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MOYENCOURT

(près de POIX, en Picardie)

- Son origine - Son château - Sa seigneurie - Ses justices - Ses officiers -
- Ses fiefs et dénombrements - Son église - Ses curés - Ses seigneurs -

ARMOIRIES DES TYREL. SIRES DE POIX
(Premiers seigneurs de Moyencourt)
1030-1159

ARMOIRIES D'HECTOR DE MOYENCOURT ( EN 1568 ) 76

ARMES (1) : Écartelé, au premier quartier, de gueules, à la bande d'argent, chargée en chef d'une croisette fichée de sable; au chef d'or, Chargé de trois croix Potencées de sable, qui est DE MOYENCOURT; au deuxième d'azur, à trois merlettes d'argent, rangées en chef, qui est d'Aboval; au troisième d'azur, à la fasce d'argent, chargée de deux tourteaux de sable, qui est de CLAIRY; et au quatrième quartier, burelé d'argent et de sable de neuf pièces, qui est DE MELLINCOURT (2). - SUPPORTS : Deux lions au naturel, ayant la tête contournée. - Couronne de vicomte. - DEVISE : MEDIANIS CURTIS NOBILIS MILES (ou Noble chevalier de MOYENCOURT).

(1) Voyez l'Inventaire des Titres de cette famille, rapport6 plus loin, sous le n° 4.
(2) Les armes de Mellincourt, ancienne famille picarde, figurent sous 18 nom de Moyencourt, dans le Trésor héraldique ou Mercure armorial, de Charles Segoing, avocat au Parlement. - Paris, 1654, infolio; Paris, 1657, in-folio, et retouché par Roger, sieur de la Prade; Paris, 1672, in-4°.


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(En Picardie)

La paroisse de Moyencourt, en Picardie, qui a donné son nom à la famille qui fait l'objet de cette notice, est située à 20 kilomètres d'Amiens et à 6 kilomètres de Poix, son chef-lieu de canton. Son origine est très-ancienne et se perd dans la nuit des temps. Son nom latin de villa Maiencurtis figure dans divers titres des sires de Poix, qui possédaient déjà la seigneurie de Moyencourt dès l'an 1030.

Château DE MOYENCOURT. - Le premier château de cette paroisse fut bâti, vers 1046, par Gauthier Ier Tyrel, sire de Poix, qui fit en même temps construire ceux de Famechon et de Poix. Il fut reconstruit, vers 1168, par Adam, seigneur de Moyencourt, et fut brûlé par les Bourguignons vers le milieu du quinzième siècle. Réédifié par Jean de Moyencourt, il fut encore détruit par le feu au commencement du dix-septième siècle., selon l'opinion commune. Le château actuel, situé au bas de Moyencourt, sur le bord d'une colline, en face de Courcelles, a été construit, en 1612, sur les ruines de l'ancien manoir féodal. Ce château a été restauré, en 1752, par M. Jean-Louis comte de Crény; il consiste en un grand corps de logis, couvert en ardoises, contenant un salon, salle à manger, plusieurs chambres, cuisine, office et autres lieux, accompagné de plusieurs bâtiments faisant fermeture de la cour, avec écuries, remises et basse-cour, le tout accompagné de jardins d'agrément, 78 potagers et fruitiers, entourés partie de murs et de haies vives sur une contenance totale d'environ 35 journaux. Le bois de Graménil contient 31 journaux et celui du Quesnoy ou Bois-Brûlé environ 36 journaux.

" Cette seigneurie, dit l'abbé Pouillet (1), est une des assez peu nombreuses, en Picardie, qui resta de temps immémorial, attachée au même nom et à la même famille. Elle est
citée comme telle par le comte de Boulainvillers, dans son État de la France, tiré des Mémoires dressés par les intendants du royaume, sous les ordres de Louis XIV, et il assure qu'elle ne fut jamais vendue."(1) Manuscrit sur l'ancienne paroisse de Moyencourt, près de Poix.

