VILLE DE POIX
(EN PICARDIE)
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La ville de POIX, dépouillée des marques de son ancienne
grandeur, est située dans une vallée, au pied d'une montagne
qui domine tous les environs et en fait un site pittoresque. Elle est
située à 26 kilom. sud-ouest d'Amiens et à 116 kilom.
de Paris; elle est traversée par la route de Paris à Calais,
par celle d'Amiens à Rouen et par la ligne ferrée entre
ces deux villes. Chef-lieu de canton, de justice de paix, de perception
et de doyenné, cure de 2e classe. On y trouve deux notaires, un
huissier, un receveur d'enregistrement, un receveur des contributions
indirectes, une brigade de gendarmes à cheval, un agent-voyer cantonal,
un bureau de poste aux lettres, étape et relais. Marché,
le mercredi; franc-marché, le 2e mercredi de chaque mois; foires.
le 30 mai et le 29 septembre. Nombre de maisons 300 ; population : 1,320
habitants.
Fête patronale Notre-Dame ou l'Assomption (15 août).
Poix, jadis Poid, Poy, Poye, Pois,
Poi (en latin on trouve Podio, Podium, Picdoiurn, Pecium, Peyum, Poium,
Peium, Poxium, Pisceium, Piceium et Piscae). Son Etymologie
lui vient de podium, podius, poypia, Castellum, maison rustique;
ou de poium collis mons, mont de la colline.
Petite ville de l'ancienne province de Picardie,
située sur les confins de l'Amiénois, du Beauvaisis et de
la Normandie. Son origine se perd dans les temps les plus reculés.
12 Par sa position à
l'extrémité de trois provinces, elle se trouvait être
un point stratégique destiné à protéger de
ce côté la capitale de l'Amiénois contre les attaques
des Normands d'abord, et après contre celles des Anglais dans les
siècles qui suivirent l'entreprise heureuse de Guillaume le Conquérant.
Entourée de murs élevés, défendue par deux
châteaux et protégée par un troisième, celui
de Famechon, la capitale du pays pohier, poheri, eut souvent à
soutenir les attaques de voisins jaloux ou désireux de s'assurer
une place d'armes d'où ils auraient pu diriger leurs entreprises
jusqu'au coeur même de la province de Picardie.
Cette circonstance toute spéciale, I'humeur quelquefois un peu
guerrière des châtelains de Poix, et les malheurs des temps,
n'ont pas toujours permis aux habitants du pays pohier (1) de jouir sans
interruption des bienfaits de la paix; et les champs de bataille sont
devenus pour eux l'école où ils ont appris à se former
à la pratique de l'art militaire.
(1) Les habitants de Poix ont reçu très
longtemps le nom de Pohiers, en latin Poheri; et ce nom a été
étendu, sur un assez grand espace de terrain, aux populations des
villages occupant, d'une part, les limites de l'Amiénois; et, de
l'autre, les limites du Ponthieu. Les Pohiers, qui sont mentionnés
par Guillaume le Bâtard et Philippe Moukes, se signalèrent
à la bataille de Bouvines, sous le commandement de Thomas, seigneur
de Saint-Valery, et c'est le fait le plus notable de leur histoire.
( Augustin Thierry, Extrait des documents inédits sur l'histoire
du tiers état.)
En 1066, ils répondent à l'appel du duc Guillaume
de Normandie; Sa flotte les transporte sur une terre étrangère,
et à la bataille de Hastings ils combattent à la tête
des troupes qui gagnent un royaume au prince normand.
En 1121, des habitants accourus en foule des bords de la Bresle et des
pays voisins pour détruire une cité dont l'accroissement
rapide semble devenir une menace pour eux, s'avancent sous la conduite
de leur chef jusqu'à Poix même, en dévastant impitoyablement
le pays qu'ils parcourent. Mais, grâce à l'intervention d'Enguerrand,
39e évêque d'Amiens, la paix est rétablie entre les
belligérants, et les 13
envahisseurs réparent, en partie du moins, les maux occasionnés
par leurs entreprises injustes.
