FLorent de Poix, vivant écuyer, sieur de Forges, et fils de feu Louis de Poix, et de demoiselle Françoise de la Barde. Cet acte passé devant Dugat, notaire au Blanc. (Archives du Château de Chabenet).

N° 46. Du 30 mai 1533. - FRANCOIS DE POIX. escuyer, seigneur de Villemor, fils aîné et principal héritier de Florent de Poix, en son vivant escuyer, seigueur dudit lieu de Villemor, donne quittance à Marie de la Forest, veuve de Pierre Gislier, escuyer, seigneur de Salle, dune somme dont ils étaient convenus, pour la main mise par saisie feodale de la terre et seigneurie du fief tenue à hommage lige de la seigneurie de Villemor. Laditte quittance, signé de Guyonnet, senechal de la terre de Villemor. (Archives du Château de Chabenet).

N°47. Du .4 juin 1548. - Hommage rendu à FRANCOIS DE POIX. Olivier de la Haye, escuyer, sieur d'lngrande, rend hommage de son moulin d'lngrande, écluse et deppendance à François de Poix, seigneur de Villemor et de Forge. Ledit acte, signé Olivier de la Haye, et reçut par M. Bertain, notaire. (Archives du Château de Chabenet).

N° 48. Du 4 avril 1564. - Testament de FRANCOIS DE POIX, écuyer, seigneur de Villemor, etc., par lequel testament on voit que ledit François de Pois, était fils de Florent, qu'il avait épousé Françoise Dalogny, alias 286 d'Aloigny, et qu'il avaient pour enfans, entre autres Louise et Anne de Poix, et René de Poix pour fils aîné. Ce testament signé dudit de Poix, et J. Craudon, à la requête du testateur J. Guedon, curé de Béthines, et Gaulier. (Archives du Château de Chabenet).

N° 49. Du 11 juillet 1567. - RENÉ DE POIX POIX, écuyer seigneur de Forge, et MAGDELAINE DE POIX, dame de Roche et de Rolemere, femme de maître René d'Archat, chevalier, seigneur de Roche et de Rolomere, premier écuyer de l'écurie du roy, et gentilhomme ordinaire de sa chambre, donnent à titre de ferme et assensement pour sept années, à Jean et Jacques Boucherons frères et à leurs femmes, le moulin de Rolomere. Cet acte passé devant M. Dugat, notaire au Blanc. (Archives du Château de Chabenet).

N° 50. Du 17mai 1571. - Transaction passée entre JEAN DE POIX, seigneur de Forges PIERRE DE POIX, seigneur de Villemor; ANNE DE POIX, femme de François de la Lande et LOUISE DE POIX, tous frères et soeurs et enfants de FRANCOIS DE POIX et de FRANCOISE D'ALOGNY. Lesquels transigent sur leurs droits à la succession de leurs père et mère, ci à celle de RENÉ DE POIX, leur frère aîné, mort en la journée de Saint-Denis en 1567, et mettent leurs différens en arbitrage. (Archives du Château de Chabenet).

N° 51. Du 18 mai 1571. - Sentence arbitrale, rendue entre JEAN DE POIX, PIERRE DE POIX, ANNE DE POIX et LOUISE DE POIX, tous enfants de FRANCOIS DE POIX et de FRANCOISE DALLOGNY, touchant leurs droits respectifs à la succession de leurs père et mère, et de RENE DE POIX, leur frère aîné, mort sans hoirs. (Archives du Château de Chabenet).

N° 52. Du 16 juin 1584. - Compromis passé entre demoiselle MARGUERITE DE MOUSSI, veuve de JEAN DE POIX, dune part; PIERRE DE POIX, écuyer, sieur de Forges, Pierre Corail, écuyer, sieur de Mazay, à cause de LOUISE DE POIX sa femme, François de la Lande, 287 écuyer, sieur de la Veau, comme tuteur de ses enfants et d'ANNE DE POIX, tous frères et beaux-frères dudit Jean de Poix, d'autre part, se mettent en Arbitrage et compromis pour la discussion de droits de ladite de Moussy à la succession dudit Jean de Poix, vivant son mari. Ledit acte de compromis fait devant Bontemps, notaire. (Archives du Château de Chabenet).

N° 53. Du 12 juin 1607. - Compromis passé entre messire GABRIEL DE BOUEX, chevalier, seigneur de Richemont et Dame MARGUERITE DE MOUSSY, sa femme, et veuve en premières nopces de JEAN DE POIX, vivant écuyer, seigneur de Villemor et de Forge, d'une part; et ANTOINE DE LAGE, escuyer, sieur de la Palisse et demoiselle MARGUERITE DE POIX, sa femme, d'autre part. Par lequel ils se mettent en arbitrage et compromis pour les partages des seigneuries de Forge et de Villemor, sur lesquelles PlERRE CORAIL, escuyer, sieur du Mazay, à cause de LOUISE DE POIX, FRANCOIS DE LA LANDE, escuyer, sieur de la Vau, à cause D'ANNE DE POIX, et RENEE DE POIX, fille mineure, soeur de ladite Marguerite femme d'Antoine de Lage, avaient des droits. (Archives du château de Chabenet.)

N° 54. Du 15 décembre 1610. - Partages des terres de Villemort et de Forges. Zacarie de Saint-Mort, escuyer, sieur de Lanos et de Lourdry, et Augier Pouiler, archidiacre de Briançay, chanoine en l'ésglise de Poitiers, commandeur de la chatille, arbitre pris et nommé par Gabriel de Bouez, chevalier, sieur de Richemeont et Marguerite de Moussi, sa femme, veuve en premierre nopces de Jean de Poix, écuyer, sieur de Villemor d'une part; et par Antoine de Lage, écuyer,sieur de la Palisse, à cause de Marguerite de Poix, et Pierre de Muzart, ecuyer, sieur de Chantebon, à cause de Renée de Poix, leurs femmes, d'autre part, font les partages et divisions de la terre de Villemor et de celle de Forge en partie. (Archives du château de Chabenet.)

N° 55. Du 15 juin 1622. - TESTAMENT D'ANTOINE DE L'AGE, escuyer, sieur de la Palisse, et de demoiselle MARGUERITE DE POIX, 288 son épouse, fait devant Nabaut, notaire an Blanc. Par ce testament, ils font donation à Jacques de Muzard, leur nepveu, d'une somme de six cents livres. (Archives du château de Chabenet.)

N° 56. Du 6 août 1627. - Transaction passée entre ANTOINE DE LAAGE, chevalier, sieur de la Palisse et de Forge, d'une part; et PIERRE DE MUZARD à cause de RENÈE DE POIX, sa femme, d'autre part; concernant la succession de MARGURITE DE POIX, femme dudit de Lage, et soeur de ladite Renée. Cette transaction passée devant Dauphin et Ducat, notaires royaux. (Archives du château de Chabenet.)

N° 57. Du 5 février 1549. - Amortissementent d'une rente par demoiselle RENEE DE POIX, dame de Forge, fait au profit de André Pigeau et de jeanne Hélion, se femme, d'une rente de seize sols six deniers, qui leur était due sur certains domaines réunis à la terre de Forge. Ledit acte, signé Pontelonh, notaire (Archives du château de Chabenet.)

N° 58. Du 11décembre 1571. - Quittance donnée par FRANCOIS DE LA LANDE, escuyer, sieur de la Vau et demoiselle ANNE DE POIX, sa femme, à Jean de Poix, escuyer, seigneur de Forges et de Villemor, pour ladite Anne, de la somme de six cent cinquante-quatre livre dix sols, moitié de celle de treize cent neuf livres, l'autre moitié appartenante à demoiselle Louise de Poix, sa soeur, pour la vente et livraison des meubles à elIe venus et échus par le testament de deffunt René de Poix, leur frère, et dudit Jean de Poix. Ladite quittance signée F. de I. Lande, Anne de Poix, M. Dugast et Soulette, notaires au Blanc. (Archives du château de Chabenet.)

N° 59. Du 18 juin 1576. Vente faite par ANNE DE POIX, femme de noble homme FRANCOIS DE LA LANDE, écuyer, sieur de la Vau, vend de l'hautorité de son mari, à Jean Depoix, son frère, tout et chacun les droits quelle a et peut prétendre dans les successions 289 de François Depoix et de Françoise Dallogny, leurs père et mère et de René de Poix, vivant leur frère aîné. L'acte passé devant Fanconnier et Ravier, notaires royaux en la Basse-Marche. (Archives du château de Chabenet.)


N° 60. Du 13 août 1572. - Vente faite par LOUISE DE POIX, dame de ses droits et fille et héritière en partie de deffunts François de Poix et Françoise Dalogny, ses père et mère, vivans seigneur de Forges et de Villemor, vend à Jean de Poix, son frère, et à Catherine de Moussy, sa femme, le tiers de la seigneurie de Villemor qui lui avenait de la succession de ses père et mère et de celle de René de Poix vivant son frère aîné. L'acte passé devant Dugat, notaire au Blanc. (Archives du château de Chabenet.)

N° 61. Du 1er février 1569. - JEAN DEPOIX, escuyer, seigneur de Forge et de Villemor, donne cens et rente. à Denis Renoncet, douze boissellées de terre, au lieu des landes, en la seigneurie de Forge, par acte passé devant Goultron, notaire du scel aux contracts établis à Montmorillon. (Archives du château de Chabenet.)

N° 62. Du 30 novembre 1574. - Aveu rendu par Guillaume Foucault, écuyer, seigneur d'Ingrande, à JEAN DE POUEZ, escuyer, seigneur de Villemor et de Forge, pour le fief dudit d'Ingrande, relevant de la seigneurie de Forge, ledit aveu, signé Foucault, C. Rabault et Guets. (Archives du château de Chabenet.)

N° 63. Du 11 janvier 1578. - JEAN DE POIX, escuyer, seigneur de Villemor et de Forge, capitaine de cent chevaux légers, acquiere trois boisseaux froment, trois-boisseaux seigle, trois boisseaux baillarge, et trois boisseaux avoine, mesure de la chastille, dix-huit deniers tournois, deux sols et une poulIe de cens et rente dus au sieur commandeur seigneur de la Chastille, sur la métairie de la Malgane, située en la paroisse de Bethuine (Béthines, près Saint-Savin, (Vienne), appartenante audit Jean de Poix, lesdites 290 rentes vendues judiciairement devant le lieutenant général en la senechaussée du Poitou, ou siége présidial de Poitiers, commissaire député tant par lettres patentes du roy, que par lettres de commissions et subdelegation des illustrissimes et révérendissimes les cardinaux de Bourbon et de Guise, et du sieur évêque de Saint-Papoul, nonce de notre saint perre le pape, de l'éveque de Paris, et autres delegués de sa sainteté, pour proceder aux ventes judiaires et livraisons des biens et domaines ecclesiastiques du dioceze de Poitier jusqu'à la concurrence de la somnme de six vingt mil quatre cent trente-deux livres (12,432 livres imposées et taxés sur ledit diocèse, faisant portion de cinquante mil écus d'or de rente accordés et octroyés au roy, pour la subvention de ses affaires. (Archives du château de Chabenet.)

N° 64. Du 15 juillet 1580. - JEAN DE POIX, escuyer, seigneur de Forge et de Villemor, fait l'amortissement de trente-trois livres six sols huit deniers de rente, constituée par François Depoix, escuyer, sieur de Villemor, son père, au profit du chapitre de l'église de Poitier, le 10 novembre 1545. ledit amortissement passé devant de la Barde, tabellion et garde du scel aux contracts établis à Poitier. (Archives du château de Chabenet.)

N° 65. Du 49 octobre 1569. - Contra de mariage d'entre. JEAN DEPOIX, escuyer, seigneur de Forge et de Villemort, d'une part; et demoiselle MARGUERITE DE MOUSSI, fille de feu Bertrand de Moussy, en son vivant escuyer, seigneur de la Contoure et de demoiselle Jacquette de Benaye, ses père et mere d'autre part. Passé devant Argenton, notaire du scel aux contracts, établis à Montmorillon. (Archives du château de Chabenet.)

N° 66. Du 30 septembre 1546. - Ratification faite au lieu noble de Barberoux, devant Genitous Luillier, commis du tabellion royal de Montmorillon, par JOUACHIM DE POIX, escuyer, fils de deffunt Florent de Poix, esceuyer, seigneur de Villemort et de demoiselle 291 Catherine du Cartier, sa veuve, demeurant au même lieu de Barberoux; en présence de ladite damoiselIe sa mère ; de François de Poix, escuyer, son frère aisné; et de Florent de Poix, escuyer, aussi son frère ; du partage fait, le 19 janvier 1541 (voyez plus haut n° 43), entre ladite damoiselle sa mère, tant en son nom que pour lui et pour damoiselle Marye de Poix, sa soeur, d'une part ; et entre lesdits François et Florent de Poix, d'autre part ; des biens dudit même seigneur de Villemort père.
Le même acte contient l'affranchissement accordé par ledit François des cens, rentes, terrage et antres devoirs dont étoit chargée envers lui à cause de sa seigneurie de Villemor, la métairie de Quesmetière, assise en la paroisse de Betines, appartenante à ladite demoiselle du Cartier, sa mère, comme lui étant échue par le susdit partage, avec anoblissement d'icelle maistairie, sous la condition de la tenir de lui, noblement à foy et hommage et au debvoir d'un gand d'Oyzeau à muance de vassal et de seigneur; et à l'instant ladite demoiselle fait lesdits foy et hommage à sondit fils, auxquels elle est reçue à charge de donner sa nommée et dénombrement dedans le tems de la coustume. (Archives du château de Chabenet.)

N° 67. Du 30 avril et 1er mai 1560. - Offres de foi et hommage, faites par noble homme JOUACHIM DE POIX, escuyer, seigneur de Monchenin, au roy et à madame, au chastel de Romorantin ; en parlant à noble homme Pascalin Guillefort, consierge dudit chastel, et à honorable homme maître Jehan Pajou, procureur de leurs Majestés; à cause du Lieu, fief, terre et seigneurie de la petite Borde, situés en la paroisse de Vernon ses appartenances et dépendances, mouvant de leurs Majestés et relevant de leurdit chastel de Romorantin; laquelle terre lui appartient en qualité d'héritière de deffuncte damoiselle Catherine du Quartier, sa mère, décédée veuve de Florent de Poix, escuyer, seigneur de Villermort; surquoi lesdits Guillefort et Pajon lui 292 ont fait réponse qu'il n'avoient puissance de le recepvoir ès dites foy et hommage, et qu'il n'y avoit homme qui eut pouvoir à ce faire ; et ledit seigneur de Montchenin en signe de fidélité a présenté la bouche et les mains. Cet acte reçu par Pierre Guyot, notaire royal dudit Romotantin. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 68. Du 25mai 1560. - Lettres de Françoyse de Longvy, comtesse de Buzancois, dame de Charrost, Bryon et Esceuillé, portant que noble homme JOUACHIM DE POIX, seigneur de Montchenin en partie et de Montansault, lui a fait, ledit jour, les foy et hommage, lige et serment de fidélité dont il était tenu envers elle à cause de son conté de Buzancois; pour raison de son dit fief de Montchemin, à lui eschu de la succession de damoiselle Catherine du Quartier. Sa mère et pour son dit fief de Montanssault à lui appartenant à cause de damoiselle Jehanne de Gaudelant, son espouse; à la charge de donner ses adveus et dénombrement dedans le tems de la coutume, et après avoir gaigé pour sa dite femme le rachapt dudit fief de Montanssault. Ces lettres dattées du Chastel de Buzancois, et signées Françoise de Longvy. (Archives du chateau de Chabenet.)

N° 69. Du 13 avril 1575. - Aveu donné à JOACHIM DE POIX, escuyer, par René Guyot; de ce qu'il tient dans son fief de Montchenin, savoir : 1° boisselées de terre situées au lieu appellé les Escrenys, contiguës aux terres du seigneur de Montchenin, sous la redevance de 2 sous 8 deniers; 2° douze boisselées de terre appellées les vieilles vignes, sous le cens de 10 sous 4 deniers; 3° un demy arpent de vigne situé au vignoble du Grand-Chemin, paroisse de Saint-Lactancin, à la charge de 8 sous et un chapon de cens de rente; et 4° neuf boisselées de terre joignant la terre du seigneur de la Court de Montchenin, sous la censive de deux boisseaulx de froment. Cet acte reçu par Nepveu, notaire (titre original). A la suite est 293 l'acte de présentation et réception dudit aveu faites ès plaid du comté de Buzancois, le 15 suivant, par François Boysseaux, licentié ès loix, lieutenant dudit conté, signé De la Plené, greffier. (Archives du château de Chabenet.)

N 70. Du 11 février 1559. - Contrat de mariage, passé au lieu de Montansault, devant Chabert, notaire soubz la court du comté de Buzancoys, de noble homme JOACHIM DE POIX, escuyer, seigneur de Montchenyn, avec damoiselle JEHANNE GAUDELAN, dame de Montansault; assistés ledit futur époux de ses parens et amis, entr'autres De nobles hommes loys Jomyer, escuyer, seigneur du Puy, et Jehan Gastineau, seigneur de Saint-Bonnet; et ladite demoiselle future épouse de M. Jean Gaudelan, son oncle paternel: nobles, hommes Gilbert Seguyn, escuyer, seigneur de Saint-Lactansin; Jehan François, escuyer, seigneur de la Court de Montchenyn, et Gilbert du Verdier, escuyer seigneur de Nydone, ses parens et amis; par lequel ledit sieur futur époux accorde à ladite demoiselle, en cas de survie, la jouissance, sa vie durant, de ladite terre avec ses appartenances, et elle lui accorde, en pareil-cas, l'usurfruit de la seigneurie
de Montansault, non comprise la portion appartenant en icelle audit sieur Gaudelan, son oncle, lequel s'engage à ne point aliéner ladite portion. (Archives du château de Chabenet).