Le premier seigneur connu de cette terre est Gauthier Tyrel, premier sire de Poix, qui la possédait en l'an 1030. Adam Tyrel l'un de ses arrière-petits-fils, la reçut en apanage en 1159; puis en 1533, Charles du Chastelet en jouit par alliance avec Antoinette, dernière héritière de la branche aînée des Moyencourt, et elle resta dans ces deux familles plus de cinq siècles, c'est-à-dire jusqu'en 1728, où mourut sans enfants Claude du Chastelet; elle passa alors. dans les mains de M. le comte de Gomer, seigneur en partie de Quevauvillers, et celui-ci, quelques mois après, la céda par voie d'échange à M. le marquis de Crény contre la portion de terres que ce dernier possédait sur la paroisse de Quevauvillers. Le possesseur actuel est M. Julien de Tourtier, dont l'aïeul, M. Antoine Michel de Tourtier, chevalier, seigneur de la Martinière, épousa, la 20 août 1771 mademoiselle de Crény, demoiselle de Moyencourt.

Cette Seigneurie était jadis tenue de la principauté de Poix par deux fiefs. L'un, en Pairie de dix livres parisis de relief, quarante sous de chambellage et deux mines de blé de redevance annuelle; l'autre fief, tenu en plein hommage, par soixante sous parisis de relief et vingt sous le chambellage.

Cette terre avait donc, comme celle de Poix, le même droit de justice seigneuriale, c'est-à-dire la haute, la 79 moyenne et la basse justice. Elle avait également toutes les prérogatives y attachées et son seigneur avait tous les droits honorifiques de préséance en l'église de Saint-Jean-Baptiste de Moyencourt.

Le seigneur de Moyencourt pouvait, quand il lui plaisait,obliger tous les tenanciers à siéger à ses plaids généraux et les jugements qu'on y prononçait n'avaient d'appel qu'en juridiction royale. - Seize tenanciers étaient tenus, par la nature de leurs fiefs, de se rendre aux plaids généraux de la seigneurie de Moyencourt, auxquels ils étaient convoqués tous les ans, au mois doctobre.

Parmi ceux-ci, on distinguait les propriétaires des fiefs du Quint, d'Antoine Darde, de Coupel, de Langle et du Haut-Moyencourt, situés. sur le territoire de Quevauvillers; ceux de Mouret, Petit-Héricourt, Morial-Bohault, à Moyencourt, et celui du Bois-Brûlé à Courcelles.

Les plaids particuliers avaient lieu le premier lundi de chaque mois; c'était là que se faisaient les achats et contrats de ventes, les aveux de dettes ou. de payements qui avaient besoin d'un acte de notoriété publique.

Outre ces époques déterminées, les hommes de la justice de Moyencourt pouvaient encore s'assembler, en tous cas urgents et nécessaires, pour délits et contraventions, pour mettre à exécution le prononcé des jugements condamnant soit à l'amende, soit à la prison.

La chambre de justice, qu'on nommait tout simplement la justice, était jadis au donjon de l'horloge du château. Une salle de bain a remplacé l'ancienne prison seigneuriale, qui, elle-même, avait remplacé l'antique porte à herse et pont-levis qui donnait entrée au manoir féodal des maîtres de Moyencourt.

La cour de justice de cette seigneurie était composée d'un bailly, d'un lieutenant, d'un greffier, d'un sergent et d'un procureur. Il y avait en outre, pour la paroisse : un maire, un procureur fiscal, un procureur d'office et un greffier.
Nous avons vu le registre des délibérations et des jugements prononcés par la justice de Moyencourt, dont le premier 80 acte est du 13 juin 1592. C'est dans ces actes de procédures que nous avons trouvé les officiers de la justice de Moyencourt aux années 1592, 1639 et 1730 dont les noms suivent :

En 1592, Me Antoine Le Vasseur, sieur des Marets, lieutenant général de la principauté de Poix et bailly de la justice, terre et seigneurie de Moyencourt;
- Nicolas de la Ruelle, lieutenant;
- Simon Brocquart, greffier;
- Charles Samson, sergent;
- Pierre Massier, procureur.

En 1639. MI' Antoine de Hodencq, notaire royaI à Poix et bailly de la justice, terre et seigneurie de Moyencourt;
- Adrien Crimon, lieutenant;
- Jean de le Boulle, greffier;
- Jean le Sieurre, sergent.

En 1730. Alexandre Plichon, notaire royal à Poix, bailly de la terre et seigneurie de Moyencourt;
- Louis Sanson, lieutenant;
- Pierre Geffroy greffier;
- Firmin de le Boulle, sergent, etc.

On voit encore, sur le territoire de la commune de Moyencourt, un lieu dit: la Justice, situé près de la Marette, sur une hauteur d'où la vue s'étend à une très-grande distance. C'était là que jadis étaient les fourches partibulaires et le lieu choisi pour l'exécution des hautes oeuvres des anciens seigneurs de Moyencourt.