En 1146, en 1190, les croisades appellent les peuples de l'Europe à
la délivrance des lieux saints; sous la conduite de Hugues de Poix,
de Gauthier, de Simon et de Mathieu, les habitants du pays poyer entreprennent
le pèlerinage de la Terre-Sainte, et si leurs chefs ne gagnent
pas des Etats dans les pays de l'Orient, plusieurs, du moins, ont l'insigne
honneur de verser leur sang pour le triomphe de la civilisation chrétienne.
Dans les premières années du treizième siècle,
au moment où la France voyait sa. puissance militaire affaiblie
par les départs successifs de ses guerriers qui allaient combattre
les infidèles en Asie, une ligue formidable se forme contre le
roi de France, et les plaines de Bouvines voient de toutes parts arriver
des bataillons qui, en comptant leur nombre se croient déjà
assurés de la victoire. Mais Philippe-Auguste avait autour de lui
une armée composée de milices résolues à vaincre,
et l'issue de la bataille l'apprit aux puissance liguées contre
le nom français. Chacun fit vaillamment son devoir, et ce jour-là
fut pour les habitants de Poix le plus beau de leur histoire (1).(1)
Augustin Thierry, Essai sur l'histoire du tiers état.
En 1346 et en 1415, les habitants de Poix payèrent encore largement
leur dette à la patrie; en 1346, leur ville fut rançonnée,
pillée et brûlée, pendant que ses habitants en état
de porter les armes s'étaient rendus en toute hâte pour s'opposer
à l'entrée des Anglais sur les terres du roi de France et
défendaient le Pas de Poissy (2).(2) "La
commune d'Amiens, chargée de garder le Pas-de-Poisy, le défendit
avec un grand courage; en 1346. Le dimanche avant la mi-août, douze
cent Amiénois, nouveaux spartiates, se firent tous tuer plutôt
que d'abandonner ce poste important." ( Dusevel, Histoire d'Amiens,
p. 153)
En 1415, à la funeste bataille d'Azincourt, Jeannet de Poix, depuis
grand amiral de France, fut fait prisonnier des Anglais, et Roques de
Poix trouva la mort sur le champ de bataille. 14
Non loin de là, tombait également Jean V Tyrel, et avec
lui s'éteignait la branche aînée des Tyrel, qui avait
possédé la châtellenie de Poix pendant près
de quatre siècles, depuis l'an 1030 jusqu'à l'année
1417.
Charte de commune. -
L'ère de l'émancipation communale s'ouvrit pour les habitants
de Poix dans la dernière partie du XIIe siècle.
En 1208, Gauthier Tyrel, Ve du nom, du consentement de sa femme Ade, confirma
la concession qui avait été fait à la ville de Poix
par son père, en l'an 1173. Il jura, en faveur des habitants, une
nouvelle charte de commune, en leur permettant de choisir dans les chartes
de Saint-Quentin, d'Abbeville et d'Amiens, telles dispositions qu'ils
jugeraient convenable d'adopter; une des clauses porte ce qui suit :
"Que les habitants de la ville et banlieue de Poix sont obligés
de s'assembler le dimanche après Quasimodo pour procéder
à l'élection du maire et des échevins, et ceux-ci
sont tenus, avant de pouvoir remplir aucune fonction de leur charge, de
se faire reconnaître et agréer par les seigneurs princes
de Poix et de prêter serment devant leurs offciers, et ce à
peine de nullité de leurs actes et sentences. Lesdits officiers
font les règlements de police par prévention sur lesdits
maires et échevins".