N 71. Du 3 août 1596. - Traité de mariage passé au lieu seigneurial de Crailleroveise, paroisse de Rouvre, devant Loys Nicolas, notaire soubz le scel estably au, contracts de la chastellenie et baronnie de Lepuroux; de noble RENE DE POIX, escuyer, seigneur de la Genestière, fils de deffunct noble Joachim de Poix; escuyer, seigneur de Marescreux et de Montansault de damoisello Jehanne de Gaudelin, ses père et mère; avec damoiselle DIANE FORNIER DE LA PINAUDIERE, et de la Lande an partie, fille de deffunt noble Robert Fornier, écuyer, seigneur desdits lieux, et 294 de deffuncte demoiselle... d'Escollier, son épouse; par le conseil advis, délibération et consentement des seigneurs gentilshommes leurs parens, cousins, affins et amis, savoir, du côté dudit sieur futur époux de noble René de Poix, son frère aisné, escuyer, seigneur du même lieu de Marescreulx et de damoiselle Loise Fadast, son épouse; noble Gabriel de Poix, son frère, écuyer, seigneur de la Genestière en partie; noble François Carré, escuyer, seigneur de Charnay; noble Marc Carré, escuyer, seigneur de Vilbon, ses oncles; noble Joachim de Boulimas, escuyer, seigneur de Terrière, noble Cristofle de Forges, escuyer, seigneur de Barreneufve; noble Baltazard Potin, escuyer, seigneur de Jeu et de Montiffault; noble Michel Ernault, escuyer, seigneur du Hamel; noble Pierre Carré, escuyer, seigneur de la Brosse, et damoiselle Françoise du Mesnl : Et, du coté de ladite demoiselle future épouse de noble Jehan de Fournier, escuyer, seigneur de Montiffault, sou oncle; haut et puissant seigneur Mre Pierre d'Orléans, chevalier de l'ordre du roy, seigneur du Breuil, de Pimoreaux et autres lieux, son cousin paternel; noble Loys de Chanteault, escuyer, seigneur de la Court et de Craillerovaize; damoiselle Marie Dubreuil, et damoiselle Radegonde de Tors, ses cousines germaines; par lequel lesdits sieur et demoiselle futurs époux se donnent mutuellement an survivant d'eux, la somme de mille escus sol. il est stipulé que ledit sieur futur époux ne pourra faire la vente d'aucun bien appartenant à ladite demoiselle, qu'avec l'avis et le consentement de ses plus proches parens. (Archives du château de Chabenet.)

N° 72. Du 22 août 1579. - Offre de foy, hommage et serment de fidélité, faites au roy et à la reine Elisabeth douairière de France, dams de la chastellenie de Romorantin, par RENÉ DE POIX, escuyer, fils aisné et héritier en partie de deffunt Joachim de Poix, son père, escuyer, seigneur de Montchenin et de la Petite Borde, paroisse de Vernon, tant pour lui que pour 295 ses frères et soeurs aussi héritiers dudit deffunt seigneur de Montchenin, leur père, les garantissant en parage, suivant et en continuant les offres cy devant faictes par le même deffunt seigneur de Montchenyn. par acte passé le 30 avril 1560, devant Pierre Guyot, notaire royal audit Romorantin, au chasteau dudit lieu de Romorantin, et parlant à René Thodiot, concierge et garde du ,même chasteau, et à honorable homme et sage maistre Jehan Pajot, procureur de leurs Majestés dudit lieu; à raison dudit lieu, fief, terre et seigneurie de la Petite Borde, relevant en fief de leurs Majestés, à cause du chasteau et chastellenie de Romorantin; lesquels Todiot et Pajot ont déclaré audit René de Poix qu'ils n'avaient pouvoir de le recevoir en foy et hommage et qu'ils ne savoient personne qui eût puissance de ce faire. Cet acte reçu par Pierre Legriffe, notaire royal audit Romorantin. (Archives du château de chabenet.)

N° 73. Du 17 odobre 1590. - Arrentement passé à Buzancois, devant Jacques Desbrueres, notaire royal, résidant audit Buzançois, par RÉNÉ DE POIX, seigneur de Malécreux et de Montchemin en partie; à Christofle d'Estables, escuyer, aussi seigneur du même lieu de Montchemin; d'une pièce de terre appelée les Nouzattes contenant six boissellées ou environ, située au même lieu, sous une rente fontière annuelle et perpétuelle de deux boisseaulx de bled froment, deux chapons et une painte d'huille et sous le cens de deux deniers. (Archives du château de chabenet.)

N° 74. Du 25 juillet 1594. - Aveu rendu par Cristofle d'Estables, escuyer, sieur de Montchemin en partie, et Sébastien Teste au nom de Silvainse; sa femme, et en celui de jehanne Bonnysseau et de Jehan bonnysseau, neveux de sadite femme, à RENE DE POIX, écuyer, seigneur de Montchemin, de Mallecreux pour raison d'une maison située audit village de Montchemin, et de quatorze boisselées de terre on cinq pièces assises au même lieu, qu'ils tiennent de lui dans sondit fief, 296 terre et seigneurie de Montchemin, sous la redevance de quatre boisseaulx froment et deux boisseaulx d'avoine, mesure de Buzancois; de deux chapons et deux deniers. Cet acte passé devant Dement, notaire (original). Cet aveu présenté et reçu le 29 suivant par Silvan Mareschal, licentié en lois, Bailly de la haute justice de Monchemin. Signés : S. Mareschal et Lelons. (Archives du château de Chabenet.)

N° 75. Du 19 décembre 1600. - Extrait de l'estat des nobles estant au dedans de l'élection de Chasteauroux, qui ont représenté leur titres (de noblesse) devant MM. Les commissaires depputez par le roy pour le regal des tailles, et qui ont été par eux déclarez exemps de payer la taille tant et si longuement qu'ils vivront noblement et ne feront acte dérogeant; au nombre desquels noble, est RENE DE POIX, seigneur de Marescreux, paroisse de Saint Lactansin ; délivré le 19 décembre 1600, par le greffier de ladite eslection de Chasteauroux, d'après l'original dudit état, déposé au greffe d'icelle par mesdits sieurs les commissaires, et signé Richard (Archives du château de Chabenet.)


N° 76. Du 1er juillet 1587. - Traité de mariage passé au lieu de Bouge, devant Estienne Leblanc, notaire; de noble homme RENE DE POIX, escuyer, seigneur de Mallecreux et de Monchenain, fils de deffunc Jouachin de Poix, escuyer, seigneur des mêmes terre ; avec damoiselle LOUISE DE FADATE, fille de noble homme Jean-Baptiste Fadat, escuyer, seigneur des Varaines, et de deffuncte damoiselle Catherine Carré; en la présente et de l'avis, savoir : ledit sieur futur époux de nobles hommes Gabriel de Poix, et René de Poix, ses frères; nobles seigneurs François de Douault, escuyer, seigneur de Rancay; Jacques de Douault, escuyer, seigneur de la Court, fils dudit seigneur de Rancay; Gaspard Magny, escuyer, seigneur de Monvilliers; Charles Garin, escuyer, seigneur de la Chapelle Hurttemalle ; et Louis François, escuyer, seigneur de la Court de Montchemin. Et ladite demoiselle future.297 épouse dudit .Seigneur son père François Carré, écuyer, seigneur Charnay, Marc Carré, écuyer, seigneur de Villebon, ses oncles utérins; noble seigneur Mr Pierre d'Orléans, chevalier de l'ordres du roy, seigneur du Breuil, etc. ; heme de Morisson, escuyer, seigneur d'Anjouin. son oncle maternel à cause de damoiselle Françoise Carré, son épouse; noble seigneur Baltazard Poitin, écuyer, seigneur de Montiffault et de Jeu ; Jacob Fadaste, escuyer, seigneur de Chesne et de Saint-George en partie, son frère paternel; Joseph du Puy-Girault, écuyer, seigneur de Beauvoisin, damoiselle Françoise Carré, espouse dudit seigneur de Charnay; Françoise de Menil, espouse dudit seigneur de Villebon, et damoiselle Geneviève Herpin. vefve de noble homme François de Lesque, seigneur de Beauvoir, ses proches parents et amis; par lequel ledit seigneur de Mallecreux se constitue tous les biens lui échus par la mort de ses pere et mere, ayeul et ayeule; ladite demoiselle future épouse se constitue tous les droits à elle échus de la succession, de ladite deffunte demoiselle Carré, sa mers qui consiste dans les biens à elle advenus par le partage de ladite succession fait entre elle, et ledit seigneur son pere, le 21 janvier 1584, devant René le Blanc, notaire, soubz le scel de Levroux ; et dans la somme de 166 escus d'or sol, à elle leguée par deffunctr demoiselle Louise de Boysé son ayeule maternelle; et au moyen du payement à elle fait présentement dudit legs, elle renonce en faveur desdits seigneurs de Charnay et de Villebon, ses oncles, à tous droits dans les successions de deffunt noble homme Baltazard Carré, escuyer, seigneur dudit lieu de Charnay et de ladite demoiselle Louise de Boisé, ses ayeul et ayeule, maternels. Il est stipulé que ladite demoiselle jouira du doire coutumier suivant qu'il est porté par la coutume du baillage de Tours. Expédition en papier, d'après la minute trouvée dans les papiers dudit deffunt Me Etienne le Blanc, délivrée le 1er juin 1634, à Jacques de Poix, escuyer, seigneur de Mallecreux 298 et de la Court de Montchenain, par Etienne le Blanc, commis à la délivrance des nottes dudit doffunt Leblanc, et signé Leblanc, par commission. (Archives du château de Chabenet.)

N° 77. Du 23 juin 1609. - Remboursement, fait devant Pierre le Cosme, notaire juré en la cour du comté de Buzancoys, par damoiselle LOYSE FADATE, veuve de deffunt RENÉ DE POIX l'aisné, escuyer, seigneur de Marescreux, tant en son nom que comme tutrice naturelle des enfants dudit deffunct et d'elle ; à damoiselle Marye Dumesnil (femme) de Leonard de Broully, escuyer, de lui séparée de biens et autorisée par justice à la poursuite de ses droits et encore comme fondée de la procuration de sondit mary, passée le 17 précédent devant Jehan Dumenement, notaire du même comté, de la somme de 500 livres tournois à elle due en exécution de la sentence arbitrale rendue entre lesdits deux demoiselles le 18 mai aussi précédent, pour le retrait féodal fait par ladite demoiselle Fadatte, du lieu appellé les Grand-Chênes et autres lieux mentionnés au contrat de vente faite d'iceux par ledit deffunt seigneur de Marecreux, à Nicolas et Guillaume Charrossons. Le même acte de remboursement contenant la remise faite par ladite demoiselle Dumesnil à ladite demoiselle Fadatte des titres concernant les droits dudit sieur de Broully, sur la seigneurie de la Court, et dans lesquels droit ladite demoiselle Fadatte est subrogée par ladite sentence arbitrale (Titre en grosse). A la suite est une :

N° 78. Quittance donnée, le 17 novembre suivant, devant le même notaire, pat ladite demoiselle Marie du Mesnil, épouse dudit Leonard de Broully, escuyer, de lui séparée de biens et autorisée par justice à la poursuite de ses droits; à ladite demoiselle Loyse FADATE, vefve dudit deffunt RENÉ DE POIX l'aisné, écuyer, seigneur de Marescreulx, en son nom et comme tutrice des enfants dudit deffunt et d'elle; de la somme de 200 livres que ladite demoiselle Fadatte avait payée en l'acquit dudit sieur de Broully, sur et tout moins 299 de la somme de 600 livres quelle lui doit pour les causes mentionnées en la susdite sentence arbitrale du 18 mai précédent. (Archives du château de Chabenet.)

N° 79. Du 1er juin 1634. - Sentence de l'élection de Châteauroux, rendue sur la requête présentée par JACQUES DE POIX, escuyer, seigueur de Mallecreux et de Montchenin Baltazard de Poix, escuyer, seigneur de Montausault, son frère; et damoiselle Françoise, Barbe-Marie et Anne de Poix leurs soeurs, demeurant en la paroisse de Saint-Lactansin; par laquelle il est ordonné que lesdits sieurs et damoiselle de Poix, comme nobles, issus et descendans d'extraction noble, jouiront tant et si longuement qu'ils ne feront acte dérogeant à leur extraction de noblesse, des priviléges accordés par le roy régnant et par les rois ses prédécesseurs au corps de la noblesse ; et que les titres justificatifs de leur origine noble par eux produits en exécution de l'édit donné sur le fait des Aydes et Tailles au moys de janvier précédent, seront enregistrés au greffe de ladite élection. (Expédition signée Beschon. - Archives du château de Chabenet.)