Dénombrement DE LA TERRE DE MOYENCOURT. - Le plus ancien acte ou dénombrement que nous avons de la seigneurie et château de Moyencourt est celui que Jean V Tyrel, sire de Poix, présenta au roi Charles VI, en 1402, à cause de sa Baillie d'Amiens, est ainsi conçu :

" Item Pierre de Moiencourt tient de moy ung fief situé et assis en la ditte ville et terroir dudit lieu de Moiencourt comme son manoir et les appendances, et qui se étend en plusieurs masures en bos en cens d'argent campart en grains tant bled comme avoine en chappon et autres droits 81 et tout ce qui est dessus dit est : - Item tient de moy ledit Pierre par hommage de parriepar X livres de relief et droit les aydes et services tel que le par doivent à la coustume de la chastellerie de Poix."

Dans un relevé d'une déclaration du sire de Poix, qu'il fit en 4 497, des villes de Poix, d'Eplessier, d'Equesnes, etc., dans laquelle sont compris les pairies et fiefs qui relevaient alors de la châtellenie de Poix, on lit : "PAIRIE DE MOYENCOURT; item, tient de moy Monseigneur Robert de Moyencourt une pairie à plein hommage, à plein relief, à plein service en ladite ville de Moyencourt; item, le dit seigneur de Moyencourt tient un fief situé en sa dite ville à plein hommage, à 60 sols parisis de relief, et 60 sols parisis d'ayde."

Dans le relief donné le 1er août 1657 à François du Chastelet, seigneur de Moyencourt, comme donataire de Claude II, son père, on voit que les terres du domaine seigneurial de Moyencourt étaient au nombre de 291 journaux 33 verges.

Les terres en roture relevant de la seigneurie de Moyencourt étaient au nombre de 988 journaux et 13 verges, dont 311 tenus en censives d'argent; 53 chargés de censives d'argent et champart; 489 journaux 20 verges chargés de plein champart; 5 journaux un quart chargés de six gerbes par cent seulement; 140 journaux 53 verges de demi champart seulement; 29 journaux 45 verges chargés seulement de deux gerbes par cent.

Les censives des susdites terres montent à 23 livres17 sols 6 deniers, quatre chapons et demi, une mine d'avoine, une paire de gants, un demi quartier de blé et deux poules et demie.

Les masures sont au nombre de 58, produisant en censives 23 livres, 1 sol 10 deniers, soixante-quatre chapons, quatre-vingt-sept poules; une mine d'avoine et une livre de cire.

Parmi ces masures, nous citerons les douze suivantes:

1e Celle de Philippe Morial, tenue à fief en plein hommage 82 dudit seigneur de Moyencourt, de même que 19 journaux et 60 verges faisant partie de ce fief.
Sont aussi tenus en arrière-fiefs , dudit seigneu r, les pièces et terres ci-après confondues parmi les biens en roture et dénommés par leur nom de fief, savoir:
2e Adrien Geffroy, pour un journal de terre;
3e Les héritiers d'Antoine Sallé, pour 128 verges;
4e Martin Lecouvé, pour 92 ver-es
5e Les héritiers d'Eloy Demoulin, pour 33 verges;
6e Catherine Mille, pour 67 verges;
7e Les héritiers de Jean Gueret, pour 2 journaux et 50 verges;
8e Le sieur Héricourt, pour 12 journaux;
9e François Delboulle, pour un journal;
l0e Pierre Petit, pour un demi-journal;
11e Geffroy Lecointe, pour 3 quartiers;
12e Et les héritiers d'Antoine Rohault, 3 quartiers.

Voilà donc douze arrière-fiefs pris dans les terres de la seigneurie de Moyencourt.