Cette charte de commune de Poix, octroyée en 1208, par Gauthier
V Tyrel, chevalier, sire de Poix, fut ratifiée, approuvée
et confirmée par les rois de France en 1208, en 1255. en 1393 et
1427; elle est en latin et contient XXIII articles, comme le prouvent
les lettres de confirmation données par le roi Charles VI, en mars
1393, commençant par ces mots : Karolus, etc., notum facimus
universis prsentibus pqriter et ,futuris, nos vidisse litteras formam
quoe sequitur continentes, etc., et se terminant ainsi : Datum
Parisiis, anno Domini millesimo trecentesimo nonagesimo tertio et regni
nostri XIII mensis martii (1).(1) Ordonnances
des rois de France, tome VII, page 600. 15
Les habitants de Poix ayant perdu, dans divers incendies et dans le pillage
de leur ville, les chartes qui leur avaient conféré le droit
de s'ériger en commune, le roi Charles VII leur accorda une nouvelle
charte confirmative de leurs anciens privilèges.
Voici la teneur de cet acte, qui porte la date de l'année1427:
" La ville de Poix dont était seigneur Jehan, dit Thuriot
(Jean Tvrel), chevalier, sans coulpe et sans fraude des bourgeois et habitants,
fut du tout ruinée, bruslée et détruicte avec les
biens meubles et cateaux (châteaux) desdits habitants et bourgeois,
ce que nous référons avec douleur et regret...., par laquelle
invasion, ruine horrible et bruslement, ils ont perdu leurs cartes (chartes),
lettres, aptes, instruments et minutes qu'ils avaient par devers eux,
faisant mention de la fondation et institution de la commune d'icelle
ville, concédées et données à eux et à
leurs successeurs tant par les illustres Princes et Rois de France que
par nos prédécesseurs, l'an de grâce 1208..., confirmées
en 1255..., en 1393..., etc. "
Avant 1790, la ville de Poix était entourée de murs, avec
plusieurs portes d'entrées ; elle avait deux châteaux, deux
églises paroissiales: l'une de Notre-Dame et l'autre de Saint-Martin,
deux prieurés d'hommes: l'un du titre de Saint-Denis et l'autre
de Notre-Dame dont l'église était en même temps paroissiale,
un Hôtel-Dieu, une maladrerie du litre de Saint-Ladre (Saint-Lazare).
avec un chapelain pour la desservir (1).(1) Làbbé
Pouillet, manucrit. - Voyez plus loin aux Pièces justificatives
de la famille de Moyencourt, n°1.
Eglise de Poix. - L'église
ancienne de cette ville fut bâtie par les premiers seigneurs de
Poix et placée dans l'enceinte des murs du plus important de leurs
châteaux.
L'église actuelle date du XVI siècle (2), elle est du style
ogival flamboyant avec pendentifs ornés de la renaissance, 16
et a pour vocable l'Assomption de la Sainte-Vierge.(2)
Cette église fut terminée par les soins d'Àntoine,
cardinal de Créquy, 74e évêque d'Amiens, et sire de
Poix. (Voyez plus loin Ie tableau chronologique des sires de Poix, 22'
degré bis) Cette église est remarquable et très-intéressante,
d'abord à I extérieur par son portail et par ses croisées
très-variées qui, pour la plupart, appartiennent au style
flamboyant; puis, lorsqu'on pénètre dans son enceinte, on
ne peut voir, sans surprise, sa belle voûte qui est d'une légèreté
et d'une hardiesse admirable. Quarante-cinq culs-de-lampe de près
d'un mètre de saillie y sont appendus comme des stalactites, et
représentent l'histoire du christianisme dans cette partie de la
Picardie. Ceux de la croisée de l'abside représentent des
armoiries. Au centre sont les armes de France. A l'Orient est l'antique
écu des vaillants Tyrel, sires de Poix, et à l'Occident
celui des Créquy, leurs dignes successeurs.
Cet édifice est l'un des plus beaux monuments du département
de la Somme.
Prieurés. -
1° Saint-Denis de Poix. Ce prieuré fut fondé en 1116,
par Gauthier III Tyrel, sire de Poix, etc., pour des hommes de l'ordre
de Saint-Augustin ; l'église, pIacée sous l'invocation de
Saint-Denis, fut bâtie et richement dotée par le fondateur.