N° 80. Du 28 novembre 1641. - Transaction passée devant Pierre Perreez, notaire royal, tabellion et garde nottes héréditaires des baillages et prévôté d'Yssoudun; entre Mr Philippe de Thianges, chevalier seigneur de Saint-Georges, la Beuvrière et autres lieux, en son nom et comme procureur fondé de dame Jeanne de Leffe, son espouse, de lui séparée quant aux biens, d'une part; et JACQUES DE POIX, escuyer, seigneur de Marescreux et de Monchenin, en son nom et comme chargé dela procuration spéciale de dame Olimpe du Griffon, son épouse, d'autre part; au sujet des différens qui pouvaient se mouvoir entr'eux, sur l'exécution de deux arrêts du parlement; le premier 19 juillet 1625, obtenu par Louis de Chanteau, escuyer, sieur de la Court, et demoiselle Ester de Leffe, sa femme, tant en leurs noms que comme tuteurs de lad. dame du Griffon, contre deffunt Mre Louis de Leffe, chevalier, 300 seigneur de la Grange; et le dernier, du 31 décembre 1638, obtenu par ledit sieur de Marescreux et ladite dame, son épouse, contre ledit seigneur de la Beuvrière et ladite dame de Leffe, son épouse, comme héritière dudit deffunt seigneur de la Grange son père; par laquelle ledit seigneur de la Beuvrière s'engage de payer audit seigneur de Marescreux la somme de 6,000 livres, moyennant laquelle somme celui-ci lui cède tous ses droits résultans des deux arrêts, sus mentionnés, entre autres, en la somme de 1,400 livres en laquelle ledit deffunt seigneur de la Grange avait été condamné, envers ledit sieur de la Cour, comme tuteur de ladite dame de Marescreux, pour le restant de la dot constituée par damoiselle Marthe de Fermiere, à damoiselle Anne-Marthe de Leffe, sa fille, mère de la même dame de Marescreux (titre en grosse). A la suite est la ratification qui en fut faite, au lieu seigneurial de la Beuvrière, paroisse de Saint-Hillaire-soubz-la-Court, le 30 du même mois de novembre, devant Vivier, notaire, par ladite dame Jeanne de Leffe, espouse dudit Philippe de Thianges, chevalier, seigneur dudit lieu de la Beuvrière, Saint-Georges-sur-la-Prée, et de lui séparée de biens. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 81. Du 20 mars 1665. - Arrêt rendu en la cour des aydes de Paris, entre le procureur général du roy de cette cour, à la poursuite et diligence de maître Thomas Bousseau, chargé de l'exécution des déclarations de sa Majesté, des 8 février 1661, et 22 juin 1664 (pour la recherche des usurpateurs du litre de noblesse), d'une part; et JÂCQUES DE POIX, sieur de Malecreux, demeurant en l'élection de Chateauroux, d'autre part :
Par lequel sur le vu du désistement dudit maître Bousseaux qui n'entend plus contester audit sieur de Malecreux, la qualité d'escuyer; et sur le vu des conclusions dudit procureur général ladite cour renvoye ledit Jacques de Poix de l'assignation à lui donnée; le déclare noble et issu de noble race et lignée; ordonne qu'il jouira ensemble sa postérité nés et à naître en loyal mariage des priviléges attribués aux 301 autres nobles du royaume, avec deffense de les y troubler tant et si longuement qu'ils vivront noblement et ne feront acte dérogeant à noblesse; et condamne ledit Bousseau aux despens jusqu'au jour de son desistement, pour tous dépens dommages et intérêt. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 82. Du 12 août 1669. - Ordonnance rendue à Bourges, le 12 août 1669, par Charles de Tubœuf, chevalier seigneur baron de Vert, couseiller du roy en ses conseils, maitre des requêtes ordinaires de son hôtel, commissaire départi pour l'exécution des ordres de sa Majesté, vérification des titres des gentilshommes et recherche des usurpateurs de noblesse dans la généralité de Bourges et de Moulin; sur les titres produits devant lui par JACQUES DE POIX, âgé de 78 ans, escuyer, sieur de Malecreux, demeurant en la paroisse de Saint-Lactansin, eslection de Chasteauroux, et par autre JACQUES DE POIX âgé de 24 ans, son neveu, escuyer ; sieur des Carts, Montansault, par laquelle ledit commissaire leur donne acte de la représentation desdits titres remontés à l'année 1487, et ordonne qu'ils seront employés dans le catalogue des gentilshommes de ladite généralité de Bourges, suivant l'arrêt du conseil du 22 mars 1666. Cette ordonnance signé, Tubeuf, et plus bas, par mondit seigneur, signé Marechal. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 83. Du 1er août 1627. - Traité de mariage passé à Busansoys, devant Estienne Coutault, notaire juré ordinaire soubz le scel estably aux contrats de la chaslellenye et haronnye de Lencoulx, de JACOUES DE POIX, escuyer, seigneur de Marescreulx, paroisse de Saint-Lactansin en Touraine, fils ainé de deffunt René de Poix, escuyer, seigneur dudit lieu de Marescreulx et de la court de Monchenay, a damoiselle Louise de Fadast, sa veuve; avec OLIMPE DU GRIFFON, fille de deffunt Pierre du Griffon, escuyer, seigneur de la Mothe, de Villeneufve, et damoiselle Anne de Lesfe, ses pere et mere, de l'advis, conseil et consentement, sçavoir : 302 ledit sieur futur époux, de René de Poix, écuyer, seigneur de la Mardelle, son oncle, procureur fondé de ladite demoiselle de Fadast, sa mère, par acte passé le 31juillet précédent devant Dumoinement, notaire au comté de Buzansois; Charles de la Chastres, écuyer, seigneur de Parray ; Charles Carré, écuyer, seigneur de Vilbon ; Charles Greslet, écuyer, seigneur de Paisance, François Fournyer, escuyer, seigneur de Varennes, Jehan de Bay, écuyer, seigneur de Gierreau; Louis de Chouy, escuyer, seigneur de Chouy, ses cousins; damoiselle Françoise de Serrye, veufve de deffunct Marc Carré, escuyer, seigneur de Charnay, sa cousine; et de dame Françoise de Lestang; et ladite demoiselle, future épouse : de Charles du Griffon, escuyer, seigneur de la Nonste, son frère; Jacob de Lesfe, escuyer seigneur du Coudray, Chasnicourt, son oncle maternel ; Gabriel de Salignac, escuyer, seigneur de Rochegaudon, son beau-frère ; Jeban de Vaspault, escuyer, seigneur de la Muraille, son oncle ; damoiselle Magdeleine de Lesfe, épouse Dudit seigneur de la Muraille, sa tante; demoiselle Aymée de Malivau, veufve du sieur de la Philipie; demoiselles Catherine de Chanteau; demoiselle Silvan de Miron et demoiselle Catherine et Renée Symon, ses cousines; par lequel lesdits sieur et demoiselle futurs époux, se prennent avec tous les droits qui leur sont acquis par les successions à eux échues et celles à échoir, lad. demoiselle de Fadas, Marie, led. futur époux comme son fils aîné et principal héritier, s'engage à ne faire à son préjudice aucuns dons ni avantages à ses autres enfants puisnés; renonce en sa faveur et en celui de sesdits piisnés au douaire qu'elle a sur les biens dudit deffunt seigneurson mary; et abandonne à sondit fils aisné pour sa demeure ledit lieu seigneurial de Marescreux, situé au village de Monchenay, paroisse dudit Saint-Lactansin. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 84. Du 21 février 1676. - Cession faite devant Camelin, notaire royal en la cour de Chastillon sur Indre, 303 résidant en la ville de Buzancois; par dame OLLIPE (Olimpe) DU GRIFFON, vefve de messire JACQUES DE POIX, chevalier, seigneur de Marécreux ; à Jacques de Poix, escuyer, seigneur de la Noue ; damoiselle Françoise de Poix, épouse de Claude de Coudereau, escuyer, seigneur de Monchenin ; et damoiselle Françoise de Poix la jeune, ses enfants puînés et présomptifs héritiers dudict lieu seigneurial de la Noue avec ses appartenances et dépendances, moyennant la rente de 500 livres ; due auxdits sieur de Poix, dame de Monchenin et demoiselle de Poix, par messire louis de Poix, chevalier, seigneur de Marescreux, leur frère aîné, lequel s'engage, le même jour, de payer ladite rente à ladite dame sa mère, suivant le partage fait entre luy et sesdits frère et soeurs. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 85. Du 26 octobre 1673. - Acte de partage, fait au lieu seigneurial de Marescreux, devant Camelin, notaire royal en là cour de Chastillon sur lndre, résidant en la ville de Buzançois, entre messires LOUIS DE POIX, chevalier, seigneur dudit lieu de Marescreux ; Jacques de Poix, chevalier, seigneur de la Noue; dame Françoise de Poix l'aisnée, épouse de Claude de Coudreau, chevalier, seigneur de Montchenin, et damoiselle Françoise de Poix, la jeune, des biens de la succession de deffunt messire Jacques de Poix, chevalier, seigneur des mêmes terres de Marescreux et de la Noue; leur père, et de ceux à eux cédés par dame Olimpe de Griffon, leur mère, veuve dudit deffunt seigneur de Marescreux ; par lequel ledit seigneur de Marescreux a emporté comme lui appartenant en qualité d'aîné, les deux tiers des biens, suivant la coutume de Touraine, ladite terre et seigneurie de Marescreux, à la charge d'acquitter la somme de 6,000 livres dues aux dames religieuses de Chateauroux pour les dots de ses deux soeurs religieuses, audit couvent, et de payer toutes les dettes dudit deffunt seigneur son père et de ladite dame sa mère; ledit Jacques, ladite dame de Coudreau et ladite demoiselle 304 de Poix ont eu ladite terre de la Noue; et par ce que ladite dame du Griffon a l'usurfruit de cette terre, ledit seigneur de Marescreux s'engage de payer chacun ou à sesdits frère et soeurs la somme de 500 livres jusqu'à la fin dudit usurfruit. Il est arrêté que la succession de la dame de la Beuvrière demeurera en commun entre lesdites parties, et que la somme de deniers empruntée à Tours du sieur Paris pour sa liquidation, se payera par tiers. (Archives du Château de Chabenet.)

N° 86. Du 27 octobre 1681. - Foy et hommage faits par messire LOUIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marescreux, en son nom et comme fondé de la procuration de messire Jean de Menou, écuyer, et de demoiselle Françoise de Poix, son épouse, soeur dudit seigueur de Marescreux, passée le 14 précédent devant de Grange, notaire royal de Chastillon sur Indre; à haut et puissant seigneur monseigneur messire Charles d'Estampes, chevalier, seigneur marquis de la Ferté-Imbault, Sabbris, Maulny et conseiller du roy en ses conseils, colonel d'un régiment de cavalerie entretenu pour le service de Sa Majesté et chevalier d'honneur de son Altesse royale madame la duchesse d'Orléans; de la terre et seigneurie de la Noue, située paroisse de Saint-Denis dans la mouvance dudit marquisat de la Ferté-Imbault, et appartenant audit seigneur de Marescreux et à ladite dame de Menou, tant au moyen de la cession qui leur en a été faite par messire Jacques de Poix, écuyer, seigneur du même lieu de Marescreux, et de demoiselle Ollimphe du Griffon, leur père et mère, que comme héritiers de deffunt Jacques de Poix, escuyer, sieur dudit lieu. Cet acte, passé devant Pierre Berge, nottaire juré soubz les sceaux de la baronnye et chastellenie de la Ferté-Imbault et ressorts et detroictz en dependans, commis par M. le lieutenant du bailliage de Blois pour la perfection du papier terrier de ladite barronnye. (Archives du château de Chabenet.) 305

N° 87. Du 20 mai 1692.- Arrêt du parlement de Paris, rendu entre messire LOUIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marecreux, et dame (Anne) de Boisay, son épouse, appellans d'une sentence contre eux rendue au bailliage de Chastillon-sur-Indre, le 4 septembre 1687, d'une part ; et entre maître Louis Mahier, greffier de la mareschaussée dudit Chastillon par lequel sur le vu de ladite sentence qui condamnait lesdits seigneur et dame de Marécreux à payer audit Mahier la somme de 1,723 livres 4 sols pour grosses, espices, vacations, transports et procédures faites en ladite mareschaussée et siège présidial de la même ville à leur requête contre les sieurs de la Rivière et Chamousseau, ladite cour ordonne que ledit Mahier sera assigné pour être ouy et interrogé devant le conseiller rapporteur du présent arrêt et qu'il sera tenu de rapporter les minutes desdites procédures sur lesquelles les taxes desdits frais ont été faites. (Expédition collationnée, signée par la chambre de la Baune, scellée le 24 may de la même année 1692, et signifiée le 25 juin suivant. Signé: Choulx. (Archives du château de Chabenet.)

N° 88. Du 21 septembre 1694. - Certificat de M. de Beaumanoir, marquis de Lavardin, commandeur des ordres du roy, lieutenant-général de ses armées et au gouvernement de la baute et basse Bretagne, portant que le sieur de Malecreux, gentilhomme, a servi durant cette campagne dans l'arrière-ban de la noblesse de la province de Touraine, et qu'il s'en retourne présentement avec ledit ban licentié par ordre du roy du 23 précédent, datté, signé, contresigné, Lavardin et Martnieau; et scellé du cachet de ses armes en cire noire. (Archives du château de Chabenet.)

N° 89. Du 16 juin 1696, - Certificat du même marquis de Lavardin ; portant que le sieur de Malecreux, gentilhomme de Larrière-ban de la province de Touraine, est présentement en quartier en la ville de Vennes avec la noblesse dudit arrière-ban ; datté de la même ville, signé Lavardin, plus bas par monseigneur, signé Marteau. (Archives du château de Chabenet.)
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N° 90. Du 30 avril 1701. - Commission du roi adressée à M. de Marecreux (Louis de Poix), par laquelle Sa Majesté ayant réglé par sa déclaration du 12 mars précédent, que les rolles de la capitation en ce qui regarde les gentilshommes seraient arrestez par les intendans de concert avec un gentilhomme de chaque baillage, étant informée de son zèle pour son service et de la connaissance particulière qu'il a de la noblesse des baillages d'Issoudun, Chasteaurout et Chastillon, le choisit pour travailler avec le sieur Roujault à la confection du rolle de la capitation, assurant Sa Majesté qu'il aidera cet intendant de ses lumières afin que l'imposition, soit faite avec le plus d'équité possible ; dattée de Versailles, signée Louis, et plus bas, Colbert. (Archives du château de Chabenet.)

N° 91. Du 23 mai 1673.- Contrat de mariage passé au chastel de Coursenay, devant Itier Rochout, notaire tabellion et garde nottes royal héréditaire en Berry, soubz le scel royal estably aux contractz de la ville prévôté, bailliage et ressort d'Issoudun, résidant au bourg de Neuvye-Saint-Sépulchre ; de messire LOUIS DE POIX, chevalier, seigneur de la Noue, fils de messire Jacques de Poix, chevalier, seigneur de Marescreux et de dame Olimpe du Griffon, son épouse; avec damoiselle ANNE DE BOISAY (Boisé), fille de messire Claude de Boisay, chevalier, seigneur de Coursenay et de deffunte dame Marie Marguerite le Roy, son épouse; de l'advis et conseil : savoir, ledit seigneur futur époux, de messire Claude de Condreau, chevalier, seigneur de Montchemin, son beau-frère à cause de dame Françoise de Poix, son épouse, procureur fondé desdits seigneur et dame de Marecreux, ses père et mère, par acte passé devant camelin, notaire royal à Buzancois, le 20 précédent Jacques de Poys, escuyer, seigneur dudit lieu, son frère germain, Jacques de Poys, écuyer, seigneur des Carts, son cousin germain paternel, etc., et ladite demoiselle future épouse dudit seigneur son père ; Jean Charles de Boisay, escuyer, sieur de Coursenay, son frère ; damoiselles Marie de 307 Boisay et Françoise de Boisay, ses soeurs germaines; messire Adrien le Roy, chevalier, seigneur de Buxières, Beaulieu en Brie, Marmaignes, etc., son oncle maternel ; dame madame Charlotte Chauvelin, épouse dudit seigneur de Buxières, sa tante maternelle ; damoiselle Charlotte Ysabelle le Roy,sa cousine germaine ; et dame Claude de Rabault, veuve de messire Silvaitre de Lannay, chevalier, seigneur de Boisay, sa cousine ; par lequel ledit seigneur et dame de Marecreux donnent, audit seigneur futur époux, tous leurs biens meubles, et les deux tiers de leurs biens propres en acquetz situés en la coutume de Touraine, avec le chastel noble et le cheez de la Noue ; à la charge de payer les dettes mobilières par eux créées jusqu'à présent ; et s'engagent de ne point déroger et changer à son égard l'ordre dans lequel il doit succéder dans leurs autres biensassis dans la coutume de Bloys. (Archives du château de Chabenet.)

N° 92. Du 17 juillet 1696. - Certificat de M. des Essars, commandant en chef la noblesse de province de Touraine, portant que messire LOUIS DE POIX, écuyer, seigneur de la Noue, servant pour M. son père dans le ban de ladite province, a été présenté à la seconde revue qui en a été faite à Locrenau en basse Bretagne, où ladite noblesse est actuellement. Signé Essars, et scellé du cachet de ses armes en cire rouge. (Archives du château de Chabenet.)

N° 93. Du 17 juin 1696. - Autre certificat du même. Nous, commandant en chef de la noblesse de Touraine, certifions à tous qu'il appartiendra que messire LOUIS DE POIX, chevalier, sieur de Marécreux, sert actuellement dans le ban de Tourrainne pour monsieur son pere, convoqué par Sa Majesté, en foy de quoy luy avons donné le présent certificat pour luy servir et valoir à ce que de raison et qu'il a assisté à la revue faict à Vanne le 17 du présent moys de juin après avoir aposé le scel de nos armes. - Fait à Vanne le dix-sept juin mil six cent quatre-vingt-seize. Signé : des Essars avec le sceau de ses armes en cire rouge, représentant trois losanges. (Archives du château de Chabenet.) 308

N° 94. Du 23 juillet 1719. - Acte de cession passé au lieu seigneurial de Marécreux, paroisse de Saint-Lactancin, devant Huard, notaire royal en la cour de Chastillon-sur-Indre, résident en la ville de Buzancois; entre messire LOUIS DE POIX, chevalier, seignent de la Noue, fils aîné de messire Louis de Poix, seigneur de Marécreux et de feue dame Anne de Boisay, son épouse, d'une part; et messire FRANCOIS-VINCENT DE POIX, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de jérusalem, son unique frère puiaisné, d'autre part; par lequel ledit seigneur de la Noue ayant résolu dès sa première jeunesse de vivre dans le célibat, sans considérer les biens qu'il était en droit de prétendre comme aisné, et sans avoir égard aux intentions dudit seigneur son père, qui ont toujours été de conserver par lui son nom et ses biens et de perpétuer aussi en lui et dans ses successeurs le lustre, splendeur et dignité de sa famille qui est très ancienne, et ayant le même désir que ledit seigneur son père, de son avis et de son consentement, cède audit seigneur de Poix, son frère puiaisné, tous les droits meubles et immeubles, profits et honneurs, et prérogatives de droit d'aînesse qui lui appartiennent à cause de la succession de ladite feue dame de Boisay, leur mère, et qui pourront lui revenir dans la succession à écheoir dudit seigneur de Marécreux, leur père, sous la réserve de la somme de 600 livres de pension viagère et encore sous d'autres charges et conditions, entr'autres celles de payer certaines sommes d'argent à demoiselle Anne de Villecomte, sa nièce et fillole, fille de messire François Charlemagne, chevalier, seigneur de Villecomte et de dame Anne de Poix, son épouse; à Louis de Vallantienne, écuyer, seigneur de l'Estang (son neveu), fils du sieur et dame de Bernoiseau; à Louis le Bloy, écuyer, et à demoiselle Françoise le Bloy (ses neveu et nièce), filles des sieur et dame de la Pornerie. (Archives du château de Chabenet.) 309

N° 95. - Proses de Louis de Poix, religieux capucin, adressées, vers 1740, à Marie Leczinska, reine de France, épouse de Louis XV.

DIEU LE CREATEUR :

DIEU, le Père en est l'auteur, le Fils le sauveur, le Saint- Esprit le sanctifitateur.
La Sainte-Vierge en est a Reine, les saints Anges les protecteurs, les saints les intercesseurs.
Les Patriarches en sont le germe, les Prophètes les oracles, les Apôtres le fondement.
Les Prêtres en sont la voix, les Diacres les économes, les Soudiacres les ministres.
Les Martyrs en sont les témoins, les Docteurs la lumière; les Confesseurs le soutien,
Les religieux en sont le secours, les vierges l'ornement, les fidèles les enfants.
Le Baptême en est le berceau, la Confirmation la force, l'Eueharistie la nourriture.
La Pénitence en et l'Extrême-Onction en sont les remèdes, l'Ordre la juridiction, le Mariage la pépinière.
Le décalogue en est le rempart, les préceptes les bastions, les conseils évangéliques l'avant-mur.
Le corps de Jésus-Christ est son dépôt, l'infaillibilité son caractère, l'Evangile son garant.
L'unité en est le centre, la sainteté l'éclat, l'universalité le Sceau.
L'Ecriture sainte en est la preuve, la tradition la fermeté. les conciles l'autorité.
La vérité en est la règle, la douceur en est l'esprit, le zèle le mouvement.
les miracles en sont les armes, la patience la victoire, la prière son arsenal. 310
La foi en est la porte, l'espérance son avancement, la charité le comble.
Les grâces du Seigneur en sont les richesses, la chasteté la fleur, la justice la beauté.
La prudence en est l'oeil, la force le bras, la tempérance le corps.
Les justes en sont la joie, les péchés l'horreur, les pécheurs la compassion.
Les hérétiques sont ses ennemis, les schismatiques les rebelles, les juifs les sclaves.
La conversion de tous son objet, leur persévérance son désir, la gloire de Dieu son ambition.
L'adorable Trinité son culte, l'homme-Dieu immolé son sacrifice, les cérémonies sa majesté.
La terre est son exil, la croix son partage, le ciel est son héritage.
Les scandales sont sa douleur, la patience sa consolation, les indulgences ses largesses.
Jésus-Chtist est son époux, sa présence en est la gloire, la fin du monde son couronnement.
Enfin, ses combats sont sur la terre, ses souffrances dans le purgatoire, son triomphe dans le ciel (1).
(1) Généalogie des Tyrel, sires de Poix, manuscrit qui nous a été envoyé en février 1867.