Mais. voici neuf autres fiefs bien plus considérables que les premiers, savoir :

1er Le fief du Quint, séant en la paroisse de Quevauvillers, appartenant à M. de Gomer, seigneur de Quevauvillers, tenu à plein hommage du seigneur de Moyencourt, consistant en 53 journaux de terre, neuf masures et deux jardins;
2e Le fief d'Antoine Darde, tenu à plein hommage dudit seigneur de Moyencourt, consistant en 21 journaux 66 verges de bois, appelé la Bois-Ruiné;
3e Le fief Coupel, avec la moitié du travers de Quevauvillers, tenu à plein hommage dudit seigneur de Moyencourt;
4e Le fief de Langle, appartenant au sieur Cornet d'Amiens, tenu à plein hommage dudit seigneur de Moyen- . court, consistant en 22 journaux et 6 verges en huit pièces de terre ; plus un fief restreint contenant 12 journaux et demi, mais qui relève du seigneur de Quevauvillers; 83
5e Le fief du Haut-Moyencourt, appartenant à M. Claude de la Rue, tenu à plein hommage du seigneur de Moyencourt, consistant pour partie de la terre et seigneurie de Quevauvillers, sans en rapporter la contenance, attendu est-il dit au dénombrement, qu'il n'en a été fourni aucun;
6e Le fief Mouret, dont nous allons parier ci-après;
7e Le fief du Petit-Héricourt, situé paroisse de Moyencourt, et relevant à plein fief et hommage du seigneur de Moyencourt;
8e Le fief de Morial-Bohault;
9e Et le fief du Bois-Brûlé, à Courcelles.

Ces deux derniers fiefs relevant à plein hommage du seigneur de Moyencourt.

Outre ces fiefs, il y avait encore dans l'étendue de la paroisse de Moyencourt le fief de Menevillers, fondé au douzième siècle, qui relevait du château de Monsures.

Mais, depuis, la terre de Moyencourt subit une diminution considérable dans son rapport et ses revenus à cause de la formation du fief Mouret; en effet, nous voyons., par acte passé le 3 mars 1698, M. Guy Mouret acheter du sieur Nicolas du Chastelet, écuyer, seigneur de Moyencourt, une maison et enclos de la contenance de trois journaux, avec cent journaux de terre à la sole (environ 150 hectares), faisant partie du domaine de Moyencourt.

Aussi, lorsque M. Jean-Louis de Crény, chevalier, devint seigneur de Moyencourt, par échange avec M. de Gomer, chevalier, seigneur de Quevauvillers, le revenu total de la terre de Moyencourt n'était guère que de 1,713 livres, comme, on le voit par la déclaration qu'en fit lui-môme M. de Crény, afin de satisfaire à l'édit du roi Louis XV, du mois de mars 1749 et aux ordonnances de M. de Chauvelin, intendant de la généralité de Picardie, en date du 10 septembre de la môme année.

Enfin, un titre de 1750, dit : " La seigneurie de Moyencourt relève de la principauté de Poix par deux fiefs: l'un en Pairie par X livres parisis de relief, XL sols de chambellage, X sols d'ayde, deux mines de froment se payant tous 84 les ans, à la Saint-Remy.- Tous les titres établissent clairement ce droit, et la cote qui regarde Moyencourt en contient dix; mais il n'y a qu'une partie qui soit maintenant pour le gros de cette terre, le reste regarde le fief Mouret qui en a été éclipsé. "

(Extrait du Registre des terres et fiefs dépendant de la principauté de Poix. Titres de la maison de Noailles appartenant à M. Antoine, due de Mouchy, prince due de Poix et grand d'Espagne de première classe.)



Eglise de Moyencourt. - La première église de cette ancienne paroisse 'a été, fondée par ses premiers seigneurs, et l'on en rapporte la fondation à Gauthler III Tyrel, chevalier, sire de Poix, seigneur de Moyencourt, quifit construire, au commencement du douzième siècle, plusieurs églises dans ses vastes domaines. Celle de Moyencourt, qui avait été restaurée plusieurs fois depuis, notamment au milieu du quinzième siècle par Jean Ier de Moyencourt, tomba de vétusté en 1691 (1).(1) Voyez aux Pièces justificatives, n° 9.

Cette vieille église, du titre de Saitft~Martin et de SaintJean-Baptiste, était bâtie au milieu du' cimetière actuel, où jadis se trouvait le centre du village ou la paroisse, qui s'étendait autrefois le long du ravin qui passe au cimetière, et ce ne fut qu'au quinzième siècle qu'il fui transporté sur le haut, entre les deux vallées.

En 1709, le tonnerre est tombé sur Moyencourt; il a consumé une grande partie de ce village, et le presbytère, qui était situé près de l'église, fut réduit en cendres.

L'église actuelle de Moyencourt fut commencée en 1786, sous l'administration du curé Ledieu, et ne fut terminée que vers 1806. M. le comte de Crény, qui donna le maître-autel, contribua largement à sa construction.