Ce prieuré, qui relevait du monastère de Saint-Quentin,
près Beauvais, subsista jusqu'en 1790, époque à laquelle
furent supprimés tous les couvents.
A l'entrée de la chapelle castrale de l'église de Poix,
était appendu, avant 1790, un tableau avec cette inscription en
lettres d'or, qui est consignée dans les registres de la fabrique:
AU NOM DE LA GLOIRE DE DIEU.
Madame Armande de Lusignan, descendue des rois de Cypre
et de Jérusalem, de l'illustre maison de Lusignan, duchesse de
Créquy, princesse douairière de Poix, dame d'honneur de
la reine Marie-Thérèse d'Autriche, a fait poser ce tableau
pour apprendre à la postérité que cette église
et le prieuré de Saint-Denis ont été fondés,
en l'an 1117, par M. Gauthier du Tyrel, sire de la ville de Poix et vicomte
d'Esquennes, qui non-seulement a donné à ladite église
tous les bâtiments de ce prieuré, mais encore un grand nombre
de terres, 17 droits, et possessions
qui en composent le revenu, et méme le seigneur de Poix, pou donner
une plus grande ,marque de sa piété et dévotion,
s'est dépouillé d'une partie de sa seigneurie et l'a donnée
au prieur de Saint-Denis, pour en jouir indépendamment comme il
l'a fait depuis plusieurs siècles. Les lettres en forme de charte
de cette donation portent qu'elle a été faite par aumône
et piété, pour avoir part à toutes les prières
que les religieux dudit prieuré étaient tenus de faire dans
tous les offices des églises.
Ce prieuré portait pour ARMES: de sinople, à
deux fasces engrelées d'argent.
2° Notre-Dame de Poix. - Ce prieuré, moins ancien
que le premier était placé dans l'église actuelle,
et dépendait de l'abbaye de Saint-Germain-de-FIaix; au diocèse
de Beauvais. Son prieur, qui était commandataire, avait, en cette
qualité, une partie de la seigneurie de Poix.
Ce prieuré portait pour ARMES: d'or, a trois daims de sable,
posés 2 et 1.
Ancien doyenné de Poix.
- Ce doyenné fut érigé au XIIe siècle. Un
pouillé de l'évêché d'Amiens, rédigé
par les soins de Guillaume de Mâcon, 51e évêque d'Amiens,
pour l'année 1301, attribue au doyenné de Poix 10 autels
desservis par autant d'ecclésiastiques, savoir: 49 cures, dont
26 à la nomination de l'évêque; 12 chapelles et 9
prieurés. L'évêque y était représenté
par cinq fondés de pouvoir.
L'étendue de ce doyenné était très considérable,
il comprenait alors 8 lieues dans sa plus grande longueur, depuis Fluy
jusqu'à Formerie, et 5 lieues dans sa plus grande largeur (1).(1)
L'abbé Pouillet, Ephémérides Pohières,
p. 3.
En 1635, ce doyenné comprenait 50 cures, dont 23 appartiennent
encore aujourd'hui au canton de Poix; nous citerons seulement les cures
suivantes :
Cure de Notre-Dame-de-Poix, qui valait 800 livres de revenus par an. Patron,
Ie prieur du lieu.
Cure de Saint-Denis-de-Poix, valant aussi 800 livres.18
Cure de Saint-Martin-de-Poix, valant 600 livres. Patron, l'Abbé
de Saint-Quentin-de-Beauvais.
- Croixrault, vicariat de l'église Saint-Martin -de-Poix.
Prieuré de Notre-Dame-de-Poix, qui valait 2,000 livres de revenus
par an.
Prieuré de Saint-Denis-de-Poix, d'une valeur de 800livres. La maladrerie
de Poix, de fondation rovale, valait 600 livres, et était à
la collation du Grand-Aumônier de France.