Côté.
N° 96. Du mois de février 1701.- Procès-verbal des preuves littérales et testimoniales de la noblesse paternelle et maternelle de noble VINCENT-FRANCOIS DE POIX, présenté pour être reçu de majorité en rang de frère chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en la vénérable langue d'Auvergne, faites les 19, 20 et 21 février 1701, devant frère Pierre du Closel, commandeur du, Temple-les-Dole en Franche-Comté, et François Duperon, commandeur de Lormeteau, chevaliers dudit ordre, commissaires députés pour la vérification de ces preuves, par commission décernée par M. le commandeur de Montferran, grand bailly 311 de Lyon, président en l'absence de M. le grand prieur d'Auvergne et messieurs les commandeurs et chevaliers dudit ordre, dans l'assemblée provinciale dudit grand prieuré tenus en l'hostel de la commanderies de Saint-Georges à Lyon, du 14 novembre 1700, et assisté de Jean Huard, notaire royal de la cour de Chastillon-sur-Indre, résidant en la ville de Buzancois, pris pour secrétaire; par lequel il est prouvé que le présenté, né le 14 may 1684, a été baptisé le 18 du même mois dans l'église paroissiale de Saint-Lactencin, diocse de Bourges, qu'il a pour :

Père et mère : Messire Louis de Poix, chevalier seigneur de Marécreux, et dame Anne-Marie de Boisay, fille de messire Claude de Boisay, chevalier, seigneur de Corsenay et de dame Marie-Marguerite Le Roy; mariés par contrat du 23 may 1673.

Ayeul et ayeule : Messire Jacques de Poilx, chevalier seigneur de Marécreux et dame Olimpe du Griffon, fille de Pierre de Griffon, escuyer, seigneur de Villeneuve et dame Jeanne de Laif; mariés par contrat du 41er aoust 1627.

Et pour bisayeul et bisayeule Messire René de Poilx, chevalier, seigneur de Marécreux, fils de Joachim de Poilx, escuyer, seigneur du même lieu, et de mademoiselle Jeanne Gaudelin; et de Louise de Fadas, Fille de Baptiste de Fadas, escuyer, seigneur de Saint-George, et de Catherine de Carré; mariés par contrat du 1er juillet 1587, et les témoins au nombre de quatre, savoir: Messire Honoré de Preaux, chevalier, seigneur de Murat, âgé d'environ 60 ans; messire François de Ligondais, chevalier, seigneur de Conives, âgé de 46 ans; messire Jacques de Noblet, chevalier, seigneur de la Chenais, âgé de 55 ans ou environ; et messire Français de Barbancois, chevalier, seigneur de Vilgougis, âgé de 49 ans, déposent que ledit présenté est genlilhomme de nom et d'armes, issu d'ancienne noblesse et allié aux maisons les plus considérables de la province de Berry, et que ses ayeux ont toujours été appelés 312 aux ban et arrière-ban et aux assemblées de la noblesse de la même province; ce procès-verbal, signé desdits seigneurs déposants, desdits commissaires et du dit secrétaire. A la suite est l'attestation des chevaliers de Pont et de Genestines, commissaires nommés pour la vérificalion desdites preuves, du 2 juin 1701, portant qu'ils ont trouvé ces preuves bonnes et valables et faites suivant les statuts et coutumes dudit ordre. Signé: le chevalier du Pont, le chevalier de Genestines, Fr. Ju!. de Surjnes, secrétaire du vénérable chapitre, et scellé du sceau du chapitre. (Archives du château. de Chabenet.)


N° 97. Du 30 mai 1701. - Quittance donnée sous le seing privé à Lyon, par M. le chevalier de Saint-Mauris, receveur de l'ordre (de Saint-Jean de Jérusalem) au grand prieuré d'Auvergne; à noble VINCENT-FRANÇOIS DE POIX, fils de messire Louis de Poix, seigneur de Marécreux et de dame Marie de Boisset, représenté par M. le commandeur de Fransaiche, de la somme de 1562 livres 10 sous, en 250 demys louis d'or de valleur de 6 livres sous chacun, pour son droit de passage à l'effet d'être reçu au rang de frère chevalier de la vénérable langue d'Auvergne à Malte; signé: le chevalier de Saint-Mauris. (Archives du château de Chabenet.)

N° 98. Du 15 juin 1715. - Bref de don Raymond de Perellos et Rocafull, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, accordé à noble VINCENT-FRANÇOIS DE MARÉCREUX, reçu novice dudit ordre en rang de frère chevalier de la vénérable langue d'Auvergne, portant permission d'aller en son pays, sous la condition de se rendre dans l'espace de trois années au couvent à Malle pour prendre l'habit du même ordre, et y faire profession. Daté de Malte, signé; registré en chanceollerie, Fr. Emmanuel Pinto, vice-chancelier et scellé en cire jaune. (Archives du château de Chabenet.)
313
N° 99. Du 4 octobre 1721. Commission du roi adressée à M. le chevalier de Marécreux (Vincent-François de poix.), portant que le sieur comte de Marécreux, commis pour travailler conjointement avec l'intendant de la généralité de Bourges aux états de répartition de la capitation de la noblesse de l'élection de Châteauroux, étant décédé, Sa Majesté, de l'avis de son oncle le duc d'Orléans régent, le choisit pour faire cette fonction, s'assurant qu'il lui donnera en cette occasion, comme en toute autre, des marques de son zèle et de son attachement pour son service. Signé: Louis, et plus bas Phelipeaux. (Archives du château de Chabenet.)

N° 100. Du 24 avril 1723.- Contrat de mariage passé au château de Lancosme, devant Huard, notaire royal au bailliage et siége présidial de Chastillon-sur-Indre, résidant en la ville de Buzancais, de messire VINCENT FRANÇOIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marecreux et autres lieux, majeur de 25 ans, fils de deffunt messire Louis de Poix, chevalier, seigneur de la même terre, et de dame Anne de Boisay, son épouse, demeurant au château de Marecreux, paroisse de Saint Lactensin; et damoiselle AGNÈS-ANGÉLIQUE SAVARY, fille mineure de messire Louis-François Savary, chevalier, seigneur, marquis de Lancosme, et autres lieux, lieutenant de messieurs les maréchaux de France en Touraine, et de dame Louise-Françoise de Preaux, son épouse, demeurant au château de Lancosme, paroisse de Vendeuvre; assistés, ledit seigneur : futur époux, de messire Louis de Poix de la Noue, chevalier, son frère aisné; de messire René de Vallentienne, seigneur de Bournaiseau, son beaufrère, à cause de dame Françoise de Poix, son épouse; de messire Pierre le Bloy, chevalier, seigneur de la Bornerie, aussi son beau-frère, à cause de dame Marie-Anne de Poix, son épouse; et messire Louis de Nouhet, seigneur de Gratin, son cousin. Et ladite demoiselle, future: épouse des seigneur et dame marquis et marquise de Lancosme, ses père et mère; 314 de messire Louis-François-Alexandre Savary, chevalier seigneur, marquis de Vendeuvre, capitaine au régiment de Richelieu; de messire Louis Savary, chevalier, seigneur de Nauzières, capitaine au même régiment; de messire Louis-Antoine Savary, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, enseigne au régiment des gardes françaises, ses frères; de messire Edmond de Menou, chevalier, seigneur du Mer, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, lieutenant colonel pour le service du roy, et dame Marie de BonnouIt, son épouse; de messire Charles de Menou, chevalier, seigneur de Villemort, capitaine d'infanterie, et dame Nicolle-Catherine Guesbin, son épouse; de messire Anthoine de la Rivière-Chambon, chevalier, seigneur dudit lieu, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, brigadier des armées du roy et lieutenant-colonel du régiment du Perche, et dame Anne de Menou, son épouse; de messire François-Félix Dumas, chevalier, marquis de Neufville, et dame Jeanne-Louise-Edouard de Villeron, son épouse; de dame Jeanne-Sophie Binaud, veuve de messire Dominique du Mouchet, chevalier de l'ordre de Saint Louis, lieutenant-colonel d'infanterie; de messire François de Vaillant, chevalier, seigneur du Vignon; de dame Anne Renard, espouse de messire Benjamin de Pierre Buffiere, chevalier, baron de Prunget, Chabenet et autres lieux; de dame Marguerite de Sainte-Marie, espouse de messire Louis de Douault, chevalier, seigneur de Boisdouault et Chamousseaux, et de damoiselle Marie-Françoise de Douault leur fille, et damoiselle Françoise-Fredureau de la Bouchardière, fille, ses parents et amis, qui ont signé avec Huard, notaire royal. Par lequel ledit seigneur, futur époux, se constitue en dot les biens et droits à lui échus par les successions desdits deffunts seigneur et dame de Marécreux, ses père et mère, et par l'acte de cession à lui fait par ledit seigneur de Poix, son frère aisné, le 23 juillet 1719, devant ledit Huard, notaire, et réitéré par acte passé le 15 janvier 1722, devant 315 le même notaire, lesquels actes le même seigneur de Poix, frère aîné, ratifie et confirme en tout leur contenu; et au moyen de la réconciliation par lui faite à l'exécution de certaines clauses portées à l'acte dudit jour, 23 juillet 1719, il se réserve la somme de 800 livres de pension viagère, au lieu de celle de 600 livres, mentionnée audit acte. (Titre original et grosse en papier de 15 pqges in-4°, aux Archives du château de Chabenet.)

N° 101 Du 16 mars 1745.- Transaction passée à Châteauroux, devant Turquie et Brianne, notaires royaux de la même ville; entre dame AGNÈS-ANGÉLIQUE SAVARY DE LANCOSME, veuve (en 2es noces) et non commune en biens avec messire François du Verdier, chevalier, seigneur de la Chapelle Arthemalle, au nom et comme tutrice de ses enfants mineurs et de deffunt messire FRANÇOIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marecreux, son premier mary, d'une part; et messire Charles Royer, prêtre-curé de la paroisse de St-Lactencin; au sujet de l'appel que ladite dame était sûr le point d'interjetter au parlement de Paris, d'une sentence rendue au siége royal de Chastillon, le 24 janvier 1741, qui maintenait ledit sieur curé dans la possession du droit des dixmes sur divers héritages appartenant auxdits enfants mineurs; par cette transaction ladite dame veuve du Verdier acquiese à la susdite sentence, et ledit sieur curé lui fait remise des dépens à lui adjugés par la même sentence. (Archives du château de Chabenet.)

N° 102. Du 21 mai 1734.- Contrat de mariage passé devant le notaire et tabellion en la cour du comté de Grandat, dit Busancois; de messire François-Joseph Antoine-Nerie DU VERDIER, chevalier, seigneur de la ChapelIe ArthémaIe la Gaillardière et autres lieux, fils aîné de deffunt messire François Duverdier, chevalier, seigneur desdits lieux, et de Anne-Louise Armande Jourdin, son épouse, demeurant en son château de la Chapelle-Arthemal, paroisse dudit lieu, 316 assisté de messire Louis de Vouhet, écuyer, seigneur du Gratin, y demeurant, paroisse de Chezelles, son curateur aux causes; et dame AGNÈS-ANGÉLIQUE SAVARY, majeure de 25 ans, fille de deffunt messire Louis-François Savary, chevalier, marquis de Lancosme, et de dame Louise-Françoise de Preaux; son épouse, et veuve de deffunt messire VINCENT-FRANÇOIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marecreux, demeurant au château dudit lieu, paroisse de St-Lactencin. Présents de la part du futur: messire Antoine Riffault, écuyer, seigneur des Echéves, son oncle maternel, dudit sieur Vouhet, son allié au 4e degré. Et de la part de ladite future : messire Pierre le Bloy, chevalier, seigneur de Pornerie, son beau-frère; messire Louis de Poix, écuyer, seigneur de Montansault, et de dame Marie-Anne-Edmée-Blanche de Vouzy, son épouse, ses alliés au 4e degré, etc. Copie délivrée le 16 juin 1773: Signé Girault, notaire. (Archive, du château de Chabenet.)

N° 103. Du 3 septembre 1782.- Testament fait par devant le notaire de la principauté de Léon à Landernau, par messire LOUIS DUVERDIER, seigneur de la Boutelay, lieutenant-colonel du régiment d'Auvergne infanterie, chevalier de St-Louis, brigadier des armées du roi, commandant le second bataillon dudit régiment, actuellement en cette ville; fait en faveur de demoiselle ANGÉLIQUE-BLANCHE DE POIX de Marecreux (sa sœur utérine), fille majeure, demeurant au château de la Barre, paroisse de Ciron, à trois lieues du Blanc en Berry. Signé: Renault, notaire. Ce testament a été révoqué depuis. (Archives du château de Chabenet.)


N° 104. Du 5 novembre 1765.- Délibération prise au chapitre général de l'église de Lyon, tenu ledit jour, et auquel assistaient les illustres seigneurs messires Marie-Eugène de Montjouvent, doyen; Gabriel-César de Saint-Aulbin, archidiacre; Joseph-Abel Allemand de Champier, chamarier; Jacques de Saint-Aulbin de Saligny, grand sacristain ; Gabriel de Montmorillon, grand custode ; 317 François de Sales; Louis-Augustin Barbier de Lescoet, maître du cœur; François de Gruel du Villard, Louis de Jouffroy-d'Uzelles, Gaspard de Pingon de Prangin, Aunet de Chabans, Yves-Alexandre de Marbeuf, Pierre de Gain de Linars, Simon de Montmorillon, Jean-Baptiste Oriot d'Aspremont, et Guillaume de Castellas de Nuzargues, chanoines de ladite église, comtes de Lyon; portant que, sur le rapport fait par M. l'archidiacre et M. le comte de Linars, commissaires à ce députés par autre délibération du 27 juin 1761, des titres qui ont servi à la preuve littérale de noblesse de noble LOUIS-FRANÇOIS DE POIX, baptisé le 14 février 1732, en l'église paroissiale de Saint-Clément vulgo, de Saint-Lactansin, diocèse de Bourges, et tonsuré le 17 mars 1747, par lesquels il paraît qu'il est fils de messire François Vincent de Poix, chevalier, comte de Marecreux; qu'il a pour ayeul et ayeule paternels messire Louis de Poix, chevalier, seigneur de la Noue, et demoiselle Anne de Boisay, mariés par contrat du 23 may 1673; pour bisayeul et bisayeule paternels Jacques de Poix, écuyer, seigneur de Marecreux, fils aîné de René de Poix, écuyer,· seigneur dudit Marecreux et de la cour de Montchenay, et de demoiselle Louise de Fadats, et Olimpe du Griffon, fille de Pierre du Griffon, écuyer, seigneur de la Mothe et Villeneuve, et de demoiselle Anne de Leffe; mariés par contrat du 1er août 1627, et pour second bisayeul et bisayeule paternels Claude de Boisay, écuyer, seigneur de Corsenay, la Vernusse, les Feuillais, et Chassanais, fils de Claude de Boisay, écuyer, seigneur des mêmes lieux, et de demoiselle Anne de Saint-Hilaire et de demoiselle Marguerite-Marie le Roy, fille de messire Jean-Jacques le Roy, chevalier, seignenr de Buxière et de Marniague, et de demoiselle Marie Dudrac, mariés par contrat du 4 juin 1647; que du côté maternel il est fils de dame Agnès-Angélique Savary, qu'il a pour ayeul et ayeule maternels messire Louis-François Savary, chevalier, seigneur marquis de Lancosme et Vandeuvre, capitaine d'une 318 compagnie de chevaux-légers entrenus pour le service de Sa Majesté au régiment de Villeroy, et demoiselle Louise-Françoise de Preaux; pour bisayeul et bisayeule maternels, messire Louis Savary, chevalier, baron de Lancosme, Moulin-Robert, Mouriers et autres lieux, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, fils de messire Antoine Savary, chevalier, seigneur dudit Lancosme et autres lieux et de dame Marguerite Ollivier, dame de Lancosme, et dame Anne de Coutance, veuve en premières noces de messire Barthélemy de Bourdeille, chevalier, comte de Nata, capitaine au régiment des gardes, fille de messire Hardouin de Coutance, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de Baillon, des Selles, Guenault, Saledron et autres lieux, commandant pour le roi des ville et château de Nantes, sous la charge de monseigneur le duc de Monbazon, et de dame Marie Dubois, dame de Baillon, mariés par contrat du 8 juillet 1651; et pour second bisayeul et bisayeule maternels messire Jean-Claude de Preaux, chevalier, seigneur dudit Preaux, Oignais, Charnière, Rané, Larchenillière et autres places, fils de messire Claude de Preaux, chevalier seigneur des mêmes terres et de dame Jacqueline de Dampierre; et demoiselle Françoise de Villebresme, fille de messire Jacques de Villebresme, chevalier, seigneur de Fougères, Mont-Ies-Fresne et autres lieux, et de dame Barbe de Flandre, mariés par contrat du 11 février 1674, et sur l'examen desdits titres fait en particulier par chacun desdits seigneurs capitulaires, ils déclarent unanimement que ladite preuve de noblesse est bonne et valable pour avoir été faite conforme aux règlements et statuts. Expédition délivrée à M. le comte de Poix de Marecreux, par le secrétaire dudit chapitre. Signé : Rocher. (Archives du château de Chabenet.)

N° 105. Du 25 juillet 1724. - Extrait des registres des baptêmes de la paroisse de Saint-Clément vulgo Saint-Lactencin, au diocèse de Bourges; portant que LOUlS-FRANÇOIS-VINCENT, fils de messire François-Vincent DE POIX, comte 319 de Marecreux, et de dame Agnès-Françoise Savary, Son épouse, a été baptisé le 25 juillet 1724. Son parrain, messire Louis de Poix, chevalier, seigneur de Marecreux et Lanoue; sa marraine, madame Louise Françoise de Preaulx, épouse de messire Louis-François de Savary, marquis de Lancosme, qui ont signé avec Roger, curé. (Copie aux archives du château de Chabenet.)