La cloche de cette église a été fondue en 1788, par Cavilier, fondeur à Aumale. Voici son inscription : 85

L'AN 1788 A ÉTÉ BÉNIE PAR M. CREPIN CURÉ DE CE LIEU, ET NOMMÉE JOSÉPHINE PAR M. LOUIS DE CRENY CHEVALIER, SEIGNEUR DE MOYENCOURT ET AUTRES LIEUX, ANCIEN CAPITAINE AU RÉGIMENT NAVAL (DE LA VAL), ET DAME JOSEPH PINGRÉ, COMTESSE DE GOMER.

Parmi les vingt-sept curés qui ont administré cette paroisse, nous ne citerons seulement que les suivants : Godard, qui signa, comme témoin, la donation faite à l'abbaye de Notre-Dame du Gard, en 1115, par Adam, seigneur de Moyencourt; Gérard, doyen de Poix, en 1267; Louis de Frettemolle, chanoine de la cathédrale, d'Amiens, en 1400; Nicolle le Moisne, qui fut présent, en 1577, au testament de Charles de Moyencourt, seigneur dudit lieu; Louis de Mailly, allié à cette famille seigneuriale, qui fut pendant trente-cinq ans curé de Moyencourt, de 1642 à 1677, et mourut, le 27 avril 1682, âgé de soixante-dix-neuf ans; Jean-Baptiste Ledieu, chapelain de la cathédrale d'Amiens, qui commença l'église actuelle de Moyencourt, en 1786, et mourut la même année; Gustave-Jean Pouillet, qui fut curé de cette paroisse de 1843 à 1860, et qui nous a laissé des manuscrits précieux sur Moyencourt et ses seigneurs (1); enfin M. François Houillier, né le 1 0, mars 183 1, curé actuel depuis 1860. Il est le vingt-huitième curé de la paroisse de Moyencourt, dont le premier connu, nommé Didier (Desiderius), vivait en 1145.(1) Voyez aux Pièces Justificatives, n° 1 et 2.

 

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degré
dates
Chronologie des seigneurs particuliers de Moyencourt : 1159-1869.
1
1159 ADAM DE MOYENCOURT, tige de cette famille, chevalier, premier seigneur particulier de Moyencourt; mort en 1218.
2
1218 FIRMIN DE Moyencourt fils aîné, chevalier.
3
1254 GAUTHIER DE MOYENCOURT, fils aîné, chevalier.
4
1286 RAOUL DE MOYENCOURT, fils aîné, chevalier.
5
1339 VINCENT DE MOYENCOURT, 2ème fils, écuyer.
6
1360 ROBERT 1er DE MOYENCOURT fils aîné, chevalier; mort en 1402.
7
1402 PIERRE DE MOYENCOURT, 9.0 fils, chevalier.
8
1443 JEAN DE MOYENCOURT, fils aîné, chevalier.
9
1497 ROBERT II DE MOYENCOURT, fils aîné, chevalier.
10
1504 CHARLES DE MOYENCOURT, Fils aîné, écuyer.
11
1578 ANTOINETTE DE MOYENCOURT fille unique. - Epousa, le 15 octobre 1533, Charles du Chastelet, écuyer.
12
1580 CLAUDE 1er DU CHASTELET fils aîné, écuyer.
13
1625 CLAUDE Il DU CHASTELET fils aîné, chevalier.
14
1665 FRANÇOIS DU CHASTELET fils aîné, chevalier.
15
1689 NICOLAS DU CHASTELET, 511 fils, chevalier, dernier mâle de sa branche; mort à Moyencourt, le 5 octobre 1728.
16
1728 CHARLES-FRANÇOIS DE SARCUS, neveu, écuyer.
17
1739 LOUIS, comte DE GOMER chevalier, seigneur par acquisition du précédent.
18
1742 JEAN-LOUIS, Comte DE CRENY, chevalier. seigneur par échange.
19
1775 ANTOINE-MICHEL DE TOURTIER , gendre du précédent, chevalier.
20
1783 JEAN-FRANCOIS-MICHEL-ANTOINE DE TOURTIER 3e fils; mort à Moyencourt, le 1er février 1862.
21
1862 JULIEN-HENRI-ALEXANDRE DE TOURTIER fils, né au château de Moyencourt, le 26 janvier 1822, propriétaire actuel du château et domaine de Moyencourt.

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