La chapelle de cette maladrerie valait 110 livres.
La chapelle de Saint-Hildevert-de-Poix valait 106 livres.
La chapelle de Sainte-Marie-de-Poix valait 100 livres.
La chapelle de Saint-Pierre, paroisse de Saint-Martin de Poix, valait
95 livres, etc. (1).(1) Notes données par M.
Dubois, adjoint de la commune de Croixrault (Somme), ami intime et collaborateur
de feu l'abbé Pouillet, curé de Moyencourt.
Mais, par ordonnance de François Lefevre de Caumartin, 76e évêque
d'Amiens, donnée le 14 avril 1639, le grand doyenné de Poix
fut démembré pour former celui de Grandvilliers (Oise),
qui comprenait alors 28 cures ou paroisses dont 7 font encore partie du
département de la Somme.
Le doyenné actuel de Poix contient 33 communes et comprend 1 cure
de 2e classe, 19 succursales, 1 chapelle vicariale, 1 chapelles de secours
et 12 églises sans titre.
Le 15 avril 1790, un décret de l'Assemblée nationale substitua
aux provinces 83 départements, divisés en districts, cantons
et municipalités. On forma alors de l'ancien doyenné de
Poix le canton de Poix et une partie de ceux de Formerie, Grandvilliers,
Conty et Molliens-Vidame.
Châteaux de Poix.
- Avant 1790, il y avait dans la ville de Poix deux châteaux bâtis
par les anciens sires de Poix; mais le plus considérable était
celui qui fut construit près de l'église actuelle. Ce château
était défendu par plusieurs tours et fermé de murs
; il fut détruit de fond en comble depuis 1800. Son emplacement,
au-dessus du cimetière, est aujourd'hui couvert de bois; mais une
partie des souterrains de ce château existe encore aujourd'hui.
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Seiqneurie ou Sirerie de Poix,
- La sirerie de Poix était très-ancienne et considérable,
elle avait haute, moyenne et basse justice, et ne relevait que du roi
de France, à cause de son bailliage d'Amiens. De la terre de Poix
relevaient dix-huit villages et hameaux avec neuf fiefs mais d'autres
Seigneuries et de nombreux fiefs en relevaient en arrière-fiefs.
Le revenu de cette châtellenie n'était néanmoins que
de 12,000 livres en 1700, attendu que plusieurs de ses mouvances étaient
passées en tout ou en partie aux vidames de Picquigny.
Les sires de Poix, en relevant du roi de France, devaient lui rendre hommage
à chaque mutation de seigneur, et devaient fournir aveu et dénombrement
à chaque mutation de souverain.
La terre de Poix, qui portait
le titre de Principauté, fut érigée
en Duché-Pairie sous le nom de Créquy,
en faveur de Charles de Créquy (1), pair de France, par lettres
patentes du roi Louis XIV, données à Melun en juin 1652,
registrées au Parlement de Paris, le 15 décembre 1663, en
vertu des lettres de surannation, du 11 du même mois, et en la chambre
des comptes, le 12 avril 1677. (1) Charles III de
Blanchefort, sire de Créquy, prince de Poix, etc. Ce nouveau
duché relevant du roi et de la couronne, à une seule foi
et hommage. Cette pairie fut éteinte par la mort du même
Charles de Créquy, en 1687. Elle comprenait la ville de Poix, la
vicomté d'Esquennes, la châtellenie d'Agnières, les
terres et seigneuries d'Arnehou , Blangy, Cempuis, Croixrault, Eramecourt,
Escantu, Essilières, Frettemolle, Hélincourt. la Rue Notre-Dame,
Saint-Clair et Vandricourt (2).(2) Voyez le 9e
volume des ordonnances de Louis XIV, fol. 475;- le p. Anselme, t.
IV, in-fol., p. 688 à 692; - Généalogie des Tyrel,
sires de Poix, manuscrit, etc.
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