N° 106. Du 1er septembre 1742. - Lettre du roi de la charge de lieutenant en la compagnie de Luzignent, dans le régiment d'infanterie de la reyne, vacante par la promotion de Laurencin à une compagnie, accordé par le roy au sieur DE POIX, lieutenant en second. dattée de Versailles; signé; Louis, et plus bas, de Breteuil. (Archives du château de Chabenet).

N° 107. Du 27 septembre 1715. - Ordre du roi portant que Sa Majesté ayant agréé le sieur DE POIX, pour lever· une des compagnies qui doivent composer le bataillon dont elle à résolu d'augmenter le régiment d'infanterie de la reyne, elle lui ordonne de travailler incessamment à la formation de ladite compagnie, en attendant la commission qu'elle lui fera expédier; datté de Versailles; signé: Louis, et plus bas, M. P. Devoyer d'Argenson. (Archives du château de Chabenet.)

N° 108. Du même jour. - Ordre du roi portant que Sa Majesté déclare qu'ayant donné au sieur DE POIX, le commandement d'une compagnie de nouvelle levée d'infanterie au nouveau bataillon du régiment de la reine, qui, en exécution de son ordonnance du 25 août précédent, doit être composée de quarante hommes, non compris les officiers, elle trouve bon que l'assemblée en soit faite à Châteauroux, et qu'en conformité de l'article de la même ordonnance, la solde soit payée par les ordres du surintendant de la province, aux présents et effectifs à commencer du jour qu'il s'y trouvera dix soldats. Datté, signé et contresigné de même que le précédent ordre. (Archives du château de Chabenet.), 320

N° 109. Du même jour, 27 septembre 1745. - Commission de capitaine d'une compagnie dans le troisieme bataillon de nouvelle levée du régiment d'infanterie de la reine, accordé par le roy, à son cher et bien amé le capitaine DE POIX. Sa Majesté estimant nécessaire de pourvoir aux compagnies qui doivent composer-ledit bataillon, et désirant donner le commandement de l'une desdites compagnies à une personne qui s'en" puisse bien acquitter, elle fi cru ne pouvoir faire un meilleur choix que lui, par les services qu'il lui a rendus dans toutes les occasions qui s'en sont présentées où il lui a donné les preuves de sa valeur, courage, expérience dans la guerre, vigilance et bonne conduite, et de sa fidélité et affection à son serviee. Dattée de Versailles; signé: Louis; plus bas, par le roy, M. P. Devoyer d'Argenson; et scellée sur· simple queue en cire jaune. (Archives du château de Chabenet.)

N° 110. Du 17 avril 1748. - Commission de commandant du château de Massa, accordée par Louis-Prançois-Armand, duc de Richelieu et de Fronsac, pair de France, chevalier des ordres du roy, premier gentilhomme de la chambre de Sa Majesté, lieutenant-général et commandant en chef de la province de Languedoc, lieutenant-général des armées du roy, et commandant en chef des troupes de France et d'Espagne au secours de la République de Gênes, au sieur DE POIX, capitaine au régiment de la marine (de la reine); ledit seigneur duc de Richelieu connaissant l'importance de conserver ledit château de Massa, et par conséquent de le pourvoir d'un commandant dont les talents, le courage et l'expérience puissent lui répondre de la conservation de cette forteresse, a cru ne pouvoir faire un meilleur choix que de lui. Dattée de Gênes; signé: le duc de Richelieu; et plus bas, par monseigneur le Lure. (Archives du château de Chabenet.)

N° 111. Du 27 août 1760. - 321 Lettre du roi à M. LOUIS-FRANÇOIS-VINCENT DE POIX-MARECREUX, capitaine dans le régiment d'infanterie de la reine, par laquelle Sa Majesté lui annonce que la satisfaction qu'elle a de ses services, l'ayant conviée à l'associer à l'ordre militaire de Saint-Louis, elle a commis le sieur de Varignon, brigadier, commandant pour son service dans le Boulonnois, et chevalier du même ordre, pour le recevoir et admettre à la dignité de chevalier de cet ordre, et qu'il ait à s'adresser à lui pour prêter en ses mains le serment qu'il est tenu de faire en ladite qualité. Dattée de Versailles; signé: Louis, et contre-signé Boyer. (Archives du château de Chabenet.)

N° 112. Du 10 septembre 1760. - Certificat de M. de Varignon, portant que le même jour, en conséquence de la lettre du roy, du 27 aoust précédent à lui adressée, il a reçu chevalier de l'ordre de Saint-Louis M. LOUIS-FRANÇOIS-VINCENT DE POIX DE MARECREUX, capitaine au régiment de la reine-infanterie, avec les cérémonies ordinaires. Datté de Boulogne, et signé Varignon. (Archives du château de Chabenet.)

N° 113. Du 27 août 1762. - Brevet du roi par lequel Sa Majesté, désirant reconnaître les bons et fidèles services qui lui ont été rendus depuis plusieurs années par le sieur LOUIS-FRANÇOIS-VINCENT DE POIDS, capitaine dans le régiment d'infanterie de la reine, où il a donné, ainsi que dans toutes les occasions qui s'en sont présentées, des preuves de sa valeur, courage, expérience en la guerre, vigilance et bonne conduite, de sa fidélité et affection à son service, l'a retenu et étably en la charge de sergent-major dudit régiment, vacante par le délaissement du sieur de Coué. Datté de Choisy; signé : Louis; plus bas, par le roy, le duc de Choiseul. (Archives du château de Chabenet.)

N° 114,. Du 16 avril 1767 . - Commission accordée par le roy, à son cher et bien amé le sieur LOUIS-FRANÇOIS- VINCENT DE POIX DE MARECREUX, major du régiment d'infanterie de la reine, pour prendre et tenir rang de 322 lieutenant-colonel dans ses troupes d'infanterie. Sa Majesté mettant en considération les services qu 'il lui a rendus dans toutes les occasions qui s'en sont présentées, et voulant lui en témoigner sa satisfaction. Dattée de Versailles; signée : Louis; plus bas, par le roy, le duc de Choiseul, et scellée en cire jaune. (Archives du château de Chabenet.)

N° 115. Du 21 mai 1771 - Lettre du roi à M. DE POIX, major du régiment d'infanterie de la reine, pour qu'il ait à recevoir et admettre à la dignité de chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, le sieur Joseph-Alexandre Maron, major du même régiment, que Sa Majesté associe audit ordre, y ayant été convié par la satisfaction qu'elle a de ses services. Cette lettre signée Louis, et contre signée Montenard. (Archives du château de Chabenet.)

N° 116. Du 14 avril 1772. - Lettre du roi à Mons DE POIDS, major du régiment d'infanterie de la reine, portant que Sa Majesté étant satisfaite des services des sieurs Antoine-François le Comte, Charles de Mailly, Bazille Dupin de Betoux, Honoré de Maussabré, Joseph de Cambray, Joseph de la Valonne, Gabriel-Vincent chevalier de Noes, capitaines; François-Marie le Roy de Mirecourt-d'Ambreville, capitaine commandant; et Marc de Carbonnier, ayde-major dans ledit régiment de la reine, elle les a associés à l'ordre militaire de Saint-Louis; et Sa Majesté l'ayant choisi pour en son nom les recevoir et admettre à la dignité de chevalier dudit ordre, son intention est que conformément à l'instruction jointe à la présente lettre, il procède à leur réception. Cette lettre, signée Louis, et contre-signée Monteynard. (Archives du château de Chabenet.)

N° 117. Du 6 octobre 1778. - Lettre de Monseigneur l'archevêque de Bourges (président de l'administration provinciale de la province de Berry), à M. le comte DE POIX DE MARÉCREUX ; par laquelle ce prélat lui donne avis que les seize personnes de cette province convoquées par 323 ordre de Sa Majesté pour nommer trente-deux députés de la qualité prescrite par l'arrêt du conseil du 12 juillet précédent, l'ont unanimement proposé pour assister à l'assemblée de ladite administration; qu'il en a fait part à M. Bertin, ministre et secrétaire de la même province, et à M. le directeur général des finances; et qu'il recevra une lettre de la part du roy qui l'instruira du jour de la tenue de la prochaine assemblée. Cette lettre signée + l'Arch. de Bourges. (Archives du château de Chabenet.)

N° 118. Du 19 oetobre 1778. - Lettre de M. Bertin, ministre et secrétaire d'Etat, à M. le comte DE POIX DE MARÉCREUX, par laquelle le ministre lui apprend que le roy ayant approuvé le choix qu'il a été fait de lui dans l'assemblée du 5 précédent, pour assister à l'assemblée provinciale de la province de Berry, convoquée pour le 10 novembre suivant, Sa Majesté l'a chargé de l'en informer, afin qu'il se rende à Bourges pour ce temps, et de lui témoigner que Sa Majesté ne doute pas de son zèle à concourir à ses vues en s'occupant du bien et des avantages de cette province. Dattée de Marly, et signée Bertin. (Archives du château de Chabenet.)

N° 119. Du 27 mai 1778. - Foy, hommage et serment de fidélité, faits à Charles-Philippe, fils de France, frère du roy, comte d'Artois, duc et comte d'Auvergne, comte d'Argenton, etc., entre les mains de François Bastard, conseiller d'Etat, ancien premier président du parlement de Toulouse, chancelier, garde des sceaux, chef du conseil de ce prince, par messire LOUIS-FRANÇOIS DE POIX, chevalier, seigneur de Marecreux, major au régiment de la reine-infanterie et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et dame MARIE-CHARLOTTE DE PIERRE-BUFFIÈRE, son épouse; demoiselle Marie-Louise-Marthe de Pierre-Buffière, fille majeure; Mre André Guyot, chevalier, seigneur d'Anière, Villedon, le Cluzeau, et de Catherine-Charlotte-Agnès de Pierre-Buffière, son épouse, représentés par maître Jean Gerar, avocat en parlement, fondé de leurs 324 procurations en date des 9 et 18 avril précédent; pour raison du fief de Chabanet (Chabenet), situé en la paroisse de Saint-Marcel : des fiefs de la Chaume et de Plainpinard assis en la paroisse de Chasseneuil; et des bois communaux de cette derniere paroisse, mouvant de ce prince et relevant de son comté d'Argenton, lesquels fiefs et bois appartenant à ladite dame de Poix, à ladite dame Guyot et à ladite damoiselle de Pierrebuffière, comme héritière chacune pour un tiers de feu messire Charles-Aymar de Pierre Buffière, leur père; cet acte signé Bastard; plus bas, par monseigneur de Beckvelt, et scellé. Régistré au bureau des finances de la généralité de Bourges, le 13 novembre suivant; signé: Gaulmier. (Archives du château de Chabenet.)

N° 120. Du même jour, 27 mai 1778. - Foy, hommage et serment de fidélité, faits à Charles-Philippe, fils de France, frère du roi, comte d'Artois, duc et comte d'Auvergne, duc d'Angoulême, de Mercœur, de Berry et de Chàteauroux, comte d'Argenton, entre les mains de François Bastard, conseiller d'Etat, ancien premier président du parlement de Toulouse, chancelier, garde des sceaux et chef du conseil de ce prince, par messire LOUIS-FRANÇOIS- VINCENT DE POIX, chevalier, seigneur de Marécreux, major au régiment de la reine-infanterie et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de MARIE-CHARLOTTE DE PIERE-BUFFIERE, son épouse; demoiselle Marie-Louise-Marthe de Pierre-Buffière, fille majeure; messire André Guyot, chevalier seigneur d'Anière, Villedon, le Cluzeau et autres lieux, et dame Catherine-Charlotte-Agnès de Pierre-buffière, son épouse; stipulant par messire Jean Gerard, avocat en parlement, leur procureur fondé par acte des 9 et 18 avril précédent; à cause du fief du Lac, situé en la paroisse de Saint-Marcel, appartenant à ladite dame de Poix; à ladite demoiselle de Pierre-Buffiere; et à ladite dame Guyot, chacune pour un tiers en qualité d'héritières de feu messire Charles-Aymard de Pierre-Buffière, leur père, mouvant et 325 relevant de ce prince à cause de sa grosse tour d'Issoudun, signé : Bastard; plus bas : par monseigneur. signé Beckvel, et scellé. Registré au bureau des finances de la généralité de Bourges, le 27 mars1779; signé: Gaulmier. (Archives du château de Chabenet.)

N° 121. Du 16 mars 1789. - Extrait du procès-verbal de l'assemblée des trois ordres du Bailliage du Berry.
   "Aujourd'hui, lundi 16 mars 1789, Nous, Claude-Louis, comte de la Châtre, maréchal de camp, inspecteur de cavalerie, premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, frère du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Lazare, bailly d'épée du Bailliage de Berry, nous sommes, assistés de M. Claude de Bengy, chevalier, seigneur de Dames-le-Poiroux et autres lieux, conseiller du roi, notre lieutenant-général audit Bailliage, transporté en l'église des Carmes de cette ville, lieu par nous indiqué pour procéder à l'exécution des ordres du roi, portés en la lettre adressée par Sa Majesté pour la convocation des États généraux à Versailles le 27 août 1789, et aux fins de l'ordonnance rendue par notre lieutenant-général, le treize février dernier, pour l'exécution de ladite lettre du roi et du règlement y annexé, auquel lieu est comparu le procureur du roi, qui nous a dit ...
   "Avons donné acte au procureur du roi de ses diligences et faisant droit sur ses conclusions, nous ordonnons que sur les procès-verbaux et originaux d'exploits par lui présentement rapportés, il sera, par le premier huissier ordinaire de notre siége, procédé à l'appel des Bailliages d'Issoudun, Châteauroux, Dun-le-Roy, Mehin, Vierzon, Concrisault et Henrichemont ... l'appel fait du clergé, sont comparus ... ordonnons que tous les nobles possédant fiefs dans l'étendue de ce Bailliage et autres non possédant fiefs assignés et juridiquement appelés seront présentement appelés de nouveau, à voix haute, dans l'ordre déjà observé pour les ecclésiastiques ... ce fait, avons fait appeler à voix haute tous les nobles possédant 326 fiefs et non possédant fiels, domiciliés dans l'étendue du Bailliage de Châteauroux, assignés et juridiquement appelés, lesquels ont comparu, savoir :
"M. le comte de Poix, seigneur de Marécreux .
"Mlle de Poix, de Marécreux, dame de la Barre, représentée par M. le chevalier de Préville.
"M. le Chevalier de la Motte, chevalier de Trilloux, seigneur de la Chapelle-Genevret, par M. le comte de Poix.
"M. de la Marvallière, sieur de la Brosse-sur-Valon, par M. le comte de Poix .....
"Lequel présent extrait, collationné et visé par les deux chefs de section dont les signatures suivent ci-contre et par eux trouvé conforme à l'original qui est déposé aux archives de l'Empire B 11, C 14, (section législative et judiciaire), a été délivré par nous, directeur général des archives, pour servir et valoir ce que de raison. En foi de quoi nous avons signé ladite expédition, et avons fait apposer le sceau des archives.
"Signé : Comte Delaborde, directeur général des archives du royaume." (Archives de M. Ludovic de Poix, à Tours.)

N° 122. Du 23 janvier 1769. - Contrat de mariage passé au château de Chabenet, devant Jullien, notaire royal du bailliage de Châteauroux, résidant en la ville d'Argenton en Berry, de haut et puissant seigneur messire LOUIS-FRANÇOIS-VINCENT DE POIX, chevalier, seigneur, de Marecreux et autres lieux, major du régiment de la reine-infanterie, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, fils de deffunt haut et puissant seigneur messire François-Vincent de Poix, chevalier, seigneur du même lieu de Marécreux, et de dame Agnès-Angélique Savary de Lancosme sa veuve; avec demoiselle MARIE-CHARLOTTE DE PIERRE-BUFFIÈRE, fille de deffunt haut et puissant seigneur messire Charles-Aymar de Pierre-Buffière, chevalier seigneur baron de Prunget, Chabenet, et autres lieux, et de dame Marie-Agnès de Machault, sa veuve; de l'avis 327 et consentement, ledit seigneur futur époux de ladite dame de Lancosme, sa mère, et de ladite demoiselle future épouse de ladite dame de Machault, sa mère, encore en la présence de leurs autres parents, savoir: de la part dudit seigneur futur, de demoiselle Angélique-Blanche de Poix de Marecreux, sa sœur germaine; illustre seigneur messire Louis-François de Poix de Marecreux, précenteur de l'église, comte de Lyon, et vicaire général du diocèse de Saintes, son frère germain; messire Louis-Charles du Verdier, chevalier, seigneur de la Chapelle, capitaine de cavalerie au régiment de royal-étranger, son frère utérin; dame Louise-Emée de Villard, épouse dudit seigneur de la Chapelle; messire Louis-François Savary de Lancosme, prieur commandataire du prieuré de Boutteville; messire Louis-Alexandre Savary de Lancosme, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur del'Ormeteau et de Bignais, ses cousins-germains maternels, et messire Louis de Valentienne, chevalier seigneur de la Barre et de la Ferrondière, son cousin germain paternel. Et de la part de ladite demoiselle future épouse : de messire André Guyot, chevalier, seigneur d'Anière, et de dame Catherine-Charlotte-Agnès de Pierrebuffière, son épouse, ses beau-frère et sœur; damoiselle Marie-Louise-Marthe de Pierrebuffière, sa sœur; messire Thomas-Benjamin de Pierrebuffiere, chevalier, seigneur de Larocherolle, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, major de dragons au régiment de Nicolay, son oncle; messire Robert-Alexis de Pierrebuffière, capitaine d'Invalides, son oncle; messire Charles-Aymard Courault, chevalier, seigneur de la Rocheureux, son cousin-germain et de dame Marie de la Perouze, épouse du dit seigneur de la Rochereux. (Titre original en parchemin de 11 pages et demie, aux A rchives du château de Chabenet.)
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N° 123. Notes historiques et généalogiques sur l'ancienne maison de PIERRE-BUFFIÈRE, première baronnie du Limousin.

LA MAISON DE PIERRE-BUFFIÈRE, d'ancienne chevalerie, est l'une des plus illustres de France, tant par son ancienneté, par ses belles alliances que par ses services militaires; elle est originaire du Limousin, et eut pour berceau l'antique baronnie de Pierre - Buffière (petra-Bufferia) (1)(1) Aujourd'hui chef-lieu de canton de l'arrondissement de Limoges (Haute-Vienne), à 400 kilomètres de Paris, contenant environt, 1400 habitants. On y remarque encore son ancien château féodal, défendu par une tour très-élevée, qui fait l'ornement de cette petite ville. Ce château est aujourd'hui l'hôtel-de-ville de Pierre-Buffière. , qui lui a donné son nom, situé à quelques lieues de Limoges, laquelle, au moyen âge, était défendue par un château-fort, flanqué et entourée de hautes murailles, bâti et réparé à plusieurs époques par ses anciens seigneurs.
Dès le commencement du dixième siècle, ses seigneurs avaient le rang de premiers barons de Limousin, comme le rapportent les chroniques de Limoges, qui disent: An 922, la baronie de Pierre-Buffière avait été préférée aux autres baronies, et que le baron de Pierre-Buffière fut déclaré premier baron de Limozin en 924, sous le régne de Rodolphe (Raoul), roi de France, Guillaume, dit le Piteux, étant duc d'Aquitaine.
Le premier personnage connu de cette vieille race est Pierre, seigneur de Pierre-Buffière, qui vivait au dixième siècle, et depuis Pierre III, vivant en 1133, les ainés de cette maison ont toujours porté les titre et qualité de Chevalier, baron de Pierre-Buffière et premier baron de Limozin. Ils s'intitulent quelquefois chevalier, premier baron de Limozin et seigneur de Pierre-Buffière, et ce, jusqu'à la mort de Charles de 329 Pierre-Buffière, marquis de Châteauneuf, qui avait épousé Marguérite de Piérre-Buffière, dame et héritière de cette baronie, et fille unique de Philippe de Pierre-Buffière, dernier mâle de la branche ainée, et d'Anne de Pons, sa femme. Ladite Marguérite, baronne de Pierre-Buffière, donna cette terre, en 1626, à Charles de Ferrières, baron de Sauvebœuf, son deuxième mari, dont la famille a conservé la baronnie de Pierre-Buffière jusque vers l'année 1720, époque à laquelle elle passa dans la famille de Vassan, par le mariage d'Anne-Thérèse de Ferrières-Sauvebœuf, baronne de Pierre-Buffière, vicomtesse de Saint-Mathieu, dame de Sauvebœuf, Brie, Champagnac, Puyméreau, etc., avec Charles marquis de Vassan, chevalier, Seigneur de la Tournelle, de Cuvergnon, de Germaincourt, de Grandchamp, etc., en Valois. Marie-Geneviève de Vassan, leur fille, porta la baronnie de Pierre-Buffière, avec les autres terres de sa maison, dans la famille de Mirabeau, par son mariage, célébré le 21 avril 1743, avec Victor de Riquety , marquis de Mirabeau, comte de Beaumont, seigneur de Villebonne, Négreaux, Saint-Anquille de Roquelaure, du Bignon en Brie, etc., etc., mort à Argenteuil, le 13 juillet 1789. Il fut le père du célèbre orateur.
La maison de Pierre-Buffière a formé cinq branches principales, et elle s'est éteinte en la personne de madame de Poix, née Marie-Charlotte de PierreBuffière, dame de Chabenet, près Argenton, en Berry, morte à Marécreux, en 1808, avec elle est descendu dans la tombe, le nom de Pierre-Buffière, qui n'existe plus aujourd'hui que dans l'histoire; en somme, nous dirons que la maison de Pierre-Buffière a fourni des personnages illustres et des capitaines très-distingués.
Parmi ces derniers, nous citerons seulement Abel de Pierre-Buffière, chevalier, baron de Chamberet, etc., mort le 7 juin 1595, à 34 ans, et inhumé dans l'église de Chamberet (Corrèze), où sa veuve, 330 Anne de Pons, dame de Chabenet, etc., lui fit ériger un beau monument avec cette épitaphe :
"Ce tcmbeau, pour renfermer le corps de défunt M. de Chamberet ne renferme aucunément son estime, et sa renommée qui vole partout, non plus que son âme, qui est paisiblement dans le ciel.
"Cy Gyst Haut et puissant Seigneur, Messire ABEL DE PIERRE-BUFFIÈRE, SEIGNEUR DE CHAMBERET GENTILHOMME ORDINAIRE DE LA CHAMBRE DU ROY CAPITAINE DE CINQUANTE HOMMES D'ARMES, DE SES ORDONNANCES, LIEUTENANT GÉNÉRAL POUR SA MAJESTÉ, A.U HAUT ET BAS PAÏS DE LIMOZIN, lequel étant fort chery et estimé de son Roy. et généralement honoré de tout le monde, fut nommé et maintenû, et
mourut gouverneur de cette province, après avoir illustré, son nom, sa race et sa maison d'autant de beaux faits d'armes qu'il avait désiré; car ajant soutenu divers sièges, pris à coups de canon, toutes les villes, et châteaux et forteresses, en son gouvernement; désarmé la populace, qui s'y étoit élevée, mesmes deffait neuf mille hommes, en un seul combat il la laissé, si pacifique, que rien ne respiroit que fidélité et obéissance. Lorsque la cruelle, et jalouse fortune, envieuse de la grandeur et prouesse, de ce beau et brave cavalerier, luy ravit malheureusement la vie, au milieu des siens, en la fleur de ses ans, le 7 juin 1595, le 34e de son âge; laissant deux enfans entre les mains de dame ANNE DE PONS, sa femme, dame de Plasac, Prunget, Chabenet, Tandu, le Langon et Ponturion. L'aisné en l'age de " 3 ans 2 mois e demy, et lautre de deux mois quatre jours, laquelle a fait construire, et édifier ce tombeau pour ledit seigneur, son mary et pour elle lan 1599 le 31e de son âge (et plus bas est écrit) : Vous me demandez qui est sous ce marbre, c'est celui dont la renommée ne mourra jamais."
TERRES, seigneuries et fiefs. La maison de Pierre Buffière, a possédé les baronies de Pierre-Buffière, de Chamberet, de Châteauneuf, de Prunget; les 331 seigneuries de Beaumont, Beauvoir, Chabannes, Chabenet près Argenton, Chalusset, Chambray, près Monbazon, du Châtellier près Paulmy, du Lac, la Chaume sis à Chasseneuil, Languil, la Rocherolle, la Tour-Balluire, Lostanges, Luzeret, ,Montrenil-Bonnin, Peyrat, Pontorion, Saint-Genen, Saint-Hilaire, Saint-Jean-de-Ligorre, Saint-Paul-Tranchelyon, Saint-Salvadour, Saint-Valérie, Tandu près Argenton, Treisgnat, Vic, et autres lieux, en Berry, en Limousin, en Périgord et en Touraine.
ARMES : De sable au lion d'or. - SUPPORTS: Deux palmes. - COURONNE de Marquis.


N° 124. Du 31 juillet 1771. - Extrait des registres des baptêmes de la paroisse de Saint-Clément, vulgo Saint-Lactensin, au diocèse de Bourges; portant que MARIE-LOUISE, fille de messire Louis-François-Vincent DE POIX, major au régiment de la reine-infanterie, chevalier de Saint-Louis, seigneur de Marécreux et autres lieux, et de dame Marie-Charlotte de Pierre-Buffière, son épouse, née le 26 juiIlet 1771 et ondoyée le même jour, dans le château de Marécreux, par permission de Mgr l'archevêque de la même ville de Bourges, a reçu le supplément des cérémonies de baptême dans ladite église le 31 du même mois. Son parrain, messire Louis-Antoine Savary de Lancosme, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Bellecomble et de la Rochelle, représenté par messire Louis-Alexandre Savary de Lancosme, aussi chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Beugnai et l'Ormetheau; sa marraine, dame Marie-Agnès de Machault, veuve de haut et puissant seigneur messire Charles-Hemar de Pierre-Buffière, chevalier, seigneur baron de Chabenet, Prunget, Tandu et autres lieux. Copie délivrée le 20 février 1780, par Ratier, curé de Saint-Lactensin, et légalisée. (Archives du château de Chabenet.)

N° 125. Du 17 juillet 1780. - Extrait des registres de délibérations du chapitre noble des dames chanoinesses- 332 comtesses de Notre-Dame de Coise en l'Argentière, capitulairement assemblée le 17 juillet 1780, portant que mesdames, dames ayant agréées la prière qui leur a été faite par mademoiselle DE POIX DE MARÉCREUX (Marie-Louise), à ce qu 'il leur plut la recevoir chanoinesse-comtesse du même chapitre; et que, comme suivant les statuts d'iceluy, il lui est nécessaire qu'avant sa réception, elle justifie de sa noblesse, elle a requis et obtenu de monseigneur l'archevêque, comte de Lyon, primât de France, d'inviter ledit chapitre à nommer des commissaires par devant lesquels elle put faire preuve de sa noblesse, en la manière accoutumée. Mesdames, dames ont nommé M. de Cordon, chantre-comte de Lyon, et M. de Sartiges, aussi comte de Lyon, pour examiner les titres de noblesse qui leur sont produits par ladite demoiselle de Poix, et en dresser procès-verbal pour ensuite être remis à mesdames, dames : délivré par la dame chanoinesse-comtesse et secrétaire dudit chapitre, signé de Thy, et scellé en cire rouge du sceau du même chapitre. (Archives du château de Chabenet.)

N° 126. Du 26 septembre 1780. - Certificat de noblesse pour demoiselle DE POIX DE MARÉCREUX. Nous, Henry de Cordon, chantre de l'église, comte de Lyon, vicaire général d'Ambrun et abbé commanditaire de l'abbaye de Fonsmorigny;
Et Pierre-Antoine de Sartiges de Fournac, chanoine de la même église, aussi comte et vicaire-général de Lyon, commissaires à ce nommé par délibération du chapitre noble de Notre-Dame de Coise en l'Argentière en Lyonnais, en date du 17 juillet dernier; certifions qu'après avoir entendu le rapport des titres produits par mademoiselle Marie-Louise de Poix de Marécreux, présentée pour être reçue chanoinesse-comtesse de ce chapitre noble de l'Argentière, lequel nous a été fait par le sieur Berthier, par nous choisi pour examiner les preuves de noblesse qui nous sont adressées, des demoiselles qui se présentent pour être admises dans ledit chapitre, avons 333 de nouveau examiné lesdits titres visés dans le présent Mémorial (1)(1) Ce Mémorial, dressé en 1780. formant 44 pages in-fol. mss., est conservé aux archives du château de Chabenet, où nous l'avons copié entièrement à lafin d'avril 1868. et avons vérifié que ladite demoiselle Poix de Marécreux a prouvé huit races de noblesse paternelle, sans principe, et trois races de noblesse maternelle, aussi sans principe, qu'elle a satisfait aux lettres patentes du roy données au mois de juin 1777, sur la forme des preuves de noblesse des demoiselles qui se présentent pour être reçues chanoinesses-comtesses dans le susdit chapitre, et aux articles 1, 2, 3 et 4 du chapitre premier des statuts et règlements dudit chapitre du 24 octobre 1778, confirmées par autres lettres patentes de Sa Majesté, du mois de mars 1779, et enregistrées au Parlement de Paris, le 8 juin 1780, et qu'ainsi elle est susceptible par sa naissance d'être reçue chanoinesse-comtesse du même chapitre. En foy de quoi nous avons signé le présent mémoire et y avons fait apposer les cachets de nos armes, après avoir fait coter par premier et dernier chacun de ces feuillets au nombre de vingt-deux, et a ledit sieur Berthier signé avec nous et à notre réquisition.
A Paris, le vingt-six septembre mille sept cent quatre-vingts, signé l'abbé de Gordon, chantre-comte de Lyon; de Sartiges, comte de Lyon, tous deux avec leurs cachets en cire rouge, et Berthier, avec paraphe. (Archives du château de Chabenet.)

N° 127. Du 26 novembre 1810. - Contrat de mariage passé à Paris, devant maître Rendu, notaire; de M. THOMAS-LOUIS-BENJAMIN DE POIX, propriétaire demeurant à Marécreux, commune de Saint-Lactensin, canton de Buzançois (Indre); fils de M. Louis-François-Vincent de Poix, ancien lieutenant-colonel au régiment de la reine-infanterie, et de défunte dame Marie-Charlotte de Pierre-Buffière, son épouse, d'une part; et demoiselle JOSÉPHINE DANDIGNÉ, née le 24 août 1789, à Paris, 334 fille de M. Paul-Jean-Marie Dandigné, décédé le 9 messidor an IV, et de dame Caroline-Clotilde-Jeanne-Marie de Rafelis de Saint-Sauveur, sa veuve. En présence de Armand-Hilaire de Machault, ancien officier général; de M. Alexandre-Ambroise de Rafelis, ancien capitaine de cavalerie, grand-oncle maternel de la future; de mademoiselle Caroline Dandigné, sa sœur (depuis marquise de Saint-Simon); de madame Charlotte-Marie-Jacob-Augustine Masserano, épouse de M. Aldonce-Charles-Joseph-François de Paul Samaritain de Rafelis de Saint-Sauveur, son oncle; de mademoiselle Jeanne-Caroline-Augustine de Rafelis de Saint-Sauveur, sa cousine; de mademoiselle Alexandrine-Victoire de Rafelis de Saint-Sauveur, sa cousine; de M. Louis-Félix-Anne de Poix, frère du futur; de Charles Dandigné, frère de la future. Du côté du futur: madame Marie-Anne-Couraud de la Rochevreux, douairière de M. Philippe-Hugues-Anne-Roland-Louis de Lusignan, lieutenant-général, tante de M. de Poix; de madame Louise-Charlotte-Dorothée de la Broue de Vareilles, épouse de M. Pierre-Alexandre-César de Cerès; de M. Louis-Alphonse Savary de Lencosme, comté de l'empire, de M. Claude-René-Marie-François Thibauld de la Roche-du-Long, ancien colonel d'infanterie, et M. Philippe-Emmanuel Thibauld de la Rochedulong; son fils; M. Charles de Rivière, M. Raoul-Louis-André de Villedieu, M. Marie-Pierre-Antoine de Cugnac-Dampierre, ancien capitaine de vaisseau, et madame Louise-Angélique Savary de Lancosme, son éponse. Signé: Rendu, notaire. (Acte sur timbre aux archives du château de Chabenet.)

N° 128. Du 27 novembre :1810. - Acte de mariage de M. THOMAS-LOUIS-BENJAMIN DE POIX, propriétaire, né à Saint-Lactensin (Indre), le 13 août 1773, domicilié à Marecreux; fils de Louis-François-Vincent de Poix, ancien lieutenant-colonel du régiment de la reine-infanterie, et de Marie-Charlotte de Pierre-Buffière, son épouse, décédée à St-Lactensin, le 26 août 1808; Et demoiselle JOSÉPHINE DANDIGNÉ, née à Paris le 24 335 août 1789; fille de Paul-Jean-Marie Dandigné, décédé à Nevers, le 18 messidor an IV, et de Caroline-Clotilde-Jeanne-Marie de Rafelis de Saint-Sauveur, sa veuve. En présence de Louis-Aldonse Savary de Lancosme, demeurant à Lancosme, commune de Vandeuvre (Indre), comte de l'empire, membre de la Légion d'honneur, âgé de 60 ans, cousin de l'époux; de Louis-Félix-Anne de Poix, propriétaire demeurant à Saint-Lactencin, âgé de 30 ans, frère de l'époux ;d'Alexandre-Ambroise de Rafelis, ancien capitaine de cavalerie, âgé de 76 ans, grand-oncle maternel de l'épouse, et de Claude-René-Marie-François Unbault ( ou Thibault noté en marge) de la Rochetulon, ancien colonel d'infanterie, chef d'état-major aux Indes, àgé de 60 ans, ami de l'épouse, tous quatre témoins des époux, qui ont tous signé avec Piault, maire. (Extrait de l'Etat civil de Paris, dixième arrondissement. M. an 1810, reg. 24, N° 488.) (Archives de l'Hôtel-de-Ville.)

N° 129. Du 24 août 1789. - Acte de baptême de JOSÉPHINE d'ANDIGNÉ DE LA CHASSE, femme du sieur THOMAS-LOUIS-BENJAMIN DE POIX.
Le 25 du mois d'août 1789. A été baptiséé Joséphine, née d'hier, fille du haut et puissant seigneur Paul-Jean-Marie, marquis d'Andigné, capitaine d'infanterie et de Caroline-Clotilde-Jeanne-Marie (de Rafelis) de Saint-Sauveur, son épouse, demeurant rue de Grenelle. Le parrain révérendissime seigneur Joseph-François d'Andigné de la Chasse, ancien évêque de Châlon-sur Saône, baron de Mauron, représenté par Jean-Baptiste Dosson, Bois; la marraine, haute et puissante dame Jeanne de Bar, veuve de Joseph-Marie de Rafelise marquis de Saint-Sauveur, maréchal des camps et armées du roi, inspecteur général de la cavalerie et des dragons, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, aïeule maternelle de l'enfant, représentée par Marguérite-Geneviève Mazant, épouse de Louis Royer, Bois, le père, absent, et ont signé : Dausson, Mazart et Aragonnès d'Orcet. (Extrai copié 336 par nous sur les actes de l'Etat civil de Paris [paroisse de Saint-Sulpice], B. an 1789, fol. 143 du Rég.)

N° 130. Du 2 janvier 1858. - Acte de décès de madame JOSÉPHINE D'ANDIGNÉ, âgée de 68 ans, propriétaire, née à Paris, veuve de feu M. le baron THOMAS-LOUIS-BENJAMIN DE POIX; fille de feu M. Paul-Jean-Marie d'Andigné et de feue dame Caroline-Clotilde-Jeanne-Marie de Rafelis St-Sauveur, est décédée en son domicile sis au château de Chabenet, commune de St-Marcel, canton d'Argenton (Indre). (Extrait des actes de l'état civil de la commune de St-Marcel (Indre).

N° 131. Du 22 novembre 1836. - Acte de mariage de M. JEAN-BAPTISTE-MARlE-FÉLIX-STANISLAS, COMTE DE BOISÉ DE COURCENAY, et de demoiselle MARIE-LOUISE-GABRIELLE-LÉONTINE DE POIX.
L'an mil huit cent trente-six, le mardi, vingt-deux novembre, onze heures du matin, pardevant nous, maire de la commune de Saint-Marcel, ont comparu M. Jean-Baptiste-Marie-Félix-Stanislas, comte DE BOISÉ DE COURCENAY, magistrat, demeurant à Chàteauroux, né le dix-neuf mai mil huit cent six, en la commune de Marcillat, chef-lieu de canton, arrondissement de Montluçon, département de l'Allier, fils majeur de M. Claude-Guillaume, comte de Boisé, de Courcenay, décédé le vingt-sept septembre mil huit cent dix, en la commune de Marcillat, chef-lieu de canton, département de l'Allier, et de dame Catherine-Constance de Bonnault de Méry, demeurant à Méry-sur-Cher, département du Cher, ici présente et consentante audit mariage, d'une part;
Et demoiselle Marie-Louise-Gabrielle-Léontine DE POIX, demeurant avec sa mère au château de Chabenet, commune de Saint-Marcel, née à Saint-Marcel, le seize avril mil huit cent treize, fille majeure de M. Thomas-Louis-Benjamin, baron de Poix, décédé à Saint-Marcel, le premier mars mil huit cent quatorze, et de madame Joséphine Dandigné, ici présente et consentante audit mariage, d'autre part; 337 Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux (suivent les publications). Faisant droit à leur réquisition, après leur avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du Code civil, intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse, s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que M. le comte de Boisé de Courcenay, Jean-Baptiste-Marie-Félix-Stanislas, et Mademoiselle de Poix, Marie-Louise-Gabrielle-Léontine, sont unis par le mariage. De quoi, avons dressé acte en présence de M. Marie-Henri-Charles-Ernest, marquis de Boisé de Courcenay, capitaine d'artillerie en garnison à la Fère, département de l'Aisne, âgé de trente quatre ans, frère du futur époux, et de M. Charles Martin de Marolles, propriétaire demeurant à Bourges, âgé de trente-huit ans, ami du futur époux; de M. Louis-Jean-Charles, comte de Poix, ancien officier supérieur aux gardes, demeurant en sa terre de Marécreux, commune de Saint-Lactencin, âgé de soixante-sept ans, et de M. Louis-Thomas- Benjamin, baron de Poix, demeurant au château de Chabenet, de la commune de Saint-Marcel, ces deux derniers oncle et frère de mademoiselle de Poix. Les contractants et les témoins ont signé avec nous, maire de ladite commune, après lecture faite. Dont acte fait et passé publiquement au château de Chabenet.

Signé aux registres : Léontine de Poix, comte de Boisé, le comte de Poix, le marquis de Boisé, de Marolles, Louis de Poix, la comtesse de Montaigu, d'Andigné de Poix, le comte de Préaux, B. de Méry comtesse de Boisé de Courcenay, Martin, Ch. de Poix, baron de Brunière et Bidault Deschaumes maire. (Extrait des actes de l'Etat civil de la commune de Saint-Marcel, près Argenton (Indre), pour l'année 1836.) 338

N° 132. Du 9 novembre 1814. - Acte de naissance de LOUIS-THOMAS-BENJAMIN DE POIX, né en la commune de St-Lactencin, canton de Buzançois (Indre), fils de madame Joséphine d'Andigné de la Châsse, veuve de M. Thomas-Louis-Benjamin, baron de Poix, décédé propriétaire de la terre de Chabenet, commune de St-Marcel, canton d'Argenton, arrondissement de Châteauroux (Indre); déclaré par M. Louis-Jean-Baptiste-Charles, comte de Poix, chevalier de St-Louis, officier supérieur des gardes du corps de Sa Majesté le roi de France et de Navarre, demeurant au château de Marecreux, oncle paternel de l'enfant, et M. Louis-Charles-Joseph, comte Duverdier, chevalier de St-Louis, demeurant à Montansault (commune de St-Lactencin), grand-oncle paternel de l'enfant, qui ont signé avec Couzon, adjoint. (Extrait des actes de l'Elat oivil de la commune dl! St-Lactencin (Indre), pour l'année 1814.)

N° 133. Du 8 février 1802 (19 pluviôse an X.) - Acte de mariage de LOUIS-FÉLIX-ANNE DE POIX et d'ANNE-CHARLOTTE-ALEXANDRINE PINAULT-BONNEFOND.
Le dix-neuvième jour du mois de pluviôse, l'an dix de la République française, en la mairie du Blanc, quatrième arrondissement du département de l'Indre, acte de mariage de Louis-Félix-Anne DEPOIX, âgé de vingt-deux ans, né en la commune de Saint-Lactensin, département de l'Indre, le neuf juin mil sept cent soixante-dix-neuf, propriétaire, domicilié en ladite commune de Saint-Lactensin, département de l'Indre. fils majeur de Louis-François- Vincent de Poix, propriétaire, et de Marie-Charlotte Pierre-Buffière, demeurant à Marécreux, susdite commune de Saint-Lactensin, département de l'Indre, et Anne-Charlotte Alexandrine PINAULT-BONNEFOND, âgée de dix-neuf ans, née au chef-lieu de la commune de Blanc, département de l'Indre, le seize juillet mil sept cent quatre-vingt-deux, demeurant au Blanc, susdit département, fille mineure de Pierre Pinault-Donnefond et de 339 Anne-Madelaine Debaudry, tous les deux décédés, le père à Anvers, département des deux Nethes, le vingt-sept vendémiaire an neuf, à bord du vaisseau le Jeune-Mathieux, et la mère au Blanc, département de l'Indre, le douze brumaire an dix. (Suivent les publications de mariage, etc.) Lesdits époux présents ont déclaré à haute voix prendre en mariage, l'un Anne-Charlotte-Alexandrine Pinault-Bonnefond, l'autre Louis-Félix-Anne Depoix, en présence des citoyens Jean-Pinault-Bonnefond, demeurant au Blanc, propriétaire, âgé de soixante-quinze ans, aïeul paternel de l'épouse; Philippe Pinault-Bonnefond, demeurant aussi au Blanc, propriétaire, âgé de soixante-quatre ans, grand-oncle de l'épouse; Louis-Jean-Charles Depoix, demeurant à Marécreux, commune de Saint-Lactensin, département de l'Indre, propriétaire, âgé de vingt-huit ans, frère de l'époux, et Thomas-Louis-Benjamin Depoix, demeurant audit lieu de Marécreux, susdite commune de Saint-Lactensin, même département de l'Indre, propriétaire, âgé de vingt-huit ans, frère de l'époux; après quoi moi, François-Philippe Bastide, premier adjoint de la mairie du Blanc, faisant les fonctions d'officier public de l'état civil en l'absence du maire, ai prononcé qu'au nom de la loi lesdits époux sont unis en mariage, et ont lesdits époux présents et témoins signé avec moi.- Signé au registre: Anne-Charlotte-Alexandrine Pinault-Bonnefond, Louis-Félix-Anne Depoix, Thomas De Poix, Pinault Bonnefond, Jeanne Bonnefond, De Poix Marécreux, Ph. Pinault-Bonnefond, C. Depoix, de Poix et Bastide Villemuzeault. - Pour copie conforme, au Blanc, le 3 juillet :1868, signé : A. Chrétien. (Extrait des actes de l'Etat civil du Blanc (Indre), paur l'an X, et acte sur timbre aux Archives du château de Luzières-lès-Conty (Somme).

N° 134. Du 16 juillet 1782. - Acte de naissance et de baptême de CHARLOTTE-ALEXANDRINE PINAULT DE BONNEFOND, femme de LOUlS-FÉLlX-ANNE DE POIX. 340
Le 16 juillet 1782, née et a été baptisée Charlotte- Alexandrine, fille de messire Pierre Pinault, chevalier, seigneur de Bonnefond, et de dame Anne-Magdelaine de Baudry, son épouse, de cette paroisse; le parrain a été messire François-Hiacinte de Cholé, chevalier, seigneur de la Joubardière, demeurant en son château de la Joubardière, paroisse d 'Onzé, représenté par M. Marie-Jean Pinot, chevalier, seigneur de Bonnefond; aieule de l'enfant, sa marraine, dame Anne-Louise Filbert de Brossard, épouse dudit mousieur ci-dessus, qui ont signé au registre Brossard de Bonnefond, Pinault de Bonnefond, Jean Pinault de Bonnefond et Guérin, vicaire. (Extrait copié par nous sur le registre des actes de baptême de la ville du Blanc (Indre), pour l'année 1782.)

N° 135. Du 19 mars 1807. - Acte de naissance de JEAN-CHARLES DE POIX.
L'an mil huit cent sept et le dix-neuvième jour du mois de mars, pardevant nous, Pierre Collin Souvigny, maire et officier de l'état civil de la commune du Blanc, chef-lieu d'arrondissement, département de l'Indre, est comparu, à onze heures du matin, M. Louis-Félix-Anne Depoix, propriétaire, demeurant à Marécreux, commune de Saint-Lactensin, de ce département, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né d'hier, dix-huit mars, à sept heures du soir, de lui déclarant, et de la dame Anne-Charlotte-Alexandrine Pinault-Bonnefond, son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Jean-Charles, lesdites déclaration et présentation faites en présence de MM. Jean Pinault - Bonnefond, propriétaire, âgé de quatre-vingt ans, bisaïeul de l'enfant du côté maternel, et Jean-Baptiste Poitevin, aussi propr'iétaire, âgé de cinquante-neuf ans, demeurant tous deux au Blanc; et lecture faite du présent acte de naissance, le déclarant et les témoins l'ont signé avec nous. Signé au registre: F. Depoix, Pinault-Bonnefond, Poitevin et P. C. Souvigny, 341 maire. - Pour copie conforme, au Blanc, le 3 juillet 1868. Signé: A. Chrétien. (Extrait des actes de l'Etat civil du Blanc (Indre), pour l'année 1807, et acte sur timbre aux Archives du château de Luzières-lès-Conty (Somme).

N° 136. Du 7 novembre 1838. - Contrat de mariage de JEAN-CHARLES DE POIX et de MARIE-ADOLPHINE DE NAMUR D'ELZÉE ET DE D'HUY.
L'an mil huit cent trente-huit, du mois de novembre le septième jour, devant moi Ferdinand-Joseph Gislain, notaire à la résidence de Namur (Belgique), sont comparus:
1° M. Jean-Charles, vicomte de Poix, propriétaire, domicilié à Saint-Lactensin, département de l'Indre, canton de Buzançais (royaume de France), futur époux;
2° Mademoiselle Marie-Adolphine de Namur d'Elzée et de d'Huy, sans profession, domiciliée à d'Huy, canton de ce nom, province de Namur, future épouse;
3° Messire Louis-Félix-Anne, vicomte de Poix, père du futur époux, rentier, propriétaire, domicilié à Saint- Lactensin, etc., comme fondé de pouvoir de madame Anne-Charlotte-Alexandrine Pinault de Bonnefond (son épouse), etc.;
4° Madelaine-Anne-Chrétienne-Léopoldine-Joséphine, marquise de Beauffort, veuve de messire Constant-Marie-Claude-Xavier-Ghislain vicomte de Namur d'Elzée et de d'Huy, rentière propriétaire, domiciliée à d'Huy, assistant et consentant en qualité de mère et tutrice de sa fille mademoiselle Marie-Adolphine, future épouse; témoins : M. Louis-Jean-Charles comte de Poix, propriétaire, demeurant au château de Marécreux, oncle du futur, et M. Philippe-Ernest marquis de Beauffort, propriétaire, domicilié à Lille, oncle de la future, etc., etc.
Dont acte fait et passé au château de d'Huy, en 342 demeure de madame la vicomtesse de Namur d'Elzée et de d'Huy, etc. (Extrait, Copié par nous d'après la copie originale formant 12 pages in-folio, sur papier timbré et légalisé, à nous communiqué par M. Charles de Poix, au château de Bénavent, le 3 juillet 1868.)

N° 137. Du 6 février 1864 - Acte de mariage de MARIE-EMMANUEL-EUGÈNE, vicomte DE LEUSSE, et ANNE-MARlE-LÉOPOLDINE DE POIX.
L'an mil huit cent soixante-quatre, le six février, à neuf heures du matin, pardevant nous, Louis Bachelier, maire, officier de l'état civil de la commune de Pouligny-Saint-Pierre, canton et arrondissement du Blanc, département de l'Indre, ont comparu : M. le vicomte Marie-Emmanuel-Eugène de Leusse, propriétaire, âgé de vingt-quatre ans, domicilié avec ses père et mère à Colombier, arrondissement de Vienne, département de l'Isère, né à Colombier le vingt août mil huit cent trente-neuf, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance inscrit sur les registres de la commune de Colombier, et dont copie nous a été remise, majeur, fils de M. le vicomte André HyppoIite de Leusse et de madame Marie-Emmanuelle de Leusse, propriétaires, le père seul présent et consentant au mariage d'une part; et mademoiselle Anne-Marie-Léopoldine de Poix, sans profession, àgée de vingt-quatre ans, domiciliée avec ses père et mère au village de Bénavent, en cette commune, née en la commune du Blanc, le quatorze août mil huit cent trente-neuf ainsi qu'il résulte de son acte de naissance, inscrit sur les registres de l'état civil de la commune du Blanc, et dont copie nous a été remise, majeure, fille de M. le vicomte Charles-Jean de Poix, et de madame Marie-Adolphine de Namur-d'Elzée, propriétaire, demeurant ensemble audit lieu de Bénavent, présents et consentants au mariage, d'autre part ... (suivent les publications de mariage, etc.). Faisant droit à leur requisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées 343 et du chapitre VI du titre du Code Napoléon, intitulé : du Mariage, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse, s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous déclarons, au nom de la loi, que M. le vicomte Marie-Emmanuel-Eugène de Leusse et mademoiselle Anne-Marie-Léopoldine de Poix sont unis par le mariage ... Le contrat de ce mariage a été passé en l'étude de Me Jacquemmin, notaire au Blanc, le cinq février mil buit cent soixante-quatre, ainsi que le constate le certificat qui nous a été remis, de quoi nous avons immédiatement dressé acte, en présence de M. Guillaume-André Tassin de Villiers, âgé de vingt-deux ans, officier au septième régiment de cuirassiers, en garnison à Verdun, ami de l'époux; de M. Marie-Casimir-Elzear de Leusse, âgé de vingt-deux ans, étudiant en droit à Lyon, frère de l'époux; de M. Louis-Anne, comte de Poix, âgé de soixante ans, propriétaire, à la Roche, canton de la Haye-Descartes (Indre-et-Loire), oncle de l'épouse; de Raoul-Louis-André Guyotau, comte de Grandeffe, rue Saint-Dominique-Saint-Honoré, numéro cinquante-deux, à Paris, cousin de l'épouse; après lecture du présent acte les époux, le père de l'époux, le père et la mère de l'épouse, et les témoins ont signé avec nous. Signé au registre: Marie de Poix, Emmanuel de Leusse, Vicomte Charles de Poix, de Namur, vicomtesse de Poix, Elzear de Leusse vicomte de Leusse, Ludovic, comte de Poix, Tassin de Villiers, comte de Grandeffe, et Bachelier. Pour copie conforme, au Blanc, le 3 juillet 1868, signé A. Chrétien. (Extrait des actes de l'Etat civil de la commune de Pouligny-Saint-Pierre (Indre), pour l'année 1864, et actes sur timbre, aux Archives du château de Luzières-les-Conty .)

N° 138. Du 15 juin 1829. - Acte de mariage de LOUIS-ANNE, comte DE POIX, avec MARIE-EUGÉNIE DU PUY.
L'an mil huit cent vingt-neuf, le quinze juin, à l'heure de sept après midi, devant nous, François 344 Julienne, adjoint, faisant les fonctions d'officier civil de la commune de Sepmes, sont comparus M. Louis Anne, comte de Poix, garde du corps du roi, âgé de vingt-six ans, demeurant à Paris, quai d'Orsay, hôtel des gardes, né au Blanc, département de l'Indre, le trois ventôse an onze, suivant son acte de naissance, représenté, fils majeur de M. Louis-Félix-Anne, vicomte de Poix, ci-présent et consentant, et de madame Anne-Charlotte-Alexandrine Pinault de Bonnefonds, son épouse, demeurant commune de Saint-Lactencin, département de l'Indre. Mondit sieur comte de Poix, autorisé à contracter mariage avec mademoiselle Marie-Eugénie Dupuy, comparante, suivant permis de M. le duc et pair de France, capitaine de la deuxième compagnie des gardes du corps du roi, lieutenant-général des armées de Sa Majesté, gouverneur de la onzième division militaire, en date du vingt-sept mai dernier, signé: Le duc de Grammont, approuvé par Son Excellence le ministre secrétaire d'État de la guerre, en date du même jour, signé Vicomte de Caux, d'une part;
Et mademoiselle Marie-Eugénie du Puy, âgée de vingt ans, née en cette commune, le onze juillet mil huit cent huit, aussi suivant son acte de naissance représenté, fille mineure de M. Jean-Pierre Dupuy, propriétaire, sis présent et consentant, et de madame Françoise-Marie-Élisabeth d'Wisel, son épouse, demeurant au, château de la Roche-Ploquin, en cette dite commune; d'autre part (suivent les publications, etc., etc.).- De tout ce nous avons dressé acte en présence de MM. Louis-Jean-Charles, comte de Poix, chevalier de Saint-Louis, maréchal de camps; âgé de cinquante-neuf ans; Raoul-Louis-André, comte de Grandeffe, oncle et cousin germain de l'époux; François-Charles-Henri-Hubert, baron de Wissel, cheva1ier de Saint-Louis, âgé de cinquante deux ans; François-Gilbert de la Motte, chevalier de Saint-Louis, âgé de soixante ans, oncles de l'épouse, lesquels, après qu'il leur en a aussi été donné lecture, ont signé avec nous et 345 parties contractantes. - Signé au registre: Eugénie Dupuy, le comte Ludovic de Poix, le comte de Poix, R.-G. comte de Grandeffe, de Lausel d'Allogny le baron de Wissel, le vicomte de Poix, vicomtesse de Poix, de la Myre, baronne de Wissel, de Trémault, née d'Wissel, d'Wissel, née de Goyon, Eugénie d'Wissel Dupuy, le comte de Préault, de Than, Ch. de Poix, Levaillant, baron Le Vaillant, Hte de Trémault, Henriette de Wissel, Orneck de Wissel, comte de Menou, du Puy, Defresnel, comtesse de Guesville, de Purrot, née Carvoisin, comte de Giverville, le marquis d'Aupac, Euphrasie de Pierre, comte de Murat, de Pierre, Chrétien, le chevalier Ar. de Pierre, la baronne de la Preyne d'Haramburet, madame de Grollier, le chevalier de Rouvray, comte Areillier Dupuy, le baron de Rouvray, comte de Carbonier, M. de Gasville, commandeur de Saint-Louis, le comte M. de Lussac et Julienne, adjoint. - Pour· copie conforme, en mairie de Sepmes, le 1er juillet 1868, signé: Chevalier-Billault, maire. (Extrait des actes de l'Etat civil de la commune de Sepmes (Indre-et-Loire), pour l'année 1829, et actes sur timbre, aux Archives du château de Luzières-lès-Conty (Somme).

N° 139. Du 11 juillet 1808. - Acte de naissance de MARIE-EUGÉNIE DUPUI, née de ce jour, fille du sieur Jean-Pierre Dupui, propriétaire, et de demoiselle Françoise-Marie-Élisabeth-Eugénie d'Wissel, son épouse en légitime mariage, le sexe de l'enfant a été reconnu être une fille;
Premier témoin : Pierre-Jean-Barthélémy-René Dupui, propriétaire, âgé de soixante-cinq ans, aïeul de l'enfant, demeurant ville de Châtillon, département de l'Indre; second témoin : Louis-Maria-Mathurin Bertbon-Choinard, huissier public, âgé de quarante-quatre ans, demeurant à Sepmes. Sur la déclaration à moi faite par le sieur Jean-Pierre Dupuy, propriétaire, demeurant à Sepmes, qui a dit être le père de l'enfant. 346
Constaté suivant la loi par moi, André-Vincent Fournier, maire de la commune de Sepmes, faisant les fonctions d'officier public de l'état civil, soussigné, les comparants ont signé après lecture. Signé au registre : Dupuy, du Puy, Berthon-Choinard et Fournier (Extrait, copié par nous sur le registre des actes de naissances de la commune de Sepmes, canton de la Haye-des-Cartes, arrondissement de Loches (Indre et-Loire), pour l'année 1808.)

N° 140. Du 2 novembre 1864. - Acte de décès de JEAN-PIERRE Dupuy.
L'an mil huit cent soixante-quatre, le mercredi, deux novembre, à huit heures du matin. - Devant nous Pierre Granger, maire et officier de l'état civil de la commune de Sepmes, sont comparus Joseph-Jean-Baptiste Mordon, âgé de quarante-neuf ans, cocher au château de la Roche-Ploquin, et Martin Bourrassé, journalier, âgé de soixante-dix ans, demeurant aux Berthelots, en cette commune, et voisin, lesquels nous ont déclaré que M. Jean-Pierre Dupui, propriétaire, âgé de quatre-vingt-huit ans, né à Châtillon-sur-Indre, et époux de dame Marie-Eugénie d'Wissel, et fils des défunts Pierre-Jean-René-Barthélemy, et d'Angélique de la Motte-Chauveron, est décédé hier, à onze heures du matin, en son château, commune de Sepmes, duquel décès nous étant assuré, nous avons dressé le présent acte que nous avons signé. Signé au registre : Mordon (Joseph) et Granger, maire. (Extrait copié par nous sur le registre de décès de la commune de Sepmes (Indre-et-Loire), pour l'année 1864, acte N° :15 du registre.)

N° 141. Du 10 février 1866. - Acte de décès de MARIE CHARLOTTE-EUGÉNIE D'WISSEL, veuve DU PUY.
L'an mil huit cent soixante-six, le dix février, à six heures et demie du soir. - Devant nous, Chevalier René, maire et officier de l'état civil de la commune de Sepmes, sont comparus le sieur 347 Louis-Henri-Gaston, vicomte de Poix, propriétaire, âgé de trente trois ans, demeurant au château la Roche-Ploquin, commune de Sepmes, petit-fils de la décédée, et Charlier (Isidore), charpentier, âgé de vingt-sept ans, demeurant bourg de Sepmes, lesquels nous ont déclaré que dame Marie-Charlotte-Eugénie d'Wissel, sans profession, âgée de quatre-vingt-dix ans, née au château de Paré, commune de Palo (Palluau, Indre), fille des géfunts, Pierre d'Wissel et Marie de Goyon, veuve de Jean-Pierre du Puy, est décédée cejourd'hui, à quatre heures et demie du soir, en son domicile, au château de la Roche-Ploquin, en cette commune. Duquel décès nous étant assuré, nous en avons dressé le présent acte que nous avons signé avec les déclarants, le tout après lecture. Signé au registre : Vicomte de Poix, Isidore Chartier et Chevalier-Billault, maire. (Extrait copié par nous sur le registre de décès de la commune de Sepmes (Indre-et-Loire), pour l'année 1866.)

N° 142. Du 6 août 1832. - Acte de naissance de LOUIS-HENRI-GASTON DE POIX.
Extrait du registre des actes de naissance de la commune de Tours, pour l'année :1832, déposé au greffe du tribunal civil de Tours (Indre-et-Loire).
L'an mil huit cent trente-deux, le six août à midi, par devant nous, maire, officier de l'état civil, soussigné, est comparu le sieur Louis-Anne, comte de Poix, âgé de vingt-neuf ans, propriétaire, demeurant rue de l'Archevêché, n° 7, lequel nous a présenté Louis-Henri-Gaston, du sexe masculin, né le quatre de ce mois, à huil heures et demie du soir, de lui déclarant, et de dame Marie-Eugénie du Puy, son épouse; lesdites présentation et déclaration faites en présence de MM. Noël-André Bidault, âgé de soixante ans, notaire, demeurant rue Colbert, et Omer-François Bleré, âgé de quarante-trois ans, avocat près le tribunal civil de cette ville, y demeurant rue de Jérusalem, lesquels, ainsi que les déclarants, ont signé avec nous après lecture. Signé : Bleré, 348 Bidault, le comte L. de Poix et Febootte, adjoint. Pour extrait conforme délivré par le greffier soussigné, le 30 juin 1868, signé Gourbillon, légalisé et signé E. L. Nerbonneau, juge. (Copie sur timbre, aux Archives du château de Luzières-Iès-Conty.)

N° 143. Du 2 mars 1865. - Acte de Mariage de LOUIS-HENRI-GASTON DE POIX, avec LOUISE-ESTHER-AUGUSTA LE COMTE.
Extrait du registre des actes de mariage du deuxième arrondissement de Paris.
Du deux mars mil huit cent soixante-cinq, à quatre heures du soir. - Acte de mariage de Louis-Henri-Gaston, vicomte de Poix, propriétaire demeurant à Paris, boulevard Malesherbes, n° 31, né à Tours département d'Indre-et-Loire, le quatre août mil huit cent trente-deux, fils majeur de Louis-Anne, comte de Poix, âgé de soixante-un ans, propriétaire, et de Marie-Eugénie du Puy, son épouse âgée de cinquante-six ans, sans profession, demeurant tous deux au château de la Rocheploquin, commune de Sepmes (Indre-et-Loire), à ce présents et consentants;
Et de Louise-Esther-Augusta Le Comte, sans profession, demeurant avec son père à Paris, rue de la Paix, n° 7. née à Paris, sur le quatrième arrondissement, le vingt-trois juin mil huit cent quarante-cinq, fille mineure d'Eugène-Louis-Jean Le Comte, àgé de soixante et un ans, officier de la Légion d'honneur, député au Corps législatif à ce présent et consentant, et de Marie-Esther-Élise Jardin, son épouse, décédée à Raincy, commune de Livry, arrondissement de Pointoise (Seine-et-Oise), le dix-sept avril mil huit cent cinquante-cinq. (Suivent l'énoncé des actes et des publications.)
Les époux, interpellés par nous, Jean Dufour, chevalier de la Légion d'honneur, maire du deuxième arrondisement de Paris, ainsi que les personnes présentes pour autoriser le mariage, ont déclaré qu'il à été fait un contrat de mariage, reçu par· Me Desforges, notaire à Paris, le vingt-huit février dernier 349 ainsi qu'il résulte d'un certificat ci-annexé. (Suit le prononcé dn mariage.)
Le tout fait en notre mairie, en présence des témoins ci-après : Charles-Jean, vicomte de Poix, âgé de cinquante-sept ans, propriétaire, demeurant à Paris, rue Richelieu, 17, oncle de l'époux; Adalbert, marquis de Maussabré-Beufvier, âgé de trente-trois ans, propriétaire, officier des ordres de Pie lX et de Saint-Stanislas de Russie, membre du Conseil général des Deux-Sèvres, ancien· secrétaire d'ambassade, demeurant à Paris, rue de l'Oratoire-du-Roule, 22, cousin de l'époux; Jean-Baptiste-Philippe Valette, âgé de soixante ans, secrétaire général de la présidence du Corps législatif, commandeur de la Légion d'honneur, commandeur du nombre extraordinaire de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique, chevalier de Charles III, demeurant à Paris au palais du Président, amis, et Louis Fremy, âgé de soixante ans, conseiller d'État, gouverneur du Crédit foncier de France, grand officier de la Légion d'honneur, membre du conseil général de l'Yonne, demeurant à Paris, place Vendôme, 19, amis, lesquels ont signé avec nous, ainsi que les époux, les père et mère de l'époux, et le père de l'épouse, après lecture du présent acte. Signé L.-E.-A Le Comte, L.-H.-Gaston, vicomte de Poix, M. E. du Puy, comtesse de Poix, Eug. Comte, Lud. comte de Poix, vicomte Ch. de Poix, Valette, L. Fremy, marquis de Maussabré- Beufvier et Dufour. Délivré au greffe séant au Palais de justice à Paris, ce 24 juin 1868, signé Pénot. (Extrait sur timbre aux Archives du château de Luzières-Iès Conty (Somme).

N° 144, Du 14 janvier 1866. - Acte de naissance de MARIE-LOUISE-EUGÉNIE-ANELINE DE POIX.
L'an mil huit cent soixante-six, le dimanche, quatorze janvier, à trois heures du soir. - devant nous, Chevalier René, maire, officier de l'état civil de la commune de Sepmes, est comparu le sieur Henri-Louis-Gaston, vicomte de Poix, propriétaire, âgé de 350 trente-trois ans, demeurant au château de la Roche-Ploquin, commune de Sepmes, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, qu'il nous a déclaré être né hier à quatre heures du soir, en son domicile, de lui déclarant, et de dame Esther-Louise-Augusta Le Comte, son épouse légitime, âgée de vingt ans, sans profession, et à laquelle enfant il a déclaré donner les prénoms de Marie-Louise-Eugénie-Adeline. - Lesquelles déclaration et présentation nous ont été faites eu présence des sieurs Eugène-Louis-Jean Le Comte, député au Corps législatif, membre du Conseil général de l'Yonne, officier de la Légion d'honneur, âgé de soixante-deux ans, demeurant à Paris, rue de la Paix, n° 7, aïeul maternel de l'enfant, et Amédée-Théodore-Armand-Henri-Gédéon, comte de Clermont-Tonnerre, propriétaire, âgé de quarante et un ans, demeurant également à Paris, rue du Bac, n° 99, ami. - Dont acte, que nous avons signé avec le déclarant et les témoins, le tout après lecture. Signé au registre : Comte de Clermont-Tonnerre, vicomte de Poix, E. Le Comte et Chevalier-Billault, maire. (Extrait copié par nous, sur le registre de naissance de la commune de Sepmes (Indre-et-Loire) pour l'année 1866.)

N° 145. - Du 28 janvier 1867. - Acte de naissance de LOUIS-HENRI-XAVIER DE POIX.
Du trente janvier mil huit cent soixante-sept, à trois heures du soir. - Acte de naissance de Louis-Henri-Xavier, présenté et reconnu être du sexe masculin, né à Paris, rue de Marbeuf, 68, le vingt-huit du courant, à dix heures du matin, fils de Louis-Henri-Gaston, vicomte de Poix, propriétaire, âgé de trente-quatre ans, et de Esther-Louise Le Comte, propriétaire, àgée de vingt-un ans, demeurant tous deux au domicile susdit, mariés à Paris, au deuxième arrondissement. - Déclaration faite devant nous, adjoint au maire du huitième arrondissement de Paris, délégué, officier de l'état civil, par le père de l'enfant 351 assisté de Eugène-Louis-Jean Le Comte, député au Corps législatif, commandeur de la Légion d'honneur, âgé de soixante-trois ans, demeurant rue de la Paix, 7, et de Charles-Antoine-Adalbert, marquis de Maussabré-Beufvier, conseiller général du département des Deux-Sèvres, âgé de trente-cinq ans, demeurant rue de l'Oratoire, 22, lesquels et le père ont signé avec nous, après lecture faite.
Signé au registre: Vicomte Gaston de Poix, Le Comte, Maussabré et A. Grouvelle, adjoint. (Extrait du Registre des Actes de naissance de la Mairie du huitième arrondissement de Paris, pour l'année 1867. Reg. 22, N. 131.)

N° 146. - Dernières notes sur la famille de Poix.
J.-B. Rietstap donne, dans son ouvrage (1.)(1) Armorial général, imprimé à Gouda, 1861, in-8°, de 1171 pages. sept familles qui ont porté le nom de Poix, savoir:
1° DE POIX, en Artois : D'or à la fasce de gueules;
2° DE POIX, en France : D'azur fretté d'argent;
3° DE POIX, à Paris : D'azur à la fasce d'or, accompagnée de trois lys de jardin d'argrent;
4° POIX FIERIN, France: D'argent à la croix ancrée de sable;
5° POIX DE MARÉCREUX, Picardie, Bretagne : De sable à trois aiglettes d'or;
6° POIX DE SAINT-ROMAIN, Poitou, Bretagne : Ecartelé : aux 1er et 4e d'or au vol de gueules; aux 2e et 3e de gueules, à la bande d'argrent accostée de six croix recroisettées d'or (le tout à la page 825);
7° Et TYREL DE POIX, Picardie, Bretagne : Ecartelé: aux 1er et 4e d'or au vol de gueules; aux 3e et 4e de gueules à la bande d'argent, accompagnée de six croisettes recroisettées du même, rangées en ordre (page 1059).
M. P. Potier de Courcy (2) (2) Nobiliaire et Armorial de Bretagne, 2e édition, 1862, 3e vol. in- 4° (tome Il, p. 277). rapporte ce qui suit :
Poix (de) (originaire de Picardie), seigneur dudit 352 lieu,- de Saint-Romain, - de Neuville, - de Fouesnel, par. de Louvigné-de-Bois, - de la Bézillière, par. de Landéan, - de Fretay, par. du Chastellier, - de la Gorgère, par. de Cornillé, - de la Tournerais.
Anc. ext. chev. réf. 1671, huit gén.; réf. 1513, dites par., év. de Rennes.
Écartelé aux 1e et 4e, d'or au vol de gueules, qui est de Poix : aux 2e et 3e : de gueules à la bande d'argent, accostée de six croisettes recroisettées d'or, posées 3 3 (sceau de 1392), qui est Tyrel.
Pierre, juveigneur de la maison de Tyrel, dont les cadets ont pris le nom de Poix, chevalier bachelier dans une montre reçue au Mans, en 1392; Roch, échanson et maître d'hôtel du roi Charles VI, en 1400 père de Mathurin, marié à Louise Le Franc; Michel, arrière-petit-fils des précédents, laissa de Renée du Hallay : Christophe, capitaine du ban et arrière-ban de Rennes et chevalier de l'ordre en 1575; un conseiller au parlement en 1639, l'un des commissaires de la Réformation de 1668; un grand prévôt de Bretagne, en 1687.

FIN DES PREUVES DE LA FAMILLE DE POIX.


(p. 259)


ARMOIRIES
DE M. LOUIS DE POIX
Chef actuel du nom et des armes de sa famille